Mende

Mende est la préfecture du département le moins peuplé de France (la Lozère). La ville compte 12 000 habitants, les Mendois. Elle est située dans la Haute Vallée du Lot, au sein de la région des Grands Causses.

Par sa position géographique entre Causses et montagne, Languedoc et Auvergne, Mende devient dès le Moyen-âge une ville d’échanges. Les paysans des Causses descendent à Mende vendre blé, moutons et brebis. Ils y achètent fourrage, bœufs et chevaux. On dit que les foires de Mende fournissent en chevaux et mulets tout le Midi et même l’Espagne ! Les gens de la montagne (Aubrac, Margeride) viennent vendre beurre, fromages et laitages. Ils y achètent le blé.

Parmi les personnalités liés à la ville, j’en retiens deux :

Urbain V (1310-1370), le 6ème pape d’Avignon, né sur la commune du Pont-de-Montvert mais fortement attaché à la capitale épiscopale du Gévaudan.

Jean-Antoine Chaptal (1756-1832), né dans les environs de Mende, il est cependant très lié à la ville. Il fut un chimiste, homme d’affaires et conseiller d’État sous Napoléon. Il est l’inventeur de la chaptalisation (procédé visant à améliorer la qualité du vin).

Cliquer sur une photo pour voir la série

L’Aubrac

L’Aubrac est un haut plateau volcanique et granitique français situé dans le centre-sud du Massif central et aux confins des trois départements de l’Aveyron, du Cantal et de la Lozère.

La cascade du Déroc est formée par l’exutoire du lac des Salhiens qui se précipite du haut d’une falaise basaltique (correspondant à une ancienne coulée de lave) et retombe 32 m plus bas. La cascade cache une petite grotte dont le plafond est formé de prismes basaltiques (ou orgues basaltiques). Elle constitue l’un des sites naturels les plus remarquables de l’Aubrac. Cette cascade nous rappelle l’origine volcanique des lieux, cachés majoritairement par les prairies fleuries.

L’Aubrac est aujourd’hui essentiellement une zone d’élevage extensif pour la viande (excellente !), ce qui n’était pas le cas par le passé (jusque dans les années 1960) où l’on fabriquait la fourme de Laguiole pendant l’été dans les mazucs (burons en français).

Une journée incroyable, dans ces espaces immenses presque occupés uniquement par des troupeaux.  Quelques rencontres tout de même des pèlerins de Compostelle, qui traversent le plateau.

Cliquer sur une photo pour voir la série

L’Aubrac

La Cascade du Déroc

La vache Aubrac

Le Mont Lozère

Le Mont Lozère, massif granitique culminant au pic de Finiels à 1 699 m d’altitude, s’étend, comme un grand plateau, sur une trentaine de kilomètres du causse de Sauveterre à Villefort dans le sens ouest-est et du Pont-de-Montvert au Bleymard dans le sens sud-nord.

Les deux autres sommets de ce grand plateau sont le signal des Laubies à l’ouest et le pic Cassini à l’est. Le Tarn prend sa source sur le versant méridional du mont Lozère.

La partie sommitale est occupée par une pelouse subalpine, vaste de 6 000 ha, entretenue par le pâturage de plusieurs milliers d’ovins (et plus localement de bovins) qui transhument sur la montagne, entre les chaos granitiques disséminés

Cliquer sur une photo pour voir la série

Le Pic de Finiels (bien arrondi…)

Les chaos granitiques

Pont de Montvert et le Tarn. Le pont est inscrit au titre des monuments historiques en 1950