Fribourg en Brisgau

À l’orée sud de la Forêt Noire, en Allemagne, Fribourg est une ville universitaire réputée pour son centre historique médiéval. Ses places pavées sont bordées d’immeubles de style baroque, renaissance et gothique, soigneusement reconstruits après la Seconde Guerre mondiale.

La cathédrale Notre-Dame est le monument le plus caractéristique de la ville, impressionnant par sa taille et son architecture gothique. Comptant parmi les rares structures ayant survécu aux bombardements de la Seconde Guerre mondiale, l’édifice a été construit entre le XIIIe et le XIVe siècle.

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La nouvelle (à gauche) et l’ancienne (à droite) mairie. Attention, ancienne ici, ne veut pas dit plus vieille...

Les bachle : les cours d’eau alimentés par l’eau de la rivière Dreisam sillonnent d’innombrables ruelles de la vieille ville et attirent petits et grands tel un aimant. On y trempe volontiers les mains et les pieds en quête d’un rafraîchissement.

Kaiserstuhl

Le Kaiserstuhl (la chaise de l’Empereur) et un massif de montagnes moyennes d’origine volcanique, entre le Rhin et la Forêt Noire, en Allemagne (Bade Wurtemberg). Le point culminant est le Totenkopf (557 m). Il doit probablement son nom au roi Otton III, qui a présidé à une journée de jugements près de Sasbach en 994, soit deux ans avant son couronnement en tant qu’empereur. Le terrain du Kaiserstuhl fut modifié de tous temps par les hommes car le lœss qui le recouvre est très sujet à l’érosion quand on le travaille. Des terrasses ont dû être aménagées très tôt pour permettre l’exploitation agricole de cette terre fertile. Ces terrasses sont aujourd’hui majoritairement utilisées pour la culture de la vigne mais on les utilise parfois aussi pour la culture d’arbres fruitiers ou des légumes.

La Cité médiévale d’Endingen am Kaiserstuhl, fut fortifiée à partir de 1285 et montre encore son passé d’Autriche antérieure. La porte de Königschaffhausen rebâtie en 1581 est la seule qui subsite des quatre portes de la Cité. En cheminant dans les vieilles ruelles, on découvre nombreux anciens édifices.

Sur le versant sud-ouest du Kaiserstuhl, Burkheim est un coquet village de vignerons. La plus célèbre maison à colombages est l’ancienne Gasthaus des cinq tours de Mittelstadt. Les dessins formés par les découpage des poutres est extraordinaire.

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Les vignes du Kaiserstuhl

La Maison aux cinq Tours de Burheim

La Porte de Königschaffhausen à Endingen

La source du Danube

Le Danube est formé de deux ruisseaux descendant de la Forêt-Noire, la Breg et la Brigach. La Breg prend sa source près de Furtwangen im Schwarzwald, à 1 078 mètres d’altitude. Ayant un parcours plus long, sa source, qui ne se situe qu’à cent mètres de la ligne de partage des eaux du bassin du Rhin, est considérée comme la source géographique du Danube. Les deux ruisseaux se réunissent à Donaueschingen où, dans le parc du château, se trouve la fontaine monumentale du XIXe siècle, dite « Donauquelle », symbolisant la source officielle, ce que rappelle la rengaine scolaire « Brigach und Breg bringen die Donau zu Weg » (« Le Brigach et la Breg mettent le Danube en route »), ce qui équivaut au proverbe français « les petits ruisseaux font les grandes rivières ».

Petite balade sympa dans cette ville où se trouve le château de Fürstenberg.

