En Bourgogne

De retour de Lyon, première escale à Pierre-de-Bresse. A chaque fois que je voyais le panneau sur l’autoroute, je me disais : “un jour, il faudra que je m’y arrête !”. Voilà, c’est fait !
Ce château renaissance classé, est construit en 1680. Il est niché dans un petit village. Les communs sont formés, de part et d’autre d’une grande cour rectangulaire, de deux corps de bâtiments oblongs, en brique, d’orientation est-ouest et précédés chacun, à l’ouest, par un petit pavillon. Une fois le premier pont franchi, on accède à une sorte de terrasse, limitée, au nord et au sud, par ces deux pavillons et à l’est par une grande grille de fer forgé. Dommage que le soleil n’éclairait pas ce lieu !

Ensuite, je me suis arrêtée à Saint-Jean-de-Losne, point stratégique. À cet endroit, la voie romaine entre Salins et Dijon, utilisée pour transporter le sel, franchissait la Saône. C’est en face, sur l’autre rive, à Losne, que se situait l’agglomération. Notre-Dame-de-Losne, un prieuré dépendant de Cluny s’y trouvait. Sa fondation remonterait, selon Mabillon, au VIIe siècle et elle était le siège d’un évêché. Son église restera cocathédrale de l’évêché de Chalon jusqu’au milieu du XVIIIème siècle. D’après A. Colombet, Saint-Jean-de-Losne n’était qu’une banlieue de Losne, et s’est développé grâce à la batellerie. Il explique ainsi la très petite taille de cette commune… L’église Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-de-Losne, construite aux XVème et XVIème siècle, mêle styles gothique flamboyant (chœur, transept) et Renaissance (nef et portail). La maçonnerie en brique est typique du Val de Saône, et sa toiture est couverte de tuiles vernissées polychromes, dans la plus pure tradition bourguignonne…”

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Dijon

Voilà la deuxième étape de mon retour de Lyon : Dijon. Ville maintes fois contournée par l’autoroute ! J’avais un double but : visiter la ville et aussi faire provision des spécialités locales : les pains d’épices de Mulot et Petitjean, et les moutardes qu’on ne trouve nulle part ailleurs. Que du régal…
Pour la visite de la ville, je suis allée chercher un petit guide bien fait, à l’office du tourisme. Et j’ai suivi “le parcours de la chouette“, emblème de la ville.
Je connais au moins 2 dijonnais qui vont scruter mon parcours. Ils vont pouvoir évaluer si j’ai bien “tout vu” et bien repéré. Un texte sous chaque photo la documente.

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Arc-et-Senans

Arc et Senans ou la cité des Utopies, construite par Nicolas Ledoux (1736-1806), architecte visionnaire du siècle des Lumières, « Osez et vous réussirez, osez : l’exemple que vous donnerez fera éclore de nouveaux préceptes qui épureront les anciens ».
La Saline Royale fonctionnait comme une usine intégrée où vivait presque toute la communauté du travail. Construite en forme d’arc de cercle, elle abritait lieux d’habitation et de production, soit 11 bâtiments en tout : la maison du directeur, les écuries, les bâtiments des sels et ouest, les commis est et ouest, les berniers est et ouest, la tonnellerie, le bâtiment des gardes, la maréchalerie. Elle constitue également un témoignage rare dans l’histoire de l’architecture industrielle.
La visite du Musée consacré à l’architecte est très intéressante.

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Les salines de Salins

L’or Blanc. On sait la rareté et le haut prix du sel autrefois. Une saline est une véritable mine d’or.
Pour obtenir du sel, il y a 3 méthodes. L’évaporation naturelle des marais salants (eau de mer), l’extraction dans des mines  pour exploiter des veines de sel gemme (en France, il n’y en a qu’une, à Varangéville, tiens, tiens !), et le sel ignigène obtenu par évaporation d’eau salée, sous l’action de la chaleur.

Le sel de Salins les Bains est un sel ignigène. Il est obtenu à partir d’une saumure naturelle (source d’eau salée), extraite par pompage, puis chauffée dans des “poêles”, et ramassé au râteau et à la pelle, comme dans les marais salants.
La visite de la Saline de Salins les Bains permet de voir des installations restant en place, et de se rendre compte des conditions de travail dans cet environnement hostile (salé, chaud, humide). J’ai aussi pu suivre un atelier où une association perpétue le savoir faire.

