Canal de jonction de Nancy

Le canal de jonction de Nancy, est un petit canal (seulement 10kms), qui relie la canal de la Marne au Rhin et le canal des Vosges. Il commence à Messein, traverse Ludres, Fléville et Nancy pour arriver à Laneuveville-devant-Nancy à l’écluse 46.

Un peu de révision sur les canaux et le canal de l’Est en particulier. Il se divise en deux parties. Au Nord (au Nord du canal de la Marne au Rhin), il s’appelle le canal de la Meuse, et au sud, le canal des Vosges. Pour mieux comprendre, aller voir cette carte, ici, ou mieux encore, ICI, page 2.

Assez peu connu, mais très joli à parcourir à vélo, surtout en automne !

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La véloroute Charles le Téméraire

Cette fois ci, balade vélo sur la Véloroute Charles le Téméraire.

Rappel historique ultra rapide : Charles le Téméraire est né au Palais des Ducs de Bourgogne à Dijon. Maître de l’Etat Bourguignon, son souhait le plus ardent sera de joindre en un royaume d’un seul tenant, ses terres des deux Bourgognes (ou « pays de par-delà ») et ses possessions du nord, Picardie, Artois, Boulonnais, Flandre et autres Pays-Bas bourguignons (ou « pays de par-deçà »).
Entre les deux, la Lorraine et le Duché de Bar ! qu’il essaie de conquérir à partir de 1475.
Après un siège d’un mois, Charles entre dans Nancy le 30 novembre. Le 18 décembre, il annonce aux Lorrains qu’il fera de cette ville sa capitale, laissant entendre qu’elle sera celle de son royaume.
En octobre 1476, avec une armée reconstituée vaille que vaille, Charles le Téméraire qui veut toujours sauver le trait d’union lorrain entre les Bourgognes et ses États du nord, remet le siège devant Nancy, reprise entre-temps par le duc René II de Lorraine. Là, refusant de se replier en son duché de Luxembourg, il trouve la mort le 5 janvier 1477 lors de la bataille se déroulant au sud de la ville.

Les véloroutes : par une Circulaire en date du 31 Mai 2001, intitulée “Mise en oeuvre des volets régionaux du schéma national”, l’Etat a incité les Régions à développer les Véloroutes et Voies Vertes (VVV) dans le cadre de schémas régionaux. Le schéma régional des VVV de Lorraine a retenu l’itinéraire européen “Charles le Téméraire” ou “Moselle-Saône”. De la Belgique vers la Bourgogne, ou du coeur de l’Allemagne vers le Sud de la France, en passant par la Lorraine : Sierck les Bains, Thionville, Metz, Pont à Mousson, Nancy, Epinal, puis le canal des Vosges vers la Franche Comté. Pour une bonne partie, les territoires de Charles le Téméraire…
Modestement, nous avons parcouru 10 kms de cette route, entre Metz et Corny, en passant par Jouy aux Arches, en bordure de la Moselle et des étangs d’Outre-Moselle.

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Metz médiévale

Balade en vélo, et découverte de belles promenades dans Metz. Passage par le Parc de la Seille et son obélisque. Oeuvre d’art de onze tonnes et vingt cinq mètres de haut qui porte le nom de “Flamme de la Liberté”. Cet obélisque a été offert à la France par une chaîne de télévision japonaise en signe d’amitié franco-japonaise. Le Japon possède le même.

Après une vue sur Plantières Queuleu, et le Centre Pompidou, nous voilà devant la Porte des Allemands. Véritable petite forteresse, avec ses tours, ses créneaux en mâchicoulis, elle doit son nom aux chevaliers teutoniques qui avaient fondé un hôpital à proximité. Sa construction fut entreprise en 1230, avec l’édification d’une première porte, orientée vers le centre ville et formée de deux tours relativement étroites. Elle fut encore renforcée par la construction en 1445 de deux nouvelles tours, plus imposantes, dotées de nombreux éléments d’architecture militaire afin de contrôler l’accès au pont qui enjambe la Seille. Exemple unique en rance de pont fortifié.

Nous poursuivons par le parcours qui emprunte le chemin des corporations en bordure de l’enceinte fortifiée du 13e siècle. L’enceinte médiévale de 7 kms comprenait 38 tours et 18 portes, entretenues chacune par des corporations de différents métiers.

On passe ensuite devant l’île du Petit Saulcy et le Temple de style néo roman rhénan, construit début du XXème siècle.
Fin du circuit par le sympathique Quai des Régates. Bonne promenade !

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Coblence

A l’origine camp romain établi en l’an 9 avant JC, au confluent du Rhin et de la Moselle, Coblence (du latin “confluentia”) a su tirer parti de sa situation géographique privilégiée pour s’enrichir et se développer. Gravement endommagée au cours de la seconde guerre mondiale, puis reconstruite, elle fait aujourd’hui figure de petite cité dynamique.
“Le Coin allemand” (“Deutches Eck”) est le lieu de confluence de la Moselle avec le Rhin. Du sommet du socle de la statue qui supporte Guillaume 1er (“Wilhem dem Grosse”), on a une belle vue sur la ville et la rive droite du Rhin, dominée par la forteresse d’Ehrenbreitstein. On peut atteindre celle ci par un téléphérique qui fait traverser le Rhin. Bien sympa !
La ville se parcourt à pied facilement, et on y découvre la juxtaposition d’architecture traditionnelle et moderne.

