KZ #4 Charyn Canyon

Lever de bonne heure et retour au Lac Kolsaï pour des prises de vue mieux orientées sous le soleil, et mettre le cycliste au début de son parcours.
Je prends donc le volant du 4×4 pour 64 kms. Je connais la piste, nous l’avons empruntée la veille. J’en profite pour m’arrêter et “explorer” quelques villages : mosquées, yourtes, etc.
Je repasse le volant à Pascal qui a terminé sa belle performance sous le soleil.
Nous allons alors rejoindre le Charyn Canyon long de 80 km creusé par le fleuve Charyn, près de la frontière chinoise. Il se trouve au sein du Parc national de Charyn qui a été créé en 2004. Une de ses sections s’appelle la Vallée des Châteaux du fait des formations rocheuses inhabituelles. Ce n’est pas le Colorado, mais les falaises font bien une centaine de mètres de hauteur C’est vraiment splendide ! On l’admire par le haut, puis nous descendons une piste assez raide, pour se trouver au pied des falaises, qui, vues du bas, sont encore plus impressionnantes !
Nous faisons une belle pause au bord du torrent, avant de refaire les kms qui nous séparent de la maison.

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KZ #3 Steppe, Kaindy, Kolsaï

C’est le week-end ! Départ pour deux jours d’aventures et découvertes dans les steppes et le Kazakhstan authentique. Le pays est grand, il ne faut donc pas avoir peur des kilomètres.

La sortie d’Almaty paraît interminable. Une circulation dense, sur une route large (4 voitures) sans matérialisation. Des camions, des voitures de toutes sortes, dans tous les états, des conducteurs de toutes compétences, des policiers bien postés… des ânes qui tirent des charrettes en bois, chargées de voyageurs ou d’herbe ou de foin. Bref, une ambiance !
Les villages se succèdent. Ils sont tout en longueur, de chaque côté de la route. C’est le marché presque partout, beaucoup de légumes, mais aussi des installations frigorifiques bricolées pour des boissons fraîches, de l’essence en bidon, du lait dans des bouteilles de coca à l’ombre, etc.

Enfin, nous voilà entrés dans la steppe. Paysages incroyables, immenses, plats, secs, couverts de végétaux rabougris. Au loin les contreforts des chaînes montagneuses de Tien Shan. la route est plus étroite, toute rapiécée. De temps en temps, un arrêt de bus, au milieu de nulle part. Le 4×4 est le bienvenu, voire indispensable, pour la suite du périple.

Après avoir passé le canyon de Kokpek, petit arrêt exploration sur une partie moins plate. La végétation est vraiment rabougrie.
Après une première découverte du Charyn Canyon (point de vue touristique), la route continue, droite sur des kms qui se comptent en dizaines. On n’en voit pas le bout.
Nous voilà arrivés à l’approche du lac Kaindy, et pour y accéder : péage !

Long d’environ 400 m, profond de 30 m, ce lac a été créé à la suite d’un glissement de terrain qui a barré le cours d’une rivière. La surface du lac est trouée par les troncs d’épicéas de Schrenk morts.
Nous reprenons la route (ou plutôt la piste), pour aller au Lac Kolsaï, lui aussi, formé à cause d’une coulée de terre qui a obstrué la vallée. Le site est sauvage et magnifique.

Le soir venu, nous rejoignons Saty, lieu du gîte, chez l’habitant à l’accueil chaleureux. Je suis ravie de cette expérience.
Nous sommes contents de se reposer pour être en forme le lendemain.

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La steppe

Arrêt exploration

Les épicéas du lac de Kaindy

Près de Saty

Près de Saty

Près de Saty

KZ #2 Medeu et Schymbulak

Découverte de la vallée de l’Esentai.
Medeu est une station de sports d’hiver kazakhe, essentiellement connue pour sa patinoire en plein air, à 17 km du centre d’Almaty.
Située à 1691 m au-dessus du niveau de la mer, dans la chaîne de l’Alataou qui limite l’horizon au sud d’Almaty, la patinoire dispose d’un système perfectionné de maintien constant de la température de la glace et du taux d’humidité de l’installation. Cet équipement a permis au Kazakhstan de proposer sa candidature aux Jeux olympiques d’hiver de 2014, sans succès.

Shymbulak est une station de sports d’hiver située à 5 km au sud de Medeu. Ici et partout au Kazakhstan, les résineux sont des épicéas de Schrenk; Ils sont haut et leurs branches sont très courtes, ce qui leur donne une forme très verticale.

De là, part une piste qui permet de monter encore plus haut dans la vallée, pour atteindre le fond du cirque à 3400 mètres. Trajet inoubliable ! Et que c’est beau !

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KZ #1 Présentation

KZ ! Le Kazakhstan, j’y suis allée !

