Dijon, le Puits de Moïse

Le Puits de Moïse est le vestige d’un calvaire situé au milieu d’un puits autrefois au centre du grand cloître de la Chartreuse de Champmol. Il n’en subsiste plus que la partie basse, constituée d’une pile hexagonale surmontée de six statues de prophètes, et protégée aujourd’hui par un édicule, malheureusement fermé, donc impossible de voir l’intérieur.

Comme souvent dans les monastères, le grand cloître de la Chartreuse, entouré de galeries formant un carré, comprend en son centre un point d’eau, la Fontaine de vie, symbole de la vie physique et spirituelle. Mais le vaste espace alentour étant affecté au cimetière des moines, ceux-ci ont l’idée, pour évoquer la mort et l’espérance de la vie éternelle, de placer au-dessus du puits ou de la fontaine une grande croix de pierre, portant le Christ mourant, avec à ses pieds, conformément au récit évangélique, la Vierge, Marie Madeleine et l’apôtre Saint-Jean. Le soubassement de ce calvaire est réservé à d’autres statues de personnages bibliques : des prophètes ayant prédit d’une façon ou d’une autre la Passion et la mort du Sauveur.

Fin de la promenade le long de l’Ouche, issue du Lac Kir, espace de détente incontournable pour les Dijonnais, nommé ainsi en hommage à son créateur (Félix Kir). Outre l’intérêt de l’exploitation du plan d’eau en lui-même, Félix Kir y voit un moyen de réguler le cours de l’Ouche, évitant ainsi les crues dont elle est coutumière.

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Langres

Je m’étais déjà arrêtée à Langres en 2013, mais je n’avais vu que les remparts de l’extérieur. Cette fois ci, je suis entrée dans cette sous-préfecture de la Haute-Marne en région Champagne-Ardenne, une des 50 plus belles villes de France, 12 tours, 7 portes et 3,5 km de remparts. La ville possède une histoire d’envergure nationale et une citadelle qui n’a cessé d’être occupée depuis l’Antiquité gauloise puis romaine. Le géographe P. Duval rapporte au XVIIe siècle qu’elle avait une réputation d’invincibilité : « La ville est dans une assiette si avantageuse et habitée d’un peuple si guerrier qu’elle passe pour la pucelle du pays. »

Denis Diderot est né à Langres en 1713, au n° 9 de la place qui porte aujourd’hui son nom. Il a vécu ses quinze premières années au n° 6 de cette même place où son père tenait une boutique de coutelier. «Pour moi, je suis de mon pays» disait-il. Le Pays de Langres s’honore d’avoir vu naître cet homme extraordinaire qui prit place, avec Voltaire et Rousseau, parmi les figures emblématiques du Siècle des Lumières.

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Monastère de Brou

Le Monastère Royal de Brou est un ensemble architectural rare a été bâti à grands frais par la très puissante Marguerite d’Autriche duchesse de Savoie, gouvernante des Pays-Bas bourguignons, marraine et tante de Charles Quint. Elle fit édifier l’ensemble en mémoire de son troisième époux Philibert le beau et pour respecter le vœu fait par sa belle-mère Marguerite de Bourbon.
L’église du monastère fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1862 !
Thomas Riboud (1755-1835), avocat lyonnais, député de l’Ain et membre du conseil des Cinq-Cents sauve l’ensemble de Brou de la destruction en le faisant déclarer « Monument national » par la Convention. Des fourrages et bottes de paille y furent stockés pour l’armée et à l’hiver 1793-94, le cloître abrite aussi le 1er Régiment de Hussards.
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Dijon

Sur la route entre Nancy et Lyon : Dijon !
Petit arrêt “moutarde” et bavardage sympa, puis courte déambulation dans la ville.
Il y a des explications détaillées sous chaque photo sur le site.

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En Bourgogne

De retour de Lyon, première escale à Pierre-de-Bresse. A chaque fois que je voyais le panneau sur l’autoroute, je me disais : “un jour, il faudra que je m’y arrête !”. Voilà, c’est fait !
Ce château renaissance classé, est construit en 1680. Il est niché dans un petit village. Les communs sont formés, de part et d’autre d’une grande cour rectangulaire, de deux corps de bâtiments oblongs, en brique, d’orientation est-ouest et précédés chacun, à l’ouest, par un petit pavillon. Une fois le premier pont franchi, on accède à une sorte de terrasse, limitée, au nord et au sud, par ces deux pavillons et à l’est par une grande grille de fer forgé. Dommage que le soleil n’éclairait pas ce lieu !

Ensuite, je me suis arrêtée à Saint-Jean-de-Losne, point stratégique. À cet endroit, la voie romaine entre Salins et Dijon, utilisée pour transporter le sel, franchissait la Saône. C’est en face, sur l’autre rive, à Losne, que se situait l’agglomération. Notre-Dame-de-Losne, un prieuré dépendant de Cluny s’y trouvait. Sa fondation remonterait, selon Mabillon, au VIIe siècle et elle était le siège d’un évêché. Son église restera cocathédrale de l’évêché de Chalon jusqu’au milieu du XVIIIème siècle. D’après A. Colombet, Saint-Jean-de-Losne n’était qu’une banlieue de Losne, et s’est développé grâce à la batellerie. Il explique ainsi la très petite taille de cette commune… L’église Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-de-Losne, construite aux XVème et XVIème siècle, mêle styles gothique flamboyant (chœur, transept) et Renaissance (nef et portail). La maçonnerie en brique est typique du Val de Saône, et sa toiture est couverte de tuiles vernissées polychromes, dans la plus pure tradition bourguignonne…”

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Dijon

Voilà la deuxième étape de mon retour de Lyon : Dijon. Ville maintes fois contournée par l’autoroute ! J’avais un double but : visiter la ville et aussi faire provision des spécialités locales : les pains d’épices de Mulot et Petitjean, et les moutardes qu’on ne trouve nulle part ailleurs. Que du régal…
Pour la visite de la ville, je suis allée chercher un petit guide bien fait, à l’office du tourisme. Et j’ai suivi “le parcours de la chouette“, emblème de la ville.
Je connais au moins 2 dijonnais qui vont scruter mon parcours. Ils vont pouvoir évaluer si j’ai bien “tout vu” et bien repéré. Un texte sous chaque photo la documente.

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De Bourgogne en Berry

La route se poursuit. Il fait beau, ce qui ne va pas durer, alors j’en ai profité à fond !
Passage par Epoisse, Vezelay, Nevers, et me voilà ce soir à Bourges, à la recherche de quelques souvenirs : un petit parc sur le côté de la cathédrale, d’où l’on avait une belle vue sur les contreforts. Déception, les arbres ont grandi et la cathédrale en pleine restauration est couverte d’échafaudages…
Cela me donnera l’occasion d’y revenir !
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Le château d’Epoisses

Le Tympan de la Basilique de Vezelay

La Loire à Nevers