Petit retour arrière sur le dernier séjour, avec quelques articles encore.
Aujourd’hui, parlons du Galibier. Sujet que certains d’entre vous aurons peut être vu hier soir à la télé.
Le Grand Galibier est un sommet des Alpes françaises à la limite des départements de la Savoie et des Hautes-Alpes. Abrupt talus de pierrailles, il culmine à 3 228 m d’altitude et surplombe le fameux col du Galibier.
Ce col, situé à 2 642 m d’altitude, est le cinquième plus haut col routier des Alpes françaises. La route est construite à partir de 1880, et est achevée par le percement du tunnel sommital en 1891.
Avant 1976, le tunnel était le seul point de passage au sommet, à une altitude de 2 556 m. À cause de sa vétusté, le tunnel a été fermé en 1976 (réouvert en 2002, mais interdit aux cyclistes). Un nouveau tracé a alors été construit, franchissant le col topographique et ajoutant sur chaque versant 1 km de route nouvelle à près de 10 % de moyenne.
Le col du Galibier a été franchi au total à 59 reprises par le Tour de France, ce qui en fait le col alpestre le plus souvent emprunté par l’épreuve.
Il fait partie de la Route des Grandes Alpes, itinéraire qui relie Thonon Les Bains à Nice.
La montée a été un enchantement, la vue à 360° depuis la table d’orientation, permet de mesurer l’altitude où l’on se trouve par rapport aux chaînes environnantes. On est tout petit dans la nature…
Voyage
Serres
Au coeur des Pays du Buëch, le village de Serres est un peu comme la Belle au bois dormant, beaucoup de touristes passent au pied de la Pignolette, sans entrevoir le charme secret du vieux village.
Les façades en étages donnent l’impression de se pencher les unes par dessus les autres pour regarder le Buëch cascader à leurs pieds avant de filer vers Sisteron à 34 km. Quand on pénètre dans la cité, c’est l’enchantement : la placette à arcades, les fenêtres et façades sculptées dont celle de la maison du connétable de Lesdiguières, le quartier de la côte, les portes anciennes, l’église romane Saint-Arey du XIIe siècle, tous les souvenirs que les guerres de religion ont laissé, l’actuel hôtel de ville de style Renaissance, également maison natale du savant géographe, Alexandre Corréard (1788-1857) rescapé du Radeau de la Méduse, célèbre tableau peint plus tard Théodore Géricault.
À Serres, l’arbre de la Liberté en 1875 était un peuplier autour duquel on dansait en chantant : « Le peuplier peut plier. Le peuple lié ne peut pas plier. »
La ville doit son nom à sa position, à l’extrémité d’une crête rocheuse (un “serre”). Ce dernier barre, à son débouché aval une cluse, d’ailleurs formée par deux étroitures successives, que franchit là le cours du Buëch. Cette explication technique est détaillée sur l’excellent si de geol-alp.com
C’est aux environs de cet endroit que j’ai passé la 3ème partie de mon séjour. Et j’y ai vu le Büech bien sage, et beaucoup moins sage après les pluies.
Col des Tourettes
Le col des Tourettes (1 126 m), site habité à la préhistoire comme l’atteste des fouilles archéologiques, permet d’accéder à la vallée de l’Oule au sud du département des Hautes Alpes à la limite de la Drôme. Cette vallée au nord du Parc naturel régional des Baronnies Provençales, est dominée par le chaînon des Arches et séparée, du val de L’Épine par la crête Maraysse.
La descente dans la vallée au sein de laquelle se trouve Montmorin offre de magnifiques panoramas avec la Crête des Aiguilles et la Crête des Escassauds.
Au Rocher de Beaumont
1540m d’altitude. Un des plus célèbre belvédère sur le pays du Buëch. Tout le long des crêtes de l’Eyglière, superbe panorama à 360° sur la Montagne de Céüze, le Plateau de Bure, la Montagne de Lure ou même le Mont Ventoux.
Et toujours mon gentil guide particulier et son toutou… pour m’emmener à cet endroit au coucher du soleil.
Et toujours difficile de trier les photos…
Abbaye de Boscodon
Fondée à 1150m d’altitude, entourée de montagnes et de forêt, l’Abbaye a enfin retrouvé son vrai visage, après 40 ans d’une restauration acharnée gérée par l’Association des amis de l’abbaye.
L’Abbatiale, dont la construction commença en 1140, fut à son époque la plus grande de la région.
Elle est proche de l’art cistercien primitif. Son architecture de pierre blonde frappe par son dépouillement, sa pureté, la luminosité et la simplicité de sa nef unique.
Le cloître, presque entièrement détruit a été restauré.
Retour par le château de Crots et la belle vue sur la vallée de la Durance.
Embrun
On l’appelait déjà la Nice des Alpes pour son soleil… il ne manquait pus que la mer, qui est arrivée avec l’une des plus importantes retenue d’Europe, l’immense lac de Serre Ponçon.
La belle Cathédrale, jadis Bergère de la Durance, est juchée sur le Roc, promontoire de 80m de haut.
Ancienne cité archiépiscopale, Embrun s’étale le long de la vallée de la Durance, et plusieurs montagnes et cols, à l’ouest de la ville, culminent à plus de 2 000 mètres.