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Le Rhin

Toute l’Allemagne est réputée pour ses nombreux châteaux. Pourtant, le Rhin romantique, région clé de l’empire allemand au moyen âge, occupe une position exceptionnelle. Ici se dressent une multitude de forteresses et châteaux importants. Tous sont loin d’être en ruine malgré les guerres, les destructions, les incendies et négligences. L’intérêt prêté aux ruines est né à l’époque du romantisme. En 1774 déjà, le château de Lahneck incita Goethe à écrire son poème “Geistesgruss”. C’est peu après 1800 que sonna l’heure de naissance du tourisme rhénan. Depuis 2002, la vallée fait partie de la liste du patrimoine de l’UNESCO. Le Rhin est aujourd’hui la voie de transport fluvial la plus importante et le cours d’eau le plus beau et pittoresque d’Europe.

Toutes les photos de cette partie du voyage sont ici, ou alors, par petits bouts dans les descriptions qui suivent !

Bacharach
Une petite ville délicieuse, vieille de plus de 1000 ans, aux maisons à colombages. Les fortifications de la ville comportent 16 tours. Sur un sommet au dessus de la ville se situe la forteresse Stahleck, détruite par les français en 1689.

Boppard
Fondée par les romains (vestiges d’un oppidum), cour de rois francs, ville impériale jusqu’en 1312. La ville présente une belle place, l’église Pfarrkirche et celle des carmélites , très intéressantes.

Le Rhin et ses coteaux
Météo grise, mais parfois de beaux rayons de soleil, et avec l’automne naissant, les vues colorées étaient agréables. Un peu de vignes sur les coteaux, mais beaucoup moins que dans la vallée de la Moselle. On voit passer les gros navires marchands avec des chargements inhabituels comme des voitures.

Loreley
Un rocher à pic, haut de 132m qui a fait l’objet de nombreuses légendes, qui commencent en 1801, avec le poète Clemens Brentano qui raconte l’histoire d’une jeune femme incroyablement belle qui brise le cœur de tous les hommes. Par la suite, poètes, écrivains, compositeurs, peintres et sculpteurs s’approprient cette prétendue “légende allemande” pour en faire des centaines d’adaptations. La version la plus connue est sans doute le poème de Heinrich Heine, écrit en 1824 et mis en musique par Friedrich Silcher en 1837. Quand le niveau du Rhin est bas, on peut voir les récifs dangereux des “Sieben jungfrauen”. Selon une autre légende, sept jeunes femmes aux coeurs durs auraient été transformés en rochers.

Pfalzgrafenstein
Sur une île, un ancien château fort du 14ème siècle, était poste de douane.

Rhens
Les maisons à colombages de cette localité sont incroyablement “tordues” et tiennent debout. Impressionnantes ! Une belle fontaine trône sur la petite place du village. Beaucoup de fontaines mettent scène des personnages de ce type, dans pratiquement tous les villes de la région.

Rudesheim
De Rudesheim, on retiendra le monument “Niederwalddenkmal” érigé en 1883 pour commémorer l’unification de l’Allemagne en 1871. Haut de 37m, et situé à 225m au dessus du Rhin, il permet une belle vue panoramique sur la vallée. A ses pieds, un bas-relief en bronze réunit autour de l’Empereur Guillaume 1er, le chancelier Bismarck, les princes allemands, et les corps d’armée. Pour en savoir plus, lire ici : wiki

Sankt Goar et Rheinfels
Ville fondée au 6ème siècle par Saint Goar, Saint Goar constitua la plus forte place guerrière du Rhin. Le Burg Rheinfels fut construit en 1245 pour percevoir des droits de douane. Il fut détruit par les français en 1796…

Stozenfels
Construit au 13ème siècle, détruit par les français en 1689, ce vaste château fut reconstruit à grand renfort de créneaux pour Frédéric Guillaume IV en 1842, dans un style néogothique inspiré des manoirs anglais.




La Moselle

Escapade en Allemagne pendant quatre jours. Les journées furent bien remplies. La Vallée de la Moselle pour commencer, puis Coblence et la vallée du Rhin romantique.
Première étape, la Moselle.
Au cours des siècles, elle a dû venir à bout de bien des obstacles. Il en résulte des méandres et des détours idylliques, dont les bords offrent des kms de vignobles (Riesling, Elbling, etc.). Profitant des pentes escarpées, ce paysage fut aussi une situation privilégiée, sur le plan stratégique, pour la construction de châteaux, construits la plupart du temps par des vassaux du roi, contrairement à ceux du Rhin, construits par la noblesse. Malheureusement de nombreux châteaux furent détruits par Louis XIV au cours de la guerre de succession du Palatinat (1688-1697). Ils furent péniblement reconstruits et rénovés.
En dehors des châteaux, les villages présentent de très belles maisons à colombages, des enseignes magnifiques, des backereï aux somptueuses pâtisseries, des Metzgerei championnes d’Europe de la charcuterie. Sur la route d’innombrables Weingut (caves du célèbre vin de Moselle). Une véritable ambiance, malgré la météo maussade et parfois des témoins d’inondations sur les maisons, assez impressionnants !

