Clos masure cauchois

Le clos-masure, ou cour-masure, est une prairie, plantée d’arbres fruitiers, entourée d’un talus planté d’arbres de haute taille qui abritent une ferme à bâtiments dispersés, en Normandie et particulièrement dans le pays de Caux.

Les talus plantés sont un des éléments identitaires du clos-masure. Clôturant la parcelle qui regroupe l’ensemble des bâtiments, les arbres de haut jet sont plantés sur des levées de terres d’1,5 à 2,5 mètres de large, et de 60 centimètres à 1,30 mètre de haut.

De chaque côté, se trouvent des fossés, ou creux, formés par la terre retirée pour de la constitution du talus.

Les essences traditionnelles des haies sont le hêtre, le chêne et l’orme. On trouve également des charmes et des châtaigniers. De nos jours, on préfère souvent le peuplier, utilisé pour sa rapide croissance, aux arbres traditionnels. Ils sont disposés en quinconce sur deux, trois ou quatre rangs parallèles, l’épaisseur de la haie étant définie par la taille de la parcelle à protéger, et donc par la richesse du propriétaire. Plus rarement, dans des villages et hameaux ou les masures les plus modestes, il peut s’agir de haies basses taillées.

Coupe-vent pour protéger les pommiers et le jeune bétail, les haies pouvaient également offrir une autonomie en combustible, et fournir du bois d’œuvre (charpente, piquets, mobiliers, outils).

Ces ceintures vertes forment « une petite tache de bocage dans un grand openfied constitué par des champs ouverts de forme grossièrement quadrangulaire ».

Les talus offrent des lieux de vie pour de nombreuses espèces d’insectes, de mollusques, d’araignées, de reptiles et de petits mammifères pour un habitat permanent ou saisonnier15. Les oiseaux se nichent et se nourrissent dans les arbres et arbustes plantés au sommet du talus, de même que des mammifères comme l’écureuil et la chauve-souris16.

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Caudebec en Caux

Située à plus de 40 km de l’embouchure de la Seine, Caudebec-en-Caux était réputée, jusque vers 1960, pour son mascaret qu’on nomme localement la barre. Dans certaines conditions de marées, de vent et de débit de la Seine, celui-ci pouvait prendre la forme d’une vague de plus de deux mètres de haut qui remontait le fleuve à vive allure. Il n’était pas rare que des spectateurs imprudents, voulant l’observer au bord des quais, soient emportés par les eaux. Mais depuis les aménagements du port du Havre et l’endiguement des rives du fleuve, ce phénomène spectaculaire a quasiment disparu.

Le pont de Brotonne enjambe la Seine depuis 1977. C’est un pont à haubans (structure en éventail). Sa travée centrale de 320 m en béton précontraint, était lors de sa mise en service la plus longue du monde. Elle est constituée de voussoirs assemblés par encorbellements successifs de part et d’autre des piliers principaux. Sa construction a entraîné la suppression des bacs de Caudebec et de La Mailleraye, qui permettaient auparavant la traversée de la Seine.

De l’Eglise Notre Dame, le roi Henri IV aurait dit qu’elle était l’une des plus belles églises de France : « C’est la plus belle chapelle de mon royaume ». En effet, ce manifeste du style gothique flamboyant et des débuts de la Renaissance ne comporte pas de transept, au même titre que Saint-Maclou de Rouen, contemporaine de cette église, et qui justifie peut-être ce qualificatif royal de « chapelle ».

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Les valleuses

Pour ceux qui ne suivent pas, je répète ce que j’ai déjà dit… Une valleuse est une dépression du terrain permettant l’accès à la mer. Sur le reste de la côte, cet accès est empêché par la hauteur des falaises crayeuses.

Aujourd’hui, j’ai pris la petite route qui suit la côte. Je suis donc descendue dans les petites valleuses, puis remontée sur le plateau, puis descente, etc. Ainsi j’ai vu les valleuses inhabitées, car trop petites ou étroites ou pentues.

Sur le plateau, les villages présentent de jolies maisons bourgeoises, bien situées face à la mer.

Croisé au hasard de ces routes, le château de Sassetot le Mauconduit du 18ème, dans lequel Sissi l’Impératrice a séjourné en 1875

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Saint Valery en Caux

C’est un port de pêche (j’ai vu) et de cabotage (j’ai vu aussi…) ainsi qu’une station balnéaire fréquentée.

Grâce à un remarquable travail de restauration achevé en 1992, la Maison Henri IV (parce qu’il y a séjourné) a aujourd’hui retrouvé son lustre d’antan. Elle est le témoignage vivant de la période Renaissance en Normandie, de l’épopée des grands découvreurs et la fierté de la ville de Saint-Valéry-en-Caux.

Sur la falaise, un monument a été érigé en mémoire de Costes et Bellonte qui ont effectué la première traversée aérienne de l’Atlantique, Paris-New York, en 1930

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Le Havre

Exemple remarquable de l’architecture et de l’urbanisme de l’après guerre, le centre ville reconstruit par Auguste Perret est inscrit depuis 2005 au Patrimoine mondial de l’humanité.

2 bâtiments verticaux rompent les lignes horizontales des bâtiments assez uniformes. l’hôtel de ville et l’église Saint Joseph. Véritable phare, vu de la mer, ce bâtiment entièrement construit en béton, est assez surprenant. 12 700 carreaux de verre animent les façades et le clocher haut de 107m. Je m’étais dit : bof, je ne vais pas y aller… Mais je ne me suis pas écoutée et je n’ai pas regretté !

L’oeuvre de Vincent Ganivet, “Catène de containers”, réalisée pour les 500 ans du Havre, est devenue l’emblème de la ville.

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Etretat

La photo des livres d’école… La voilà… Etretat, ses falaises de craie blanche, la Porte d’Aval et l’Aiguille creuse.

Une partie de cette falaise s’est écroulée le 4 février 2018. On en voit encore la trace, plus colorée que le blanc/gris de l’ensemble. Même si les éboulements de falaises sont courants sur la côte seinomarine, le spectacle doit être impressionnant, comme sur cette vidéo que j’ai trouvé sur le net. Vaut mieux ne pas être à proximité.

En face, le monument à la mémoire de Nungesser et Coli destiné à rappeler que leur “Oiseau Blanc” quitta le sol de France pour la première liaison transatlantique à Etretat le 8 mai 1927, et a disparu.

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Eu

Rien ne subsiste du château où Guillaume, le futur Conquérant, et Mathilde de Flandre se marièrent en 1050, car Louis XII le fit raser en 1475.

Henri de Guise et Catherine de Clèves ont commencé la construction de ce nouveau château en 1578.

Il deviendra une des résidences favorites de Louis Philippe.

C’est le glorieux passé de cette ville connue des cruciverbistes, familiers de la définition “Ville de la vallée de la Bresle”.

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Le château Détail de façade de brique et silex Détail d’un trottoir en silex

Le Tréport

Petit port de pêche devenu station balnéaire, ce lieu est plébiscité pour sa proximité avec Paris.

Autrefois il existait des ramasseurs de galets. Pendant une trentaine d’année, l’un des derniers a sélectionné à la main sur la grève, avec l’aide de sa femme et de son cheval, jusqu’à 4 tonnes de galets par jour. Le débouché principal était certaines industries chargées du broyage, concassage et malaxage. Le galet de silex marin compte parmi les minéraux les plus durs après le diamants.

Les maisons présentent parfois des parements en galets éclatés, mêlés à la brique. Les trottoirs des villes et villages sont aussi faits de ces galets par endroits (quelques photos viendront plus tard).

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