A l’extérieur, on voit encore deux cheminées servant au tirage des fourneaux qui fournissaient la chaleur destinée au séchage.
La Saline d’Arc-et-Senans a fonctionné en complément de la Saline de Salins à l’aide de deux saumoducs (troncs de bois creusés et mis bout à bout sur 21 kms, formant une canalisation enfouie à 1,5m de profondeur), dans lesquels circulaient les eaux les plus faiblement salées de Salins.

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La Saline, cathédrale sous terre, servait de soutien aux bâtiments du dessus

Un morceau de Saumoduc

Salins les Bains, la ville

Après les Salines, découverte de la cité.
Salins-les-Bains est une commune française du département du Jura et de la région Franche-Comté dont les salines sont la première destination touristique payante du Jura.
C’est une petite ville d’un peu moins de 3000 habitants située dans le Revermont jurassien, au bord de la Furieuse, petit affluent de la Loue, dans un étranglement de la vallée dominée par des escarpements qui ont été fortifiés pour la défense de la cité.
Les deux forts qui se font face à face sont ceux de Belin et Saint-André de Vauban, aujourd’hui résidence de tourisme.

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Le Hérisson

Le torrent « le Hérisson » prend sa source au Saut Girard, né des eaux du lac de Bonlieu et du lac d’Ilay.
On peut faire une randonnée de quelques heures pour aller à la découverte des 31 sauts et cascades du Hérisson. Malheureusement, le chemin était trop glissant et le temps trop incertain, pour que je puisse aller jusqu’au bout, mais j’en ai découvert quelques uns, que je vous laisse découvrir.
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Baume les Messieurs

Malgré la météo peu engageante, je suis sortie, car je tournais un peu comme un ours en cage. Les photos sont donc un peu grisouilles, mais au moins, j’ai vu des cascades avec de l’eau ! Et pour commencer, celle de Baume les Messieurs.

La reculée de Beaume les Messieurs est un des sites les plus remarquables du Jura. Le fond de la vallée est surplombé par des falaises spectaculaires de 200 m de haut, dont les belvédères montrent le cirque dans toute sa splendeur.
Au fond de la reculée, le Dard sort de la grotte au milieu de la paroi verticale de la falaise. Après de fortes pluies les sources du dard sont saisissantes. Après un cours parcourt en surface le Dard tombe le long d’une falaise de tuf pour formée la plus belle cascade éventail de France et peut être d’Europe.

Le tuf et les tuffières : je ne sais pas ce que c’est. J’ai enrichi ma culture générale, et je partage: le tuf est un calcaire pulvérulent et friable. Les dépôts calcaires se font notamment autour de grains de sable, de brindilles, de feuilles mortes, immergés. Les couches successives de tuf produisant le phénomène de fossilisation. La tufière transforme les mousses en “tuf”. Le bicarbonate contenu dans les eaux d’infiltration y est décomposé : le gaz carbonique est assimilé par les mousses (photosynthèse), ce qui provoque la précipitation du calcaire dissout qui constitue alors le “tuf”. Le dépôt du calcaire et la croissance des mousses forment des coussinets qui s’élèvent, édifiant progressivement un barrage naturel. Ainsi, la formation du tuf aboutit à cette disposition caractéristique des bassins en gradins.

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La Loue

Aujourd’hui, nous allons suivre le cours de la Loue.
La source sort de la paroi d’une falaise haute de 100 m. Jaillissant en cascade dans un imposant cirque rocheux, cette résurgence du Doubs fut découverte en 1901 après l’incendie de l’usine Pernod de Pontarlier, frappée par la foudre.
La loue continue son chemin dans les impressionnantes gorges de Nouailles, aux falaises hautes de 200m.
La vallée qui s’en suit est riante. La rivière traverse de beaux villages dont Ornans, et son célèbre “miroir” où les maisons se reflètent.
Un autre miroir est visible à Scey. Là, c’est un château qui se mire dans une belle courbe de la rivière.
Enfin, le château de Cléron, du 14-16ème siècle, vaut l’arrêt pour admirer cette architecture.
Et l’arrêt ensuite fut “forcé”… un bel orage qui fait ensuite fumer les montagnes alentour, me conduit à terminer mon périple de la journée.

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