Cornimont à la Croix de Mission

Petite balade de 10 mn à plat, pour découvrir cette croix, de laquelle on a une belle vue sur Cornimont et la vallée de Xoulces.

Sur la Croix, pas moyen de trouver son histoire… Peut être quelques uns d’entre vous la connaissent ?

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Panorama sur Cornimont. A droite, sur le promontoire, on voit le monument de de ND de la Paix, restauré en 2021

Servoz Gorges de la Diosaz

Lorsque j’ai lu ce descriptif des gorges, de suite je me suis dit : il faut que j’aille les découvrir. Je n’ai pas été déçue… Balade facile, car bien aménagée et à l’ombre !

En 1871, Mr Achille Cazin (professeur de physique et chercheur en thermodynamique), alors propriétaire des « îles de la Diosaz », fut frappé par la beauté des Gorges de la Diosaz et ne voulut pas être le seul à en jouir. Il constitua une société dont le but était d’aménager un sentier dans les Gorges.

Pour réaliser ce projet, la motivation de Pierre Berthoud, charpentier à Servoz, dut être de taille ! Les périls auxquels durent s’exposer les nouveaux travailleurs de l’époque, au fond de ces gorges, laissent pensifs. On les imagine suspendus aux flancs abrupts, avec de lourdes cordes de chanvre, dans le but d’y sceller des centaines de consoles de fer. Ils furent sûrement les précurseurs des « travaux acrobatiques ». Le travail d’aménagement, aussi dangereux que difficile, s’acheva sans accident en 1875 (après 5 années de labeur). Les 1500 touristes de cet été-là purent visiter une nouvelle merveille des alpes

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La cascade de Pierre Rousse

La cascade du Soufflet. Le “clou” de la balade. Très impressionnant. Une énorme roche est calée entre les deux parois très resserrée formant un couloir dans lequel le vent souffle fort. D’où le nom du “soufflet”...

 

Lac Vert Passy

Dans un écrin forestier, à proximité du site de Passy Plaine-Joux, le Lac Vert n’usurpe certainement pas son nom. La transparence extraordinaire des eaux permet d’observer au fond du lac une accumulation d’arbres et de végétaux ainsi que les poissons.

Ces éléments, combinés à la présence d’algues bleues, donne au lac sa remarquable couleur vert émeraude. Altitude : 1200m.

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En arrière plan, les rochers des Fiz : Le Marteau (2289m), la pointe d’Ayeres (2644m), les Jumelles (2692m) à droite

En arrière plan, le Mont Blanc

Fribourg en Brisgau

À l’orée sud de la Forêt Noire, en Allemagne, Fribourg est une ville universitaire réputée pour son centre historique médiéval. Ses places pavées sont bordées d’immeubles de style baroque, renaissance et gothique, soigneusement reconstruits après la Seconde Guerre mondiale.

La cathédrale Notre-Dame est le monument le plus caractéristique de la ville, impressionnant par sa taille et son architecture gothique. Comptant parmi les rares structures ayant survécu aux bombardements de la Seconde Guerre mondiale, l’édifice a été construit entre le XIIIe et le XIVe siècle.

Plus d’info sur wikipedia

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La nouvelle (à gauche) et l’ancienne (à droite) mairie. Attention, ancienne ici, ne veut pas dit plus vieille...

Les bachle : les cours d’eau alimentés par l’eau de la rivière Dreisam sillonnent d’innombrables ruelles de la vieille ville et attirent petits et grands tel un aimant. On y trempe volontiers les mains et les pieds en quête d’un rafraîchissement.

Bouillon

Surplombant la Semoy qui l’enserre, le château fort de Bouillon est considéré comme le plus ancien et le plus intéressant vestige de la féodalité en Belgique. Les origines des premières fortifications remonteraient au VIIIe siècle.

Godefroy de Bouillon est un descendant de Charlemagne et, comme son illustre ancêtre, un personnage de légende. Il appartient à un clan de ducs, comtes et évêques, à un groupe aristocratique qui gouverne la Lotharingie depuis 950 au moins.

Le château fut immortalisé par Godefroy, chef de la première croisade (1096) et avoué du Saint Sépulcre. Godefroy engagea le château (qu’il avait hérité de son oncle) auprès de l’archevêché de Liège pour financer son expédition en Terre Sainte (dont il ne reviendra pas, il est mort à Jérusalem).

Sous les guerres de Louis XIV, de grands travaux d’aménagements seront réalisés par Vauban. Le château sera occupé militairement jusqu’en 1830.

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La Meuse et ses boucles

Aujourd’hui, j’ai cherché les “points hauts” pour les vues d’ensemble sur les vallées précédemment parcourues par le bas. La Meuse comme la Semoy, son affluent, ont creusé le Massif de l’Ardenne (point culminant, le Mont Malgré tout à 450m, une petite légende ici…) en formant des méandres.