Toutes les photos de cette partie du voyage sont ici, ou alors, par petits bouts dans les descriptions qui suivent !

Neumagen-Dhron
Des trouvailles archéologiques datant du temps des romains attestent du vignoble le plus ancien d’Allemagne. C’est en particulier ici que fut déterré le Weinschiff romain, qui avait été à l’origine la pierre tombale d’un négociant en vin. Cet exemplaire est une réplique, l’original est exposé au Musée régional rhénan de Trêves.

Bernkastel-Kues
Bernkastel-Kues est l’union de deux communes situées de part et d’autre de la Moselle. De jolis bâtiments à colombages, et sur la colline, les ruines du château de Landshut duquel une belle vue panoramique sur le méandre de la Moselle.

Erden Starckenburg Reil
La route traverse des villages typiquement mosellans, ponctuée de magnifiques vignobles, de cadrans solaires plaqués sur les rochers qui ont donné leur nom à des crus illustres : Wehlen, Zeltingen…

Zell
Ce n’est qu’en 1978 par la découverte de thermes que l’ont fut assuré de l’origine romaine du lieu. La tour Bachturm et la tour Pulverturm à créneaux sont les témoins de la fortification au Moyen âge de la ville. Sur une fontaine se trouve le signe des vignobles de Zell : le chat noir.

Marienburg
On ne voit pas le château, car en fait c’est la vue fantastique depuis ce château qui est intéressante. Des vignes sur des pentes incroyables, et des vignerons qui vendanges, et la moselle et le méandre autour de Punderich.

Beilstein et Burg Metternich
Découvrir la Moselle passe par Beilstein. Etroites ruelles tortueuses et entêtant parfum de vin émanant des vieilles voûtes. Surplombant la ville, les ruines du château Metternich offrent une vue étendue sur la vallée de la Moselle.

Cochem
Le château de Cochem a toujours fait l’objet de batailles jusqu’à ce que le roi Konrad III le déclare château impérial. Un négociant berlinois fit l’acquisition des ruines dévastées fin 17ème siècle et le fit reconstruire. Le château de Cochem est plus qu’un château. C’est le plus grand fort sur la colline de la Moselle. La ville s’offre à ses visiteurs au travers de ses places et rues animées. Maisons à colombages historiques, place du marché, hôtel de ville baroque sont des témoins de l’architecture médiévale.

Kobern-Gondorf
Au dessus de Kobern se trouvent deux ruines de château au milieu des vignobles. Il ne reste du château du haut et du château du bas que quelques pans de murs. Cependant la chapelle Mathias, se trouvant à Oberburg, a été entièrement rénovée et date de la fin de l’époque romane.

Alken et Thurant
Petit château au bord de la Moselle, Alken et les deux donjons du château de Thurant facilement reconnaissable, et la moselle dans ses méandres.





Défilé de Straiture

Creusé par l’érosion glacière, sur la commune de Ban-sur-Meurthe-Clefcy, à quelques centaines de mètres à l’ouest du Grand-Valtin, le Défilé de Straiture est classé site Natura 2000. Il abrite les plus grands et les plus beaux épicéas d’Europe, vieux de plus de deux siècles, pouvant mesurer jusqu’à 50 m de haut. Leurs cocottes étaient cueillies pour en récupérer les graines. Il est enfermé entre deux montagnes boisées, hautes de 1000 mètres, couvertes de roches granitiques de toutes formes et de toutes dimensions. On voit, d’un côté, une immense coulée de roches granitiques et, de l’autre, des sapins géants qui s’élancent sur les pentes à pic de la montagne.
Le 14 mai 2015, une tornade a dévasté une partie de la forêt, sur un km environ. Voir les photos ici.
Dans le défilé de Straiture se trouve la scierie du Lançoir, un ancien haut-fer hydraulique, inscrit aux Monuments historiques en 1997, seule scierie restant dans cette vallée, 14 autres ayant été incendiées lors de la 2ème guerre mondiale. Leur installations avaient été facilitées grâce à la Petite Meurthe, rivière de ce défilé. Cet été, il y avait des endroits où elle était à sec !



Petit Ballon

Le Petit Ballon est un ballon des Vosges, pas si petit que cela : 1272m (Grand Ballon 1424m). La petite route qui y accède est très sympa avec ses montées et ses virages. Le tour de France est passé par là en 2014, et Alberto Contador y chuta dans la descente ! Du sommet, qu’il faut grimper à pied par une pente très raide, au milieu des troupeaux en liberté, on a une vue circulaire de la chaine du Hohneck au Nord, et celle du Grand Ballon au Sud. Un peu en contre bas, se trouve le Steinberg que j’irai explorer une prochaine fois. Il parait qu’il y a des mégalithes, d’où sont nom : “montagne de pierre”.

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