Vaujany

A Vaujany, au bout d’une très petite route, le belvédère du collet à 1 707 m s’ouvre généreusement sur une bonne partie de l’Oisans avec au menu la chaîne de Belledonne, la vallée de l’Eau d’Olle, le Taillefer, le massif des Grandes Rousses…

Magnifique point de vue ! Ici, la pause s’est imposée, comme point d’orgue de mon séjour !

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Le Massif des Grandes Rousses

Les Ecrins et la plaine de Bourg d’Oisans. A droite le massif du Taillefer

Le Massif de Belledonne et son Grand Pic. A la base, le tracé de la route du Col de la Croix de Fer.

Valjouffrey

Il est communément admis que le Valjouffrey doit son nom à Josfredi, personnage d’origine germanique compagnon ou vassal de Gaudemar, dernier roi burgonde qui, battu à Autun en 534 par le fils de Clovis, se serait réfugié dans la vallée voisine dénommée depuis Valgaudemar.

Valjouffrey s’étend sur la partie amont de la vallée de la Bonne, qui porte le nom de Valbonnais, Petite vallée sauvage, au coeur des Ecrins, et qui est le départ de nombreuses randonnées.

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Col d’Ornon

Le Col d’Ornon (1360m) se situe entre le massif du Taillefer à l’ouest et le massif des Écrins à l’est. et permet de relier les vallées de l’Oisans (au Nord) et du Valbonnais (au Sud). Il est un peu éclipsé par les montées du Nord plus célèbres comme le Col de la Croix de Fer et de l’Alpe d’Huez.

Pourtant, c’est un col agréable avec son aspect champêtre. Au col, petite station familiale pour le ski l’hiver.

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Vizille

Voilà le Château de Vizille, visité à 7 ans d’intervalle, une fois en hiver, une fois à l’automne, mais à chaque fois sous un ciel gris… et jamais pu en visiter le parc, labellisé jardin remarquable, fermé pour cause de grand vent…

Dans un parc de 100 hectares le Château Lesdiguières abrite le musée de la Révolution française. À la suite de la Journée des Tuiles en 1788, le château est le lieu de la réunion des états généraux du Dauphiné qui allait engendrer parmi d’autres événements la Révolution française. Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1862.

D’après une quittance de sept 1624, Jacob RICHIER issu de la célèbre famille de sculpteurs lorrains, travailla de1616 à 1624 à la construction et au décor du portail d’entrée du château.

Une petite légende… D’après les veillées d’hiver du Dauphiné, le mur d’enceinte du parc aurait été construit en une nuit par le diable et ses sbires, dans le cadre d’un pacte avec François de Bonne de Lesdiguières. Ce dernier devait partir à cheval en ligne droite à minuit sonnant. Si le mur était achevé avant qu’il atteigne le bout du parc, le diable emporterait son âme. Le duc de Lesdiguières accepta et arriva au bout du parc, mais alors que les démons allaient clore le mur, il fit franchir à son cheval les moellons d’un bond. Le duc conserva son âme, mais la construction fut si rapide qu’une partie de la queue du cheval resta dans le mur.

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L’Alpe d’Huez

Le site de l’Alpe d’Huez est connu pour son domaine skiable en hiver et ses activités de montagne en été. Mais savez vous que le site de l’Alpe a été occupé de manière permanente dès le Moyen Âge ?

À l’est de l’Alpe veti, une agglomération médiévale s’est en effet développée de la fin du XIe au XIVe siècle sous le nom de Brandes. Elle est composée d’un château, d’une église paroissiale avec cimetière, d’un village d’environ 80 habitations, de chantiers miniers de surface et souterrains ainsi que de plusieurs quartiers industriels. Ses occupants y exploitaient une mine d’argent pour le compte des dauphins de Viennois. Son exploitation permit le financement de la collégiale Saint-André de Grenoble en 1228 par Guigues VI. C’est actuellement le seul coron médiéval connu et conservé dans sa globalité, ce qui en fait un site unique en Europe, classé au titre des monuments historiques par arrêté du 6 août 1995.

L’accès peut se faire par les 21 virages du Tour de France depuis Le Bourg d’Oisans, mais j’ai choisi de passer par Villard Reculas et le Pas de la Confession. Pour la petite histoire le Pas de la Confession tient son nom du fait qu’il valait mieux aborder ce terrible passage à pic la conscience tranquille, seules les âmes pures pouvaient se risquer sur cette route étroite, exposée aux chutes de pierres. De ce point de vue, on a une belle perspective sur la vallée de la Romanche et les massifs qui la surplombe.

Au dessus de la station, belle petite balade autour des lacs.

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La plaine de la Romanche. Le Bourg d’Oisans et la route du Col d’Ornon. Le massif du Taillefer à droite.

Lac Besson.

Lac Faucille.

La Bérarde

Une route de légende ! Cette route a été ouverte aux véhicules à moteur en 1921. Dans les années 1960 une particularité est apparue avec des horaires de montée et des horaires de descente.
Dès l’achèvement de la construction des services de bus s’organisèrent. Les cars transportaient alors les clients mais pas seulement car ils chargeaient également les diverses commandes des commerçants (pain, viande, conserves…). Cette route sinueuse très abîmée par l’épreuve du temps nécessita à l’aube de deuxième millénaire 5 ans de travaux. Depuis les utilisateurs peuvent apprécier sa nouvelle silhouette dotée d’un très léger élargissement ce qui n’entacha pas sa beauté d’origine.

La Bérarde c’est un peu le bout du monde au cœur des Ecrins. Le torrent du Vénéon et ses eaux transparentes, les petits villages et hameaux accrochés aux pentes, les hauts sommets enneigés et leurs glaciers… le dépaysement est assuré !

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Venosc en contre bas des Deux Alpes dont on peut voir les derniers toits sur la crête.

La barre des Ecrins (4101m) le plus méridional des « 4 000 alpins »

Vallon du Vénéon

Allevard

Petite incursion en Isère dans le Massif de Belledonne, à Allevard. Pas grand chose à dire, si ce n’est que la vue à 360° au sommet Les Plagnes (2100m) est à couper le souffle.

Du Vercors aux Mont Blanc, en passant par la Chartreuse, les Bauges, Les Bornes, Les Aravis. Et devant, Aix les Bains, son lac et la Montagne du Chat.

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