Myans

Je vous ai déjà parlé du Mont Granier et de sa fragilté (photo montrant son éboulement de 2016).

En 1248 son effondrement par 500 millions de m3 de terre et de roches a recouvert tous les villages se trouvant sur sa coulée. Selon la légende les éboulements se seraient arrêtés à la porte de l’oratoire de Myans où des moines se trouvaient en prière. Ils entendirent les démons disant : “Nous ne pouvons pas, la Noire nous en empêche”. La Noire désignant la Vierge Noire de l’oratoire. Une église fut construite et devint un lieu de pèlerinage très fréquenté. Le clocher fut restauré en 1850 et surmonté d’une grande statue de la Vierge en bronze doré

La zone d’épandage de l’éboulement fait environ 23 km2, 7,5 km x 6,5 km environ. Cette zone, appelée les abymes de Myans à cause de la forme bosselée qu’a pris le terrain, est utilisée depuis le début du XIVe siècle pour la culture des vignes (Apremont (AOC) et Abymes (AOC)).

Cliquer sur une photo pour voir la série.

Allevard

Petite incursion en Isère dans le Massif de Belledonne, à Allevard. Pas grand chose à dire, si ce n’est que la vue à 360° au sommet Les Plagnes (2100m) est à couper le souffle.

Du Vercors aux Mont Blanc, en passant par la Chartreuse, les Bauges, Les Bornes, Les Aravis. Et devant, Aix les Bains, son lac et la Montagne du Chat.

Cliquer sur une photo pour voir la série.

Crêt de Chatillon

Suite de la découverte des sommets du Parc Naturel Bauges.

Arrêt au Crêt de Chatillon (1699m), sommet du Semnoz. Les cartographes romains baptisèrent la montagne « Saumon » à cause de sa forme qui leur rappelait celle de ce poisson.

Le Semnoz est formé d’un anticlinal de calcaires urgoniens long de 16 kms. Géologiquement, c’est un typique mont jurassien. À l’exception du plateau sommital, le Semnoz est complètement boisé et les forêts sont exploitées.

La station de ski, officiellement dénommée « stade de neige », se veut une des plus écologiques, car la majorité de sa clientèle est une clientèle de proximité et il n’y a pas de canon à neige.

Gravi une seule fois par le Tour de France, en 2013.

Une fois de plus, un panorama 360° sur les Alpes. Je me suis régalée.

Cliquer sur une photo pour voir la série.

De gauche à droite, en arrière plan : Les Aravis et la Pointe Percée, le Mont Blanc. A premier plan, le Veyrier, la Tournette. Lac Annecy en contrebas

Vue vers les Bauges et la Chartreuse

Mont Revard

La montée au Mont Revard a été choisie 4 fois comme passage du Tour de France. Classée en 1ère (parfois 2ème) catégorie, c’est dire si ça grimpe ! A l’arrivée, joli panorama 360° sur les Alpes : Mont-Blanc, Vanoise, Belledonne, Charteuse, Bauges et de l’autre côté le lac du Bourget, Aix, le Mont du Chat, le Jura. Plein les yeux depuis un belvédère construit au dessus du vide…

J’y étais de bonne heure. Du coup, beaucoup de brume !

Cliquer sur une photo pour voir la série.

Le Belvédère

Le Mont du Chat et Aix-les-Bains à ses pieds, dans la brume du matin

Chartreuse

Changement de massif. Aujourd’hui me voilà dans celui de la Chartreuse, qui accompagne les moines chartreux depuis le 11ème siècle.

Beaucoup de ressemblance avec ses voisins des Bauges et du Vercors. De grandes falaises calcaires, tranchées par les cours d’eau qui y ont creusé des gorges.

Ces falaises sont fragiles. Une particulièrement, celle du Granier. Au 13ème siècle déjà, un pan entier est tombé, engloutissant 5 villages et faisant entre 4000 et 5000 morts. Infos ici. La dernière a eu lieu en juillet 2018.

Et aussi, jolie balade pour découvrir une des cascade du Guiers.

Cliquer sur une photo pour voir la série.

