Corniche de l’Estérel

Cette journée fut bleue, verte et rouge… les 3 couleurs primaires…

L’Estérel est un massif bas (618m au Mont Vinaigre), raboté par l’érosion et profondément raviné, si bien qu’on a parfois l’impression d’être en Haute Montagne. Le décor est spectaculaire avec des grands rochers pourpres dénudés, des versants couverts de pins, digne d’un paysage de Far West. Le massif est majoritairement composé de roches porphyriques (volcaniques), notamment de rhyolite qui lui donnent sa coloration rougeâtre (avec des veines ponctuelles d’esterellite bleue). 

La magnifique route du bord de mer, entre Cannes et Saint-Raphaël, appelée La Corniche d’Or, ou Corniche de l’Estérel, a été inaugurée en 1903 sous l’impulsion du Touring Club de France.

Belle balade, surtout en octobre… belle lumière, pas grand monde, facile de se garer pur admirer les paysages. Que demander de plus !

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Le Mont Faron

Le site du Faron, classé depuis 1991, reste la montagne phare des Toulonnais. Son nom viendrait de farots : anciennes tours de guet d’où l’on émettait des signaux lumineux pour prévenir d’un danger. Les autres monts toulonnais, Caume, Baou, Coudon et Gros Cerveau l’entourent comme pour mieux le mettre en valeur. Il domine la ville de ses 584 m d’altitude, et la route pour y accéder est fantastique !
La vue est prodigieuse sur la rade et toute l’agglomération de Toulon. Un mémorial sur le débarquement en Provence présente un bel intérêt historique.
La pinède du Mont Faron est caractérisée par ses arbres collés par deux qui semblent pousser dans des petites dépressions. Certains ont été plantés par les bagnards de la prison de Toulon.
De là-haut, j’ai pu repérer tous les lieux que j’avais découvert lors de ma semaine de balade. Ce fut donc une belle conclusion pour mon séjour !

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Depuis le fort de Six-Fours

Le fort de Six-Fours est un ouvrage militaire construit en 1875, interdit au public, et bâti sur une colline surplombant la ville de ses 210m et sur les ruines du village primitif que les habitants ont progressivement abandonné au 18ème siècle pour aller s’installer dans la plaine.
Du vieux village, il ne reste plus que la collégiale, dont l’origine attestée remonte au IVème et Vème siècle.
De cette colline, on a une vue magnifique sur Toulon et son Mont Faron, d’un côté, et de l’autre, sur la baie de Sanary, jusque La Ciotat et même l’ile de Riou en face de Marseille.

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Ollioulles

Bâti sur du basalte noir, Ollioules l’exploita dès 1 100 ans av. J.-C. en fabriquant meules, mortiers et auges.
Vers le XIème siècle, le village tire sa richesse de la culture de l’olivier (d’où son nom), ainsi que du raisin, de l’amande, des figues.
Au XIXème siècle, la ville se spécialise dans la culture florale qu’elle expédie dans toute l’Europe.
Elle devient la capitale de l’immortelle jaune. La petite ville vit encore de la culture florale aujourd’hui.
Fin de la balade en passant par Le Castellet, charmant village médiéval d’où on a une belle vue sur La Cadière d’Azur et la baie de Marseille

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La Sainte-Baume

La Sainte-Baume est un massif provençal du Sud-Est de la France, dont les sommets culminent à 1 148 mètres. Il comprend également sur son flanc ouest le point culminant des Bouches-du-Rhône, le pic de Bertagne (1 042 mètres).
Le caractère exceptionnel du site tient à la présence d’une hêtraie développée, préservée depuis des siècles, et de la grotte de Sainte Marie-Madeleine, lieu de pèlerinage majeur au Moyen Âge.
Belle balade, avec des vues magnifiques, et des virages non moins plaisants.

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Sanary sur Mer

C’est le lieu où je vais habiter pendant une semaine !
Le mot Sanary est la déformation de Saint Nazaire (San Nary), lequel est vénéré dans l’église paroissiale.
La ville est animée par un agréable petit port, où l’on peut encore acheter directement du poisson auprès des pêcheurs.
Les pointus sont les bateaux à voile latine et à aviron. Menacés par l’évolution des techniques de pêche et des nouveaux matériaux, ils ont été sauvés de la disparition par des amateurs passionnés (l’Association des pointus de Sanary) qui ont su les maintenir en activité, mais aussi par la Ville de Sanary qui compte dans son patrimoine ces instruments fondateurs de son port.
Par la montée des oratoires, découverte de la chapelle Notre Dame de Pitié, sentinelle face à la mer, terminée vers 1560.
Le théâtre Galli et le lavoir du XIXème siècle alimenté par le vallat Daumas et qui n’a bien sûr plus sa fonction d’origine. Il est entouré de poivriers.

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Le port

Le port

La baie de Portissol

La chapelle ND de Pitié

Le théâtre Galli

Le lavoir

La nuit