Mulhouse

Je ne vais pas ici vous détailler l’histoire de cette ville. Ce serait trop long, et wikipédia le fait très bien !

Le nom Mulhouse est l’adaptation française du nom Mülhausen en allemand (Mühl : moulin et Hausen : maisons), soit les maisons du (ou au) moulin. Le blason de la ville représente une roue de moulin à eau.

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Place de la Réunion qui doit son nom à la réunion de la République de Mulhouse à la France en 1798. L’ancien Hôtel de ville et le bâtiment le plus célèbre de la ville. Le monument a été qualifié de “palais magnifique et tout doré” par Montaigne lors de son passage a Mulhouse en 1580.

Ancien poêle de la tribu des vignerons. Du 13ème au 18ème siècle, 6 corporations regroupées en 6 tribus (agriculteurs, bouchers, boulanger, maréchaux, tailleurs et vignerons) dirigeaient Mulhouse. Chacune avait sa maison appelée poêle, où elle se réunissait. Celle des vignerons date du 16ème siècle.

Mulhouse connaît un vrai renouveau des murs peints à partir du début des années 1980. La mairie dresse alors une liste des murs susceptibles d’être décorés et la grande aventure recommence : la ville voit ses murs se couvrir d’œuvres aux thématiques variées, souvent en forme de clins d’œil à son histoire. Ici, la fresque “Horizon Vertical”

Bergheim, Chemin des crèches

Bergheim se situe en Alsace entre Colmar au Sud et Sélestat au Nord. L’habitat se concentre, encore au début du XXIe siècle, essentiellement au-dedans d’un rectangle de 300 m sur 500 m, aux angles arrondis, déterminé par la double enceinte médiévale, laquelle a été conservée jusqu’à nos jours sur quasi toute sa longueur.

Le chemin des crèches propose un parcours original à la découverte de plus de 80 crèches artisanales créées par les habitants et les associations du village et mises en scène dans la cité, illuminée et décorée aux couleurs de Noël. C’est dans cette ancienne cité médiévale que les crèches sont les plus nombreuses en Alsace, représentations naïves ou véritables œuvres d’art, réalisées à base de différents matériaux.

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Ribeauvillé

Ribeauvillé est une petite cité très touristique établie au milieu du vignoble, et est une étape incontournable le long de la Route des Vins d’Alsace. Il faut voir sa Grand’rue bordée de magnifiques demeures à colombages, joliment fleuries à cette saison, les quartiers pittoresques, que surplombent les ruines des trois châteaux des comtes de Ribeaupierre. Ici, les témoignages du passé abondent. L’histoire de la cité est liée à celle de la dynastie seigneuriale des Ribeaupierre.

… extrait de Mon Grand-Est – En savoir plus https://mon-grand-est.fr/ribeauville-alsace/

De ses fortifications médiévales, la ville conserve encore aujourd’hui une partie de son mur de remparts et certaines de ses tours défensives, dont la « Tour des Bouchers » (du 13ème siècle, reconstruite au 18ème siècle), qui doit son nom à la corporation des Bouchers (chargée, en cas d’attaque de défendre la ville à partir de cette tour).

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Place de la Sinne et Fontaine Friedrich, sculptée par un enfant de Ribeauvillé en 1862

La Tour des Bouchers

Porte des Pucelles (1780). Le nom provient d’une erreur de traduction ancienne faisant allusion à la Statue de la Vierge installée dans la porte à l’origine.

Wildenstein

Me voilà dans la vallée de la Thur (rivière de 53,3 km qui se jette dans l’Ill). Depuis 1964, un barrage édifié à Kruth régularise son débit lors de la fonte des neiges. La retenue générée est connue sous le nom de lac de Wildenstein. Cette année les niveaux sont très bas du fait de travaux visant à créer une seconde retenue dans le fond du lac et à vérifier l’étanchéité du barrage. Malgré tout, en amont la Thur est quasi sèche…

En arrière plan de la première photo, une “butte”, le Schlossberg. A son sommet un chemin escarpé mène aux ruines du Château de Wildenstein construit vers 1312. Un tunnel d’accès y est creusé à même le roc. Le château a été détruit en 1644. Depuis le haut, belle vue sur Kruth et sa vallée glaciaire.

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Le bout du lac à sec et le Schlossberg

Le tunnel d’accès au château

Kruth dans la vallée de la Thur vue depuis les ruines du château

Cascade du Heidenbad

La Thur prend sa source au pied du Rainkopf à 1200 m d’altitude. À la cascade du Heidenbad, la Thur se jette du haut de rochers (24m). La cascade du Heidenbad qui pourrait être traduit par la cascade du “bain des païens” tire son nom des marmites de géants présentes le long de la chute d’eau. Le débit est très faible, mais heureusement existe encore car une partie de la cascade est alimentée par des bassins à poissons en amont. Le Heidenbad signifie “Bain des païens”. Ce nom aurait été inspiré par l’existence de marmites de géants en haut de la cascade. Leur aspect insolite a certainement favorisé l’apparition de croyances et légendes dont on ne connait plus les origines. En chemin des rochers rabotés par les anciens glaciers de cette vallée, et une jolie fontaine dans un tronc de sapin.

Je reviendrai lorsqu’il y aura plus d’eau, car on devine bien les traces à gauche de la cascade

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Hartmannswillerkopf

Séquence “mémoire” au Vieil Armand, sur le site emblématique du Hartmannswillerkopf. Il est l’un des quatre monuments nationaux de la Première Guerre Mondiale, et un des mieux conservés de nos jours. Il relate une des batailles les plus meurtrières qui eut lieu en France.

Surnommé « la montagne de la mort » ou « la mangeuse d’hommes », ce site a été le théâtre de terribles combats. Sur ce promontoire qui s’avance à 956m d’altitude au-dessus de la plaine d’Alsace, 30 000 hommes – français et allemands – ont été broyés sous un orage d’acier. Des deux côtés des tranchées, on se disputait durement ce poste d’observation stratégique. Rien qu’en 1915, le sommet changea quatre fois de camp. Les combats continueront pendant toute la guerre.

De nombreux bâtiments, tranchées et installation de guerre sont toujours en place. La balade pour les découvrir est émouvante.

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Turckheim

En 743, la ville est citée pour la première fois dans la charte de Wissembourg comme villa viticole.
Blottie au pied d’un vignoble réputé “Le Brand”, Turckheim a su préserver son caractère moyenâgeux avec trois portes et d’importants vestiges du mur d’enceinte.
Han sori zu Fir und Liacht” (Prenez soin de l’âtre et de la chandelle) : telle était la recommandation que le veilleur de nuit adressait à ses concitoyens lorsqu’il entamait son service. Elle était d’ailleurs la raison d’être de cet emploi municipal : éviter les incendies. Le dernier veilleur de nuit de Turckheim sera Mathias JAMM, qui prit la relève de son père Joseph JAMM (veilleur de 1873 à 1920) avec son frère Auguste, décédé lors des combats de la libération de la Poche de Colmar. Les progrès des temps modernes, la généralisation des installations électriques notamment, signeront son arrêt de mort. En 1953, la société d’histoire décide de remettre ce personnage à l’honneur, en assurant des rondes. Depuis plus de 50 ans, du 1er mai au 31 octobre, le chant du veilleur résonne à nouveau dans les rues de la vieille Cité à l’occasion de la ronde de 22 heures pour la plus grande joie des habitants et des visiteurs. Aujourd’hui, ils sont trois à avoir pris la relève et à se relayer au cours de la saison touristique.

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