Montélimar, surnommée « Portes de Provence », est historiquement rattachée au Dauphiné. Le nom provient de la dénomination latine Montilium adhemarii signifiant « Mont des Adhémar ». Comme on a déjà vu, la famille d’Adhémar est une des plus vieilles familles du sud de la France, que les anciennes généalogies font remonter à 685, avec un Lambert Adhémar de Monteil (Monteil-Montilium-Montélimar) dit duc de Gênes, Vicomte de Marseille, baron et seigneur de Monteil. Bon, c’est wiki qui le dit…
Le coeur de ville est sympa à découvrir, et la grimpette à son château sur la colline, permet de profiter d’un beau panorama sur la ville. Pour beaucoup, et pour moi évidemment, Montélimar est une étape importante de la N7 sur la route des vacances, et le nougat… que je n’ai pas manqué de me procurer.

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Après avoir parcouru de jolies petites routes au milieu des champs de lavande, me voici à Dieulefit, petite ville coquette à la douceur provençale et centre d’artisanat d’art qui a contribué à la renommée de ses poteries.
Dieulefit, terre protestante, est marquée par une tradition forte d’accueil. Dans ce bastion républicain, les habitants refusèrent de faire allégeance au régime de Vichy. Il est possible que ce village français soit déclaré “Juste” à titre collectif.
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Ancien fief de la baronnie de Montauban, le village fut entouré au XIV^ème siècle de solides remparts percés de plusieurs portes puissamment fortifiées. La principale était celle d’Enguille, actuellement l’un des ouvrages de guerre médiévaux les mieux conservés de la région. On l’appelle communément aujourd’hui la porte du Nord. Ses deux tours rondes sont reliées par une galerie que surmontent des mâchicoulis. À son premier étage, du côté du bourg, était placé le corps de garde. Il reste en tout onze tours sur cette enceinte.

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C’était au Moyen âge une importante place forte de la famille des Adhémar. Au 16^èmeème siècle un château Renaissance y fut édifié par Antoine Escalin, Baron de La Garde. L’église abrite une vierge romane du 12^èmesiècle. La terrasse offre une vue étendue sur la plaine de Pierrelatte (et la centrale) dominée par les contreforts du Vivarais, qui contraste avec la vue plongeante sur un jardin de plantes aromatiques et médicinales. Vue différente également, de celle que l’on a lorsqu’on est sur l’autoroute d’où l’on voit aisément ce village et son clocher.

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Au coeur de la première région trufficole de France, la cité fut le siège d’un évêché jusqu’à la Révolution. Ce joli village comporte une imposante Cathédrale, commencée au 11^ème siècle, remarquable exemple de l’architecture provençale. Elle comporte des fresques des 14^ème et 15^ème siècle ainsi qu’une mosaïque du 12^ème siècle, et un beau cadran solaire sur la façade.
Ambiance “midi” assurée, avec la place du village, la fontaine, les cafés…
Passage ensuite par Saint Restitut, vieux village perché du Tricastin, avec son église flanquée d’une tour funéraire.

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Fondée au 12^èmesiècle, cette Commanderie des Templiers a été bâtie sur un plan rectangulaire. Elle a conservé son enceinte flanquée de quatre tours d’angle. On y pénètre par le beffroi, tour rectangulaire à machicoulis et porte cloutée. Dans ce village aux allures typiquement provençales, il subsiste d’imposants vestiges du temple.
Et toujours le Mont Ventoux et les vignes…

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Un imposant château domine la colline de la Garenne. L’ensemble de l’édifice du 14^ème siècle est un bel exemple de l’architecturemilitaire médiévale. L’intérieur a été réaménagé pendant la Renaissance, comme en témoigneles façades de la cour d’honneur et l’escalier monumental à double révolution.
D château, belle vue sur le Ventoux et les Dentelles de Montmirail.
Le château abrite l’Université du vin, car ici, les vignobles du Lez (Côtes du Rhône) couvrent une bonne partie de la région.

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Dressé sur une butte rocheuse isolée, l’imposant château des Adhémar de Monteil domine ce vieux bourg du Tricastin que Mme de Sévigné a rendu célèbre en écrivant des lettres à sa fille, mariée au châtelain de l’époque.
Ce château aux origines médiévales, a été plusieurs fois transformé, puis détruit à la révolution. Il a retrouvé sa fière allure après une campagne de restauration et reconstruction au début du 20^ème siècle, et a été remeublé dans le style 17/18^ème siècle.
Depuis la terrasse, large panorama sur la région alentour, Mont Ventoux, les Monts du Vivarais, les Alpilles et la plaine comtadine.
Dans la Collégiale, la tombe de Mme de Sévigné.

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