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La source

Rottweil

2ème étape : Rottweil !
À l’époque romaine, des mâtins, ancêtres de nos rottweilers d’aujourd’hui, gardent le bétail destiné à nourrir les légionnaires pendant les grandes campagnes militaires. Une fois les Alpes passées, les Romains progressent jusqu’en Germanie, où ils installent des garnisons, notamment à Rottweil, dans la région du Wurtemberg. Au Moyen Âge, Rottweil devient une ville très prospère, avec une forte activité commerciale. C’est à ce moment que l’on retrouve l’ancêtre du rottweiler sous le nom de metzgerhund (littéralement « chien de boucher »), parce qu’à l’époque il accompagne justement les bouchers, faisant office de bouvier (garde et conduite des bœufs) et de chiens de garde pour les maîtres.
Voilà pour la petite histoire pour comprendre la première photo… car il est devenu l’emblême de la ville.
Le centre médiéval de Rottweil, avec ses fontaines et ses maisons bourgeoises aux fenêtres en saillie (oriels) alignées à la manière suisse, est presque sans égal et présente une image pittoresque unique de ce que pouvait être une ville bourgeoise au Moyen Âge. Bien que la plupart des fortifications fussent démontées au cours des âges, la tour à poudre, la porte noire et le pont-haut évoquent une cité médiévale bien conservée.
Le plafond de l’église des Dominicains (Dominkanerkirche) représente une fresque unique en son genre : la mort du Maréchal Guébriant durant le siège des troupes de Louis XIII devant la ville vers la fin de la guerre de trente ans (1640). Une chanson enfantine datant de cette époque évoque le Maréchal ayant “perdu ses tripes” devant Rottweil. En fait, il mourut de ses blessures dans un hôtel de la ville. La guerre de trente ans fut le début de la fin de Rottweil en tant que Ville Franche, elle fut intégrée dans le Royaume du Wurtemberg (Württemberg) en 1802 après la Recès d’Empire.
Il y a toujours un bout d’histoire de France partout en Europe…

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Version moderne du Rotwweiler

La porte noire

Détail d’un oriel, parmi d’autres

Schiltach

Escapade en Allemagne le 14 juillet. La journée fut bien remplie, et il ne suffira pas d’un article pour vous la relater…
1ère étape, Schiltach (sous la pluie…). La petite ville romantique aux maisons à colombages, qui ressemble à un village comme dans les livres d’image, a été mentionnée pour la première fois en 1275. Elle se trouve dans la vallée de la Kinzig, en Forêt Noire moyenne. Depuis le Moyen Age, la ville n’a pas changé. Schiltach est surtout connue sous le nom de : ville des maisons à colombage qui bordent la Place du marché, des flotteurs (flottage du bois pour son commerce), et des tanneurs.
L’hôtel de ville, construit il y a 400 ans, règne en maître sur ce bourg pittoresque.
Les traditions sont encore bien présentes. Le 27 mai 1998, plus de cent ans après l’arrêt des flotteurs de la Kinzig, des hommes chevronnés se sont rencontrés pour la première fois pour former un groupe de flotteurs. Ceux-là ont construit spécialement un radeau de 60 mètres de long pour la fête des flotteurs le 21 mai 2001.

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Le radeau

La Place du marché et l’Hôtel de ville

Les maisons à colombages

Coblence

A l’origine camp romain établi en l’an 9 avant JC, au confluent du Rhin et de la Moselle, Coblence (du latin “confluentia”) a su tirer parti de sa situation géographique privilégiée pour s’enrichir et se développer. Gravement endommagée au cours de la seconde guerre mondiale, puis reconstruite, elle fait aujourd’hui figure de petite cité dynamique.
“Le Coin allemand” (“Deutches Eck”) est le lieu de confluence de la Moselle avec le Rhin. Du sommet du socle de la statue qui supporte Guillaume 1er (“Wilhem dem Grosse”), on a une belle vue sur la ville et la rive droite du Rhin, dominée par la forteresse d’Ehrenbreitstein. On peut atteindre celle ci par un téléphérique qui fait traverser le Rhin. Bien sympa !
La ville se parcourt à pied facilement, et on y découvre la juxtaposition d’architecture traditionnelle et moderne.

