Moustiers-Sainte-Marie

Moustiers-Sainte-Marie, un des plus beaux villages de France. On y atteste la présence de l’homme depuis la préhistoire. Le village dans les lignes que nous connaissons aujourd’hui, est fondé en au 5ème siècle par quelques moines. Du village, on accède à la Chapelle de Beauvoir de laquelle s’ouvre un superbe panorama sur le village et le lac de Saint Croix au loin..

Le village fit notamment sa réputation grâce à la faïence aux XVII et XVIIIème siècle. Une tradition qui se perpétue toujours de nos jours puisque le village compte encore une dizaine d’ateliers. Mais aussi de nombreux magasins en été.

L’étoile de Moustiers-Sainte-Marie se suspend à une chaîne de 135 mètres de long. Tendue entre deux falaises à environ soixante mètres au-dessus du village. Les siècles passant, on oublia l’origine et la signification de cette étoile. Ce qui donna lieu à quelques contes et légendes.

Parmi les légendes de l’étoile, la plus rependue étant celle du chevalier de Blacas. Blacasset, petit fils du grand Blacas de Blacas le guerrier troubadour. Une famille de la noblesse française qui avait son fief autours de Aups. Partit aux croisades, il fut fait prisonnier par l’ennemi. Blacasset jura alors de suspendre une étoile à seize branches, symbole de sa famille au-dessus de Moustiers si il revoyait son pays. L’étoile actuelle, recouverte de feuilles d’or n’a que dix branches. En effet, on apprend des registres du village qu’elle chuta déjà une dizaine de fois au cours des siècles passés. Cette légende est en fait une pure fiction du poète Fréderic Mistral et ne reflète aucun lien historique.

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Gorges du Verdon

Long de 175 kms, le Verdon s’étire des sommets du Mercantour à la Durance. En 3 décennies, 5 barrages ont été réalisés (Castillon en 1947, Chaudanne en 1953,  Gréoux en 1963, Quinson en 1973 et Ste Croix en 1974). Grâce à leurs précieuses réserves la Provence a moins soif…

Pourquoi le Verdon a-t’il creusé une si grandiose entaille dans ces roches au lieu de les contourner ? Au quaternaire, quand les plans calcaires se sont soulevés, il coulait déjà et s’est enfoncé en utiisant les cassures de la roche. L’érosion intense a sapé les falaises et formé les gorges.

L’ouverture au tourisme a eu lieu à partir de 1920. La dernière route (des crêtes) de découverte ne sera achevée qu’en 1973

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Au Tunnel de Fayet

Au balcon de la Mescla (“mêlée” des eaux du Verdon et de son affluent l’Artuby)

Point Sublime, la brèche du couloir Samson

Le Valgaudemar

Le Valgaudemar, ou Valgodemar, est une vallée située au centre du massif des Écrins. D’origine glaciaire, étroite et encaissée, elle est dominée par des sommets mythiques comme l’Olan (3 564 m) ou les Bans (3 669 m). Elle fait partie des grandes vallées du massif, à côté de celles du Vénéon, de la Vallouise et du Valjouffrey.

Elle est parcourue par la Séveraisse, une bouillonnante rivière venue des glaciers, longue de 33 km, qui se jette dans le Drac. Près de 3 000 m de dénivelé séparent le point le plus bas et le plus haut de la vallée.

C’est l’un des plus importants dénivelés des vallées alpines.

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Le Pic Jocelme

Gioberney

Cascade du voile de la mariée

Col de la Bonette

Vous l’avez déjà vu… mais je récidive, tellement ce col est incroyable par l’ampleur de ses paysages dénudés, et la vue 360° qu’il offre sur toutes les Alpes, quand on a le courage de gravir les derniers mètres qui mène à la Table d’Orientation. Quand je suis dans la région, j’essaie toujours d’y monter.

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A la halte 2000. La Chaup.

La cime 2860m.

Le cirque de Salso Moreno

Vallon du Laverq

Le Vallon de Laverq est une ramification de la vallée de l’Ubaye. Il est entouré de montagnes, dont les plus emblématiques sont la Petite et la Grande Séolane à l’est (2 854 et 2 909 mètres), ainsi que la Tête de l’Estrop (2 961 mètres) au sud. Au centre du vallon on retrouve une petite chaîne montagneuse avec l’Aupillon et la Tête de Chabrière principalement.

Ces caractéristiques géographiques propres et son isolement en font un monde à part, une véritable entité naturelle, où le climat est d’ailleurs plus humide que dans les vallées voisines.

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La grande et la petite Séolane

Laverq

Maljasset

Le vallon de Maurin est la partie habitée extrême du département et de la vallée de l’Ubaye dont le cours d’eau majeur y prend sa source. C’est aussi l’extrémité de la commune de Saint-Paul-sur-Ubaye, et du canton de Barcelonnette.

Il est dans sa partie habitée à faible déclivité : le hameau de La-Barge (1 859 m), premier de trois hameaux, précède Maljasset (1 910 m) qui initie une ouverture plus large du vallon jusqu’au hameau de Combremond (1 930 m) (ou Combe-Brémond).

Belle balade !

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Le pont du Châtelet est un élément du seul accès carrossable du hameau de Fouillouse. Il est à largeur de voie unique de 3m, situé sur la commune de Saint-Paul-sur-Ubaye. Malgré son arche unique de pierres, il semble comme posé au sommet d’une gorge étroite de 27 mètres, très profonde, car il surplombe la rivière Ubaye de 108 mètres.

Crevoux

Autrefois, le village avait une activité artisanale importante : vannerie, outillage, ébénisterie, charpente… et agricole, élevage (chèvres, vaches…), vin et eau-de-vie. Il avait aussi une activité d’ardoisière à partir de galeries creusées dans la falaise schisteuse. L’ardoise de Crévoux avait la réputation de durer « plus de cent ans ».

L’église paroissiale est construite au XIVe siècle sur un plan en croix grecque. Elle est dédiée à saint Marcellin, premier évêque d’Embrun. Incendiée en 1692 par les troupes du duc de Savoie, elle a été profondément remaniée aux XVIIIe et XIXe siècles ; la charpente notamment a été rehaussée, ce qui apparaît dans les décorations de la façade. Son clocher à bulbe couvert d’ardoises est d’un style unique dans la région. Ses pierres d’angle sont simulées en peinture. Les décorations extérieures, et notamment les modillons, sont rehaussées de peinture.

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La Place et sa fontaine

Détails du porche de l’église

L’église