Caudebec en Caux

Située à plus de 40 km de l’embouchure de la Seine, Caudebec-en-Caux était réputée, jusque vers 1960, pour son mascaret qu’on nomme localement la barre. Dans certaines conditions de marées, de vent et de débit de la Seine, celui-ci pouvait prendre la forme d’une vague de plus de deux mètres de haut qui remontait le fleuve à vive allure. Il n’était pas rare que des spectateurs imprudents, voulant l’observer au bord des quais, soient emportés par les eaux. Mais depuis les aménagements du port du Havre et l’endiguement des rives du fleuve, ce phénomène spectaculaire a quasiment disparu.

Le pont de Brotonne enjambe la Seine depuis 1977. C’est un pont à haubans (structure en éventail). Sa travée centrale de 320 m en béton précontraint, était lors de sa mise en service la plus longue du monde. Elle est constituée de voussoirs assemblés par encorbellements successifs de part et d’autre des piliers principaux. Sa construction a entraîné la suppression des bacs de Caudebec et de La Mailleraye, qui permettaient auparavant la traversée de la Seine.

De l’Eglise Notre Dame, le roi Henri IV aurait dit qu’elle était l’une des plus belles églises de France : « C’est la plus belle chapelle de mon royaume ». En effet, ce manifeste du style gothique flamboyant et des débuts de la Renaissance ne comporte pas de transept, au même titre que Saint-Maclou de Rouen, contemporaine de cette église, et qui justifie peut-être ce qualificatif royal de « chapelle ».

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