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Le Rhin

Toute l’Allemagne est réputée pour ses nombreux châteaux. Pourtant, le Rhin romantique, région clé de l’empire allemand au moyen âge, occupe une position exceptionnelle. Ici se dressent une multitude de forteresses et châteaux importants. Tous sont loin d’être en ruine malgré les guerres, les destructions, les incendies et négligences. L’intérêt prêté aux ruines est né à l’époque du romantisme. En 1774 déjà, le château de Lahneck incita Goethe à écrire son poème “Geistesgruss”. C’est peu après 1800 que sonna l’heure de naissance du tourisme rhénan. Depuis 2002, la vallée fait partie de la liste du patrimoine de l’UNESCO. Le Rhin est aujourd’hui la voie de transport fluvial la plus importante et le cours d’eau le plus beau et pittoresque d’Europe.

Toutes les photos de cette partie du voyage sont ici, ou alors, par petits bouts dans les descriptions qui suivent !

Bacharach
Une petite ville délicieuse, vieille de plus de 1000 ans, aux maisons à colombages. Les fortifications de la ville comportent 16 tours. Sur un sommet au dessus de la ville se situe la forteresse Stahleck, détruite par les français en 1689.

Boppard
Fondée par les romains (vestiges d’un oppidum), cour de rois francs, ville impériale jusqu’en 1312. La ville présente une belle place, l’église Pfarrkirche et celle des carmélites , très intéressantes.

Le Rhin et ses coteaux
Météo grise, mais parfois de beaux rayons de soleil, et avec l’automne naissant, les vues colorées étaient agréables. Un peu de vignes sur les coteaux, mais beaucoup moins que dans la vallée de la Moselle. On voit passer les gros navires marchands avec des chargements inhabituels comme des voitures.

Loreley
Un rocher à pic, haut de 132m qui a fait l’objet de nombreuses légendes, qui commencent en 1801, avec le poète Clemens Brentano qui raconte l’histoire d’une jeune femme incroyablement belle qui brise le cœur de tous les hommes. Par la suite, poètes, écrivains, compositeurs, peintres et sculpteurs s’approprient cette prétendue “légende allemande” pour en faire des centaines d’adaptations. La version la plus connue est sans doute le poème de Heinrich Heine, écrit en 1824 et mis en musique par Friedrich Silcher en 1837. Quand le niveau du Rhin est bas, on peut voir les récifs dangereux des “Sieben jungfrauen”. Selon une autre légende, sept jeunes femmes aux coeurs durs auraient été transformés en rochers.

Pfalzgrafenstein
Sur une île, un ancien château fort du 14ème siècle, était poste de douane.

Rhens
Les maisons à colombages de cette localité sont incroyablement “tordues” et tiennent debout. Impressionnantes ! Une belle fontaine trône sur la petite place du village. Beaucoup de fontaines mettent scène des personnages de ce type, dans pratiquement tous les villes de la région.

Rudesheim
De Rudesheim, on retiendra le monument “Niederwalddenkmal” érigé en 1883 pour commémorer l’unification de l’Allemagne en 1871. Haut de 37m, et situé à 225m au dessus du Rhin, il permet une belle vue panoramique sur la vallée. A ses pieds, un bas-relief en bronze réunit autour de l’Empereur Guillaume 1er, le chancelier Bismarck, les princes allemands, et les corps d’armée. Pour en savoir plus, lire ici : wiki

Sankt Goar et Rheinfels
Ville fondée au 6ème siècle par Saint Goar, Saint Goar constitua la plus forte place guerrière du Rhin. Le Burg Rheinfels fut construit en 1245 pour percevoir des droits de douane. Il fut détruit par les français en 1796…

Stozenfels
Construit au 13ème siècle, détruit par les français en 1689, ce vaste château fut reconstruit à grand renfort de créneaux pour Frédéric Guillaume IV en 1842, dans un style néogothique inspiré des manoirs anglais.




