Le Valgaudemar

Le Valgaudemar, ou Valgodemar, est une vallée située au centre du massif des Écrins. D’origine glaciaire, étroite et encaissée, elle est dominée par des sommets mythiques comme l’Olan (3 564 m) ou les Bans (3 669 m). Elle fait partie des grandes vallées du massif, à côté de celles du Vénéon, de la Vallouise et du Valjouffrey.

Elle est parcourue par la Séveraisse, une bouillonnante rivière venue des glaciers, longue de 33 km, qui se jette dans le Drac. Près de 3 000 m de dénivelé séparent le point le plus bas et le plus haut de la vallée.

C’est l’un des plus importants dénivelés des vallées alpines.

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Le Pic Jocelme

Gioberney

Cascade du voile de la mariée

Col de la Bonette

Vous l’avez déjà vu… mais je récidive, tellement ce col est incroyable par l’ampleur de ses paysages dénudés, et la vue 360° qu’il offre sur toutes les Alpes, quand on a le courage de gravir les derniers mètres qui mène à la Table d’Orientation. Quand je suis dans la région, j’essaie toujours d’y monter.

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A la halte 2000. La Chaup.

La cime 2860m.

Le cirque de Salso Moreno

Vallon du Laverq

Le Vallon de Laverq est une ramification de la vallée de l’Ubaye. Il est entouré de montagnes, dont les plus emblématiques sont la Petite et la Grande Séolane à l’est (2 854 et 2 909 mètres), ainsi que la Tête de l’Estrop (2 961 mètres) au sud. Au centre du vallon on retrouve une petite chaîne montagneuse avec l’Aupillon et la Tête de Chabrière principalement.

Ces caractéristiques géographiques propres et son isolement en font un monde à part, une véritable entité naturelle, où le climat est d’ailleurs plus humide que dans les vallées voisines.

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La grande et la petite Séolane

Laverq

Maljasset

Le vallon de Maurin est la partie habitée extrême du département et de la vallée de l’Ubaye dont le cours d’eau majeur y prend sa source. C’est aussi l’extrémité de la commune de Saint-Paul-sur-Ubaye, et du canton de Barcelonnette.

Il est dans sa partie habitée à faible déclivité : le hameau de La-Barge (1 859 m), premier de trois hameaux, précède Maljasset (1 910 m) qui initie une ouverture plus large du vallon jusqu’au hameau de Combremond (1 930 m) (ou Combe-Brémond).

Belle balade !

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Le pont du Châtelet est un élément du seul accès carrossable du hameau de Fouillouse. Il est à largeur de voie unique de 3m, situé sur la commune de Saint-Paul-sur-Ubaye. Malgré son arche unique de pierres, il semble comme posé au sommet d’une gorge étroite de 27 mètres, très profonde, car il surplombe la rivière Ubaye de 108 mètres.

Crevoux

Autrefois, le village avait une activité artisanale importante : vannerie, outillage, ébénisterie, charpente… et agricole, élevage (chèvres, vaches…), vin et eau-de-vie. Il avait aussi une activité d’ardoisière à partir de galeries creusées dans la falaise schisteuse. L’ardoise de Crévoux avait la réputation de durer « plus de cent ans ».

L’église paroissiale est construite au XIVe siècle sur un plan en croix grecque. Elle est dédiée à saint Marcellin, premier évêque d’Embrun. Incendiée en 1692 par les troupes du duc de Savoie, elle a été profondément remaniée aux XVIIIe et XIXe siècles ; la charpente notamment a été rehaussée, ce qui apparaît dans les décorations de la façade. Son clocher à bulbe couvert d’ardoises est d’un style unique dans la région. Ses pierres d’angle sont simulées en peinture. Les décorations extérieures, et notamment les modillons, sont rehaussées de peinture.

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La Place et sa fontaine

Détails du porche de l’église

L’église

Freissinières Dormillouse

La vallée de Freissinières correspond au bassin versant de la Biaysse, rivière qui prend sa source au col de Freissinière (ou col d’Orcières) et qui se jette dans la Durance entre La Roche-de-Rame et Saint-Crépin.
Le gouffre du Gourfouran, à l’entrée de la vallée, présente des falaises rocheuses de près de 100 m de haut, creusé par la Biaysse avant de se jeter dans la Durance, près de Rame.
D’est en ouest, c’est une plaine alluviale bordée au sud par des forêts de mélèzes, de pins et de sapins, tandis que le versant nord ne présente qu’une façade aride et rocheuse.
Au niveau du hameau des Meyries, la vallée s’élargit sur le versant nord qui porte une végétation assez dense de peupliers, de noyers et de frênes, arbres qui ont donné leur nom à la vallée. 
Après le hameau des Ribes, la vallée se rétrécit sans cesse le long du cours de la Biaisse, jusqu’au fond de la vallée.
Après ce village, la vallée cesse brusquement, la Biaisse descendant en cascade depuis le hameau de Dormillouse situé à 1 727 m. C’est aujourd’hui l’unique lieu habité de façon permanente de la zone centrale du Parc national des Écrins.
Les joubarbes ont accompagné notre balade au goufre.

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La Vallée de la Durance. Au fond, le Col de Vars. A droite les falaises du gouffre de Gourfouran

La cascade de la Biaisse

Petit coin moussu.

Joubarbe

Vallon du Lauzanier

Je vais rattraper un peu le retard des publications… Ne croyez pas que je sois déjà repartie, hélas non !

Ce fut une petite balade tranquille, dans un vallon très fréquenté en été. Mais en septembre, pas grand monde, pour notre plus grand plaisir. Les marmottes nous ont accueilli. Sauvages mais pas craintives, elles sont venues renifler l’objectif de mon appareil photo. Ce vallon est celui où l’Ubayette prend sa source et débute presqu’au Col de Larche, qui marque la frontière avec l’Italie. Il se trouve dans le Parc National du Mercantour. On a aussi pu observer des vautours et des Chamois.

Les nuages, quelques gouttes de pluie, et le soleil ont décoré ce lieu sauvage.

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