Une fois n’est pas coutume… la suite est écrite en regard des photos. Bonne lecture !

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Château Regnault vu de la roche de l’Hermitage qui aurait abrité l’ermite Maugis.

Les Hautes Rivières vu de la Croix de Fer. Ici, ce n’est pas la Meuse, mais la Semoy. Le tissu industriel des Hautes-Rivières, avec des entreprises essentiellement tournées vers la forge et l’estampage, constitue le principal bassin d’emploi de la vallée (1000 employés).

Le Roc de La Tour (l’oeuvre du diable).

Les géologues ont une explication scientifique convaincante pour expliquer cet enchevêtrement de blocs de quartzite qui remonterait à une époque où la mer couvrait encore l’Ardenne.

Mais une autre légende se raconte plus volontiers : Un jeune homme fort épris mais désargenté souhaitait construire un château pour sa belle. Le Malin flairant le bon coup lui promit de construire ce château en une nuit avant le chant du coq, en échange de son âme. L’accord fut conclu. Toute une troupe de sorcières et de pie-pie-van-van se mit alors en branle. Mais dans un vacarme tel que le coq se réveilla et chanta bien avant le jour. Fou furieux, le Diable détruisit le château d’un coup de sabot, ne laissant sur place que des ruines.

La Roche de sept heures, éperons rocheux abrupts surplombant la Meuse et la petite ville de Monthermé. Le nom de Roche à Sept Heures aurait selon certains une origine très banale : il viendrait du fait qu’à sept heures, le soleil éclairant cet éperon rocheux, lui donnerait un éclat très visible. En effet, il est constitué de quartzites, roches siliceuses compactes, riches en quartz, qui reflètent la lumière.

Charleville-Mézières

Le 6 mai 1606, le 26è jour anniversaire de sa naissance, Charles de Gonzague, duc de Nevers et Rethel, décide la construction d’une ville nouvelle. Il la baptisera de son nom deux ans plus tard : Charles-ville. Fervent catholique, il veut cité monacale, base rapprochée contre les calvinistes de Sedan et de Montcornet en Ardenne. Pour se développer, la neuve cité se doit de gagner un statut de place commerciale. Bien que fortifiée, elle laissera le rôle militaire à son aînée et voisine, Mézières. Les premiers habitants viennent d’Arches et de sa principauté, ainsi que de Mézières, dont débute alors le dépeuplement (1400 familles déménagent sur 1600). Et pour compléter le peuplement de sa cité, Gonzague accorde le droit d’asile aux personnes recherchées en France. Sur 579 demandes, 294 émanent de mauvais payeurs, 218 d’assassins, et 2 sorcières ! (source de ce texte : panneau explicatif au musée de l’Ardenne).

Dans le même temps, Charles Gonzague commande à l’architecte Clément Métezeau, la conception d’une place. Le frère Louis Métezeauaura la charge de la création de la Place des Vosges à Paris, d’où la similitude deux places.

Pour ceux que la suite de l’histoire intéresse, je vous propose de lire cet article.

La ville est aussi connue pour le Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes. L’aventure commence en 1941, grâce à la rencontre de Jacques Felix (17ans) avec un artiste nancéien renommé, Géo Condé, artiste et surtout marionnettiste. Celui ci utilise la technique de fabrication des marionnettes dont les têtes sont brodées en laine. Jacques Felix va fonder une troupe d’amateurs. Ensuite il crée la compagnie des Petits Comédiens de Chiffons qui va prendre le virage du succès, et s’exporte hors des frontières.

C’est à Charleville qu’est né Arthur Rimbaud. Dans la ville, des murs de maison ou d’immeubles servent de support à l’illustration de poèmes de Rimbaud.

Belle balade en ville sous le soleil, qui a permis d’apprécier les couleurs de la pierre jaune des Ardennes, baptisée en référence à sa couleur ocre-jaune et également surnommée « pierre de soleil ».

Les habitants sont appelés les Carolomacériens ou plus couramment les Carolos

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La Place Ducale

L’hôtel de ville situé à Mézières

Marionnette à tête brodée en laine

Givet, fort de Charlemont

Son histoire est liée aux guerres franco espagnoles. En 1554 Henri II enlève Mariembourg (située aujourd’hui en Belgique, à une trentaine de kms). Devant cette menace, Charles Quint fait construire l’année suivante une citadelle sur un éperon calcaire et lui donne son nom : Charlemont.

Lorsqu’en 1680 Louis XIV se rend à Givet, il décide de renforcer l’ensemble et fait appel à Vauban.

De 1962 à 2009 le fort est utilisé par l’armée qui en a fait un centre d’entraînement commando.

En ce lieu, très intéressante visite libre (guidée par une appli bien faite sur le téléphone) et belle balade avec de superbes points de vue sur la ville.

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