KZ #1 Présentation

KZ ! Le Kazakhstan, j’y suis allée !

Pour le décrire, voilà des extraits “allégés” du site Welcome to Almaty

Le Kazakhstan est le neuvième plus grand pays au monde, et le plus grand pays enclavé, le 5ème relief du monde, avec des paysages des plus divers : les montagnes de la chaîne du Tien Shan (La Montagne Céleste), la steppe, les petits villages perdus, les grosses villes dont Almaty, où j’ai séjourné.
Son histoire est riche et très ancienne. le Kazakhstan est le pays d’origine génétique de la pomme, de l’abricot et de la tulipe.
C’est la dernière des anciennes républiques soviétiques à déclarer son indépendance (1991). Les bonnes relations avec l’Union soviétique mais aussi avec l’Occident et la Chine (très importante voisine), ont été conservées. Depuis, l’économie s’est bien développée. Le Kazakhstan a toujours été un itinéraire depuis les premiers temps du commerce (dont celui de la soie), et le reste encore aujourd’hui.

Le pays a une population d’environ 16,7 millions, majoritairement musulmane (70%), et tolérante avec les 30% restant, principalement des chrétiens.
Le russe et le kazakh sont les deux langues du pays. Le 14 décembre 2012, le Président a ordonné l’adoption de l’alphabet latin pour la langue kazakhe en 2025. L’opération de “latinisation”, devrait aider au développement global du pays et consolider son indépendance.

En dehors d’Almaty, ville très moderne de 1.5 millions d’habitants, l’habitat est composé de petites maisons de un étage, assez simples, mais très souvent décorées, et on peut encore observer les yourtes, tentes avec une ossature démontable en bois recouvert de feutre.

Le climat est continental. Très froid l’hiver et chaud l’été. A Almaty, c’est plus tempéré, mais il a fait 35°C pendant mon séjour en juin, et comme partout, la chaîne montagneuse très proche génère des orages. Dans les steppes la pluie n’est tombée qu’une fois depuis le début de l’année.

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Mornas

Là-haut, sur la butte de 137m, se dresse une forteresse depuis le XIème siècle.
Une forteresse n’est pas habitée par un Seigneur ni un village. Sinon, ce serait un château fort. Une forteresse est construite pour défendre un lieu. A Mornas, 30 hommes seulement y étaient présents. Dans l’antiquité, il s’agissait en premier lieu de surveiller le fleuve, où la navigation permettait d’éviter les chemins trop dangereux pour les voyageurs.
La place-forte joue un rôle important de défense lors de la Guerre de 100 ans, notamment contre les « compagnies » de routiers qui ravagent le pays à plusieurs reprises. Sa restauration est entreprise à partir de 1977 sous l’impulsion de l’association des « Amis de Mornas ». La réhabilitation se poursuit encore aujourd’hui, et de nombreuses animations et reconstitutions sont proposées pendant la période estivale notamment.
Les restes de la forteresse de Mornas ont été inscrits au titre des monuments historiques dès le 20 mai 1927.

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Le Mont Faron

Le site du Faron, classé depuis 1991, reste la montagne phare des Toulonnais. Son nom viendrait de farots : anciennes tours de guet d’où l’on émettait des signaux lumineux pour prévenir d’un danger. Les autres monts toulonnais, Caume, Baou, Coudon et Gros Cerveau l’entourent comme pour mieux le mettre en valeur. Il domine la ville de ses 584 m d’altitude, et la route pour y accéder est fantastique !
La vue est prodigieuse sur la rade et toute l’agglomération de Toulon. Un mémorial sur le débarquement en Provence présente un bel intérêt historique.
La pinède du Mont Faron est caractérisée par ses arbres collés par deux qui semblent pousser dans des petites dépressions. Certains ont été plantés par les bagnards de la prison de Toulon.
De là-haut, j’ai pu repérer tous les lieux que j’avais découvert lors de ma semaine de balade. Ce fut donc une belle conclusion pour mon séjour !