Pour le décrire, voilà des extraits “allégés” du site Welcome to Almaty

Le Kazakhstan est le neuvième plus grand pays au monde, et le plus grand pays enclavé, le 5ème relief du monde, avec des paysages des plus divers : les montagnes de la chaîne du Tien Shan (La Montagne Céleste), la steppe, les petits villages perdus, les grosses villes dont Almaty, où j’ai séjourné.
Son histoire est riche et très ancienne. le Kazakhstan est le pays d’origine génétique de la pomme, de l’abricot et de la tulipe.
C’est la dernière des anciennes républiques soviétiques à déclarer son indépendance (1991). Les bonnes relations avec l’Union soviétique mais aussi avec l’Occident et la Chine (très importante voisine), ont été conservées. Depuis, l’économie s’est bien développée. Le Kazakhstan a toujours été un itinéraire depuis les premiers temps du commerce (dont celui de la soie), et le reste encore aujourd’hui.

Le pays a une population d’environ 16,7 millions, majoritairement musulmane (70%), et tolérante avec les 30% restant, principalement des chrétiens.
Le russe et le kazakh sont les deux langues du pays. Le 14 décembre 2012, le Président a ordonné l’adoption de l’alphabet latin pour la langue kazakhe en 2025. L’opération de “latinisation”, devrait aider au développement global du pays et consolider son indépendance.

En dehors d’Almaty, ville très moderne de 1.5 millions d’habitants, l’habitat est composé de petites maisons de un étage, assez simples, mais très souvent décorées, et on peut encore observer les yourtes, tentes avec une ossature démontable en bois recouvert de feutre.

Le climat est continental. Très froid l’hiver et chaud l’été. A Almaty, c’est plus tempéré, mais il a fait 35°C pendant mon séjour en juin, et comme partout, la chaîne montagneuse très proche génère des orages. Dans les steppes la pluie n’est tombée qu’une fois depuis le début de l’année.

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Mornas

Là-haut, sur la butte de 137m, se dresse une forteresse depuis le XIème siècle.
Une forteresse n’est pas habitée par un Seigneur ni un village. Sinon, ce serait un château fort. Une forteresse est construite pour défendre un lieu. A Mornas, 30 hommes seulement y étaient présents. Dans l’antiquité, il s’agissait en premier lieu de surveiller le fleuve, où la navigation permettait d’éviter les chemins trop dangereux pour les voyageurs.
La place-forte joue un rôle important de défense lors de la Guerre de 100 ans, notamment contre les « compagnies » de routiers qui ravagent le pays à plusieurs reprises. Sa restauration est entreprise à partir de 1977 sous l’impulsion de l’association des « Amis de Mornas ». La réhabilitation se poursuit encore aujourd’hui, et de nombreuses animations et reconstitutions sont proposées pendant la période estivale notamment.
Les restes de la forteresse de Mornas ont été inscrits au titre des monuments historiques dès le 20 mai 1927.

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Le Mont Faron

Le site du Faron, classé depuis 1991, reste la montagne phare des Toulonnais. Son nom viendrait de farots : anciennes tours de guet d’où l’on émettait des signaux lumineux pour prévenir d’un danger. Les autres monts toulonnais, Caume, Baou, Coudon et Gros Cerveau l’entourent comme pour mieux le mettre en valeur. Il domine la ville de ses 584 m d’altitude, et la route pour y accéder est fantastique !
La vue est prodigieuse sur la rade et toute l’agglomération de Toulon. Un mémorial sur le débarquement en Provence présente un bel intérêt historique.
La pinède du Mont Faron est caractérisée par ses arbres collés par deux qui semblent pousser dans des petites dépressions. Certains ont été plantés par les bagnards de la prison de Toulon.
De là-haut, j’ai pu repérer tous les lieux que j’avais découvert lors de ma semaine de balade. Ce fut donc une belle conclusion pour mon séjour !

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Depuis le fort de Six-Fours

Le fort de Six-Fours est un ouvrage militaire construit en 1875, interdit au public, et bâti sur une colline surplombant la ville de ses 210m et sur les ruines du village primitif que les habitants ont progressivement abandonné au 18ème siècle pour aller s’installer dans la plaine.
Du vieux village, il ne reste plus que la collégiale, dont l’origine attestée remonte au IVème et Vème siècle.
De cette colline, on a une vue magnifique sur Toulon et son Mont Faron, d’un côté, et de l’autre, sur la baie de Sanary, jusque La Ciotat et même l’ile de Riou en face de Marseille.

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Cassis, la route des crêtes

La dénomination route des Crêtes est reprise dans de nombreuses régions pour désigner une route touristique offrant de nombreux points de vues.

Véritable itinéraire bis pour amoureux de grands panoramas, de liberté et de vertige, celle-ci relie Cassis à La Ciotat, en parcourant le Cap Canaille. De nombreux points de vue permettent d’admirer la côte découpée par les falaises des calanques.
Il parait que deux fois par an, en février et en octobre, le coucher de soleil laisse apparaître le Mont Canigou, pourtant 260 km plus loin.

A Cassis, je suis allée me balader sur le Chemin du Petit Prince, et j’ai atteint le Cap Cable par le haut et sa Chapelle du Bon Voyage, d’où on peut admirer la calanque de Portmiou. “Chemin du Petit Prince”, car c’est ici que Saint-Exupéry a achevé “sa marche vers Dieu” en 1944.

Les falaises de la calanque ont été exploitées pour le calcaire (fabrication de la chaux), par Solvay de 1900 a 1981 mais aussi pour la “Pierre de Cassis” utilisée en construction pour sa qualité. Elle a été choisi pour le socle de la statue de la liberté à New York.

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