La Moselle

Escapade en Allemagne pendant quatre jours. Les journées furent bien remplies. La Vallée de la Moselle pour commencer, puis Coblence et la vallée du Rhin romantique.
Première étape, la Moselle.
Au cours des siècles, elle a dû venir à bout de bien des obstacles. Il en résulte des méandres et des détours idylliques, dont les bords offrent des kms de vignobles (Riesling, Elbling, etc.). Profitant des pentes escarpées, ce paysage fut aussi une situation privilégiée, sur le plan stratégique, pour la construction de châteaux, construits la plupart du temps par des vassaux du roi, contrairement à ceux du Rhin, construits par la noblesse. Malheureusement de nombreux châteaux furent détruits par Louis XIV au cours de la guerre de succession du Palatinat (1688-1697). Ils furent péniblement reconstruits et rénovés.
En dehors des châteaux, les villages présentent de très belles maisons à colombages, des enseignes magnifiques, des backereï aux somptueuses pâtisseries, des Metzgerei championnes d’Europe de la charcuterie. Sur la route d’innombrables Weingut (caves du célèbre vin de Moselle). Une véritable ambiance, malgré la météo maussade et parfois des témoins d’inondations sur les maisons, assez impressionnants !

Toutes les photos de cette partie du voyage sont ici, ou alors, par petits bouts dans les descriptions qui suivent !

Neumagen-Dhron
Des trouvailles archéologiques datant du temps des romains attestent du vignoble le plus ancien d’Allemagne. C’est en particulier ici que fut déterré le Weinschiff romain, qui avait été à l’origine la pierre tombale d’un négociant en vin. Cet exemplaire est une réplique, l’original est exposé au Musée régional rhénan de Trêves.

Bernkastel-Kues
Bernkastel-Kues est l’union de deux communes situées de part et d’autre de la Moselle. De jolis bâtiments à colombages, et sur la colline, les ruines du château de Landshut duquel une belle vue panoramique sur le méandre de la Moselle.

Erden Starckenburg Reil
La route traverse des villages typiquement mosellans, ponctuée de magnifiques vignobles, de cadrans solaires plaqués sur les rochers qui ont donné leur nom à des crus illustres : Wehlen, Zeltingen…

Zell
Ce n’est qu’en 1978 par la découverte de thermes que l’ont fut assuré de l’origine romaine du lieu. La tour Bachturm et la tour Pulverturm à créneaux sont les témoins de la fortification au Moyen âge de la ville. Sur une fontaine se trouve le signe des vignobles de Zell : le chat noir.

Marienburg
On ne voit pas le château, car en fait c’est la vue fantastique depuis ce château qui est intéressante. Des vignes sur des pentes incroyables, et des vignerons qui vendanges, et la moselle et le méandre autour de Punderich.

Beilstein et Burg Metternich
Découvrir la Moselle passe par Beilstein. Etroites ruelles tortueuses et entêtant parfum de vin émanant des vieilles voûtes. Surplombant la ville, les ruines du château Metternich offrent une vue étendue sur la vallée de la Moselle.

Cochem
Le château de Cochem a toujours fait l’objet de batailles jusqu’à ce que le roi Konrad III le déclare château impérial. Un négociant berlinois fit l’acquisition des ruines dévastées fin 17ème siècle et le fit reconstruire. Le château de Cochem est plus qu’un château. C’est le plus grand fort sur la colline de la Moselle. La ville s’offre à ses visiteurs au travers de ses places et rues animées. Maisons à colombages historiques, place du marché, hôtel de ville baroque sont des témoins de l’architecture médiévale.

Kobern-Gondorf
Au dessus de Kobern se trouvent deux ruines de château au milieu des vignobles. Il ne reste du château du haut et du château du bas que quelques pans de murs. Cependant la chapelle Mathias, se trouvant à Oberburg, a été entièrement rénovée et date de la fin de l’époque romane.

Alken et Thurant
Petit château au bord de la Moselle, Alken et les deux donjons du château de Thurant facilement reconnaissable, et la moselle dans ses méandres.