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Depuis le fort de Six-Fours

Le fort de Six-Fours est un ouvrage militaire construit en 1875, interdit au public, et bâti sur une colline surplombant la ville de ses 210m et sur les ruines du village primitif que les habitants ont progressivement abandonné au 18ème siècle pour aller s’installer dans la plaine.
Du vieux village, il ne reste plus que la collégiale, dont l’origine attestée remonte au IVème et Vème siècle.
De cette colline, on a une vue magnifique sur Toulon et son Mont Faron, d’un côté, et de l’autre, sur la baie de Sanary, jusque La Ciotat et même l’ile de Riou en face de Marseille.

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Cassis, la route des crêtes

La dénomination route des Crêtes est reprise dans de nombreuses régions pour désigner une route touristique offrant de nombreux points de vues.

Véritable itinéraire bis pour amoureux de grands panoramas, de liberté et de vertige, celle-ci relie Cassis à La Ciotat, en parcourant le Cap Canaille. De nombreux points de vue permettent d’admirer la côte découpée par les falaises des calanques.
Il parait que deux fois par an, en février et en octobre, le coucher de soleil laisse apparaître le Mont Canigou, pourtant 260 km plus loin.

A Cassis, je suis allée me balader sur le Chemin du Petit Prince, et j’ai atteint le Cap Cable par le haut et sa Chapelle du Bon Voyage, d’où on peut admirer la calanque de Portmiou. “Chemin du Petit Prince”, car c’est ici que Saint-Exupéry a achevé “sa marche vers Dieu” en 1944.

Les falaises de la calanque ont été exploitées pour le calcaire (fabrication de la chaux), par Solvay de 1900 a 1981 mais aussi pour la “Pierre de Cassis” utilisée en construction pour sa qualité. Elle a été choisi pour le socle de la statue de la liberté à New York.

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Les calanques

Les calanques sont désormais protégées par le Parc National des Calanques, créé le 18 avril 2012.
Il est le 10ème parc national de France et s’étend sur les trois communes de Marseille, Cassis et La Ciotat, sur environ 8 500 ha terrestres et 43 500 ha marins.
Ce vaste espace inclut la plus haute falaise maritime d’Europe, le cap Canaille (363m, tout de même !)
Sa roche qui tire vers le rouge est composée de calcaires détritiques, contrairement au reste de la côté et des calanques creusées dans un massif calcaire.
“Canaille” provient du latin “Canalis mons”, autrement dit “montagne des eaux, des aqueducs”, ou de “Cap naïo”, du provençal, “montagne qui nage, qui avance sur la mer”.
Du côté de La Ciotat, le Bec de l’Aigle (appelé aussi rocher du Cap de l’Aigle) plonge tel un bec de rapace dans le bleu de la Méditerranée. Il est composé de poudingues de galets gréseux, mêlés de quelques galets calcaires. L’érosion différentielle, localement appelée “parpelle”, en raison de la ressemblance avec des paupières (les couches plus résistantes sont en fort relief), constitue un spectacle fascinant.

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Bandol, Cassis

Départ pour la route des crêtes et la découverte des calanques de Cassis
Et paf ! trop de vent, route fermée…
Je me suis donc baladée dans Cassis village, ai visité le musée du savon, et me suis arrêtée sur la plage de Bandol.
Retour par la pointe de la Cride de Sanary, sorte de finistère dont les militaires ont su tirer parti dès 1695. De là, belle vue sur La Ciotat reconnaissable par le Cap de l’Aigle.

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Ollioulles

Bâti sur du basalte noir, Ollioules l’exploita dès 1 100 ans av. J.-C. en fabriquant meules, mortiers et auges.
Vers le XIème siècle, le village tire sa richesse de la culture de l’olivier (d’où son nom), ainsi que du raisin, de l’amande, des figues.
Au XIXème siècle, la ville se spécialise dans la culture florale qu’elle expédie dans toute l’Europe.
Elle devient la capitale de l’immortelle jaune. La petite ville vit encore de la culture florale aujourd’hui.
Fin de la balade en passant par Le Castellet, charmant village médiéval d’où on a une belle vue sur La Cadière d’Azur et la baie de Marseille

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