Le Mont Granier et la trace de son dernier éboulement.

Une belle sélection des principaux sommets de la Chartreuse : Charmant Som, Chamechaude (point culminant, le pointu au milieu), Grand Som, Dent_de l’Ours

Cascade La Pisse du Guiers

Chambéry

La ville de Chambéry est surnommée la « Cité des ducs » car acquise par la maison de Savoie en 1232, elle devient la capitale politique des comtes de Savoie en 1295 lors de l’achat du château et de l’établissement officiel du Conseil résident, puis du duché de Savoie de 1416 jusqu’à son transfert à Turin en 1562.

Grâce à la maîtrise des grands cols alpins et de la route d’Italie, qui leur a valu le surnom de Portiers des Alpes, les comtes, puis ducs de Savoie, devenus rois de Sardaigne en 1718, ont exercé une influence certaine en Europe

De 1792 à 1815 et depuis 1860, la ville fait partie de la France.

Au cœur de la vieille ville se trouvent de nombreuses allées (équivalent des traboules lyonnaises), véritables dédales architecturaux traversant des blocs entiers d’immeubles anciens, certaines donnant sur des cours intérieures parfois agrémentées de commerces. Les allées sont la résultante de l’habitat construit en lanières au XIVe siècle, où seules les façades étaient taxées par le droit de toisage.

Plusieurs entreprises de grande importance y ont leurs sièges sociaux (Pechiney, Transalpine, Cafés Folliet, Placoplatre, Opinel…) ou des centres importants de productions (Opinel, Vetrotex, SNCF avec son centre de maintenance régional). Mais Chambéry est une ville dont l’économie repose en grande partie sur les administrations publiques territoriales

Cliquer sur une photo pour voir la série.

Place Saint-Léger, qui est en fait une large artère piétonne.

Château des Ducs de Savoie, aujourd’hui Préfecture de la Savoie.

Gnomon sur l’hôtel du Bourget, Place Saint léger. Voici un lien sur la définition d’un gnomon (que je ne connaissais pas…)

Aix les Bains

Aix les Bains, ville thermale connue pour ses eaux chaudes soufrées, mais aussi pour sa proximité avec le Lac du Bourget, qui se dit : la Riviera des Alpes !

Je suis allée faire un tour au Casino, pas pour jouer, mais pour admirer le plafond orné de mosaïques. Cinq coupoles sont couvertes de figures allégoriques, signes du zodiaques et de génies.

Cliquer sur une photo pour voir la série.

Le Pont du Diable

Ponts

Les nuages étaient encore sur les hauts, je suis donc aller voir en bas…

Découverte de deux ponts et leçons de géologie en lisant les panneaux du Géopark. Les Bauges ont en effet été labellisées en Géopark en 2011. Reconnu par l’UNESCO, ce label reconnait un territoire géologique exceptionnel et un travail d’animation et de valorisation de ses patrimoines. Il engage le territoire dans une démarche d’inventaire, de préservation et de valorisation très qualitative de ses géopatrimoines pour mettre en lumière la relation de l’Homme et de la Terre.

Le premier, le Pont du Diable, permet de traverser le Nant de Bellecombe et enjambe une gorge vertigineuse (quasi impossible de rendre en photo, trop profonde, très étroite, très sombre, photo un peu floue…). Un petit coin sauvage et très humide.

Le deuxième, Le Pont de l’abîme, passe au dessus du Chéran à 94m. Réclamé par les habitants pendant 30 ans, il a été construit en 1889 en un temps record, par l’ingénieur Arnodin qui révolutionna les techniques d’ancrage des ponts suspendus. Les roches dures des berges ont permis d’ancrer solidement les supports. Inscrit aux Monuments Historiques en 1946.

Au dessus, les Tours de Saint Jacques. Elles sont constituées de 3 monolithes calcaires du Valenginien qui se sont détachés du Semnoz et glissent vers le Chéran au niveau du hameau d’Aiguebelette, à raison de 2cm par an.

Cliquer sur une photo pour voir la série.

Le Pont du Diable

Le Pont de l’Abîme

Les Tours de Saint Jacques