Cargèse

Depuis Ajaccio, après avoir passé le col San Bastiano, la route suit la côte du Golfe de la Liscia, puis le golfe de Sagone.
Cargèse est située sur le promontoire qui ferme le golfe au Nord. Son histoire fût marquée par l’installation d’une colonie grecque au XVIIème siècle.
De ces influences, le village garde deux témoignages religieux complémentaires avec deux églises qui se font face, l’une au rite Latin, l’autre au rite Byzantin.

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Filitosa

La Corse est la première région européenne par la quantité et la qualité de la statuaire mégalithique.
Si les bretons ont excellé dans l’érection des menhirs et la construction de complexes dolméniques imposants, les Corses se sont fait une spécialité des statues-menhirs. Menhirs anthropomorphes à forme humaine, tête ébauchée distinguée du corps, épaules esquissées, colonne vertébrale et omoplates, armes sculptées en relief, etc. Le site de Filitosa est exemplaire, par l’ensemble de monuments et statues.

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Vallée du Prunelli

Dans la vallée du Prunelli, le lac de Tolla est alimenté par le Prunelli. Le barrage a été mis en service en 1965.
Les Ponts génois est une expression qui définit un ensemble d’ouvrages d’art en pierre construit principalement par les Génois en Corse.
Lors de l’occupation de la Corse par Pise et Gênes durant plusieurs siècles, un grand nombre de ponts en pierre ont été construits entre le XIIIème siècle et le XVIIIème siècle. Le nombre de ces ponts témoigne de la réorganisation économique de l’île lors de la domination génoise. Ces ouvrages d’art ont été fondamentaux pour le progrès car routes et ponts deviennent alors indispensables au transport des principales productions de l’île : le blé, le vin, l’huile d’olive et les châtaignes qui sont les bases de la nourriture et de l’économie de l’île.
Ici, le pont génois de Zipitoli date du XVème siècle. Son arche unique enjambe la rivière d’Ese au coeur de la forêt de Pineta.
A Bastelica, statue de Sampiero Corso (1498-1567). Condottiere (chef d’armée de mercenaires) qui fut la première figure du nationalisme corse et est, avec Pascal Paoli et Napoléon Ier, le plus célèbre des Corses.

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Le pont génois de Zipitoli

Bastelica – Sampiero Corso

Ajaccio

L’archipel des Sanguinaires se compose de quatre îlots de porphyre d’un rouge sombre à l’entrée du golfe d’Ajaccio. Le nom « Sanguinaires », donné à ces îlots, a plusieurs origines ; soit dû à la lumière pourpre qui ensanglante les roches, juste avant le coucher du soleil sur la mer, soit à la couleur des frankénies, petites plantes à fleurs roses dont les feuilles virent au rouge vif en automne, ou aux fleurs roses des nivéoles. D’autres hypothèses font référence au golfe de Sagone (îles « Sagonnaires »). Plus tard, des établissements de fortune accueillirent des pêcheurs de corail surnommés i sanguinari (les gens au sang noir), revenant d’Afrique et purgeant leur quarantaine.
En tout cas, quelque soit l’origine de leur nom, et qu’il soit vu depuis la côte ou depuis la mer, cet endroit est magique !

Ajaccio, cité impériale, patrie de Tino Rossi, mais “surtout” de Napoléon, pour lequel de nombreux monuments lui sont consacrés, est aussi connue pour être la première ville française libérée durant la seconde guerre mondiale.
La vieille ville et le Borgu sont typiquement méditerranéens avec leurs rues étroites et pittoresques.
La citadelle génoise fut construite au XVIème siècle (avant Vauban). Elle fut érigée à cet emplacement pour protéger la ville des attaques maritimes. Elle fait face à la Méditerranée avec sur son flanc gauche la jetée et sur sa droite la plage Saint-François. Elle appartient au domaine militaire et ne se visite pas.

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La Corse de l’intérieur

Les routes n’ont pas changé depuis la dernière fois que je les ai empruntées il y a environ 20 ans. Toujours aussi étroites, virages à gauche, virages à droite, sans ligne droite entre les deux. Et les paysages sont magnifiques.
La commune de Vivario est située sur un passage stratégique de l’intérieur de la Corse. Dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, le général français Comte de Vaux alors Gouverneur de Corse, fit bâtir par ses troupes des ouvrages de défense, dont le fortin de Pasciolo est construit en 1770 sur un piton rocheux à 792 m d’altitude pour surveiller la vallée du Vecchio. Sous la Convention le général Morand le fit transformer en prison pour y enfermer les rebelles du Fiumorbu.

Le double pont du Vecchio, intéressant ouvrage d’art, lancé sur le Vecchio en une seule arche de pierre, enjambe la rivière à 96 m de hauteur. Il fut construit entre 1825 et 1827 sur la grand-route Ajaccio-Bastia et est dominé par les hautes piles du viaduc métallique du chemin de fer construit par Gustave Eiffel vers 1888. La ligne de chemin de fer Ajaccio-Bastia fut entièrement terminée et ouverte au trafic en 1894.
La citadelle de Corte (surnommée nid d’aigle) est une citadelle du XVIIIème siècle construite autour d’un château du XVème siècle.

En 1769 après la défaite du 9 mai la Corse passe sous domination française. Le comte Noël de Jourda ordonne alors d’augmenter les fortifications de la ville par la construction de la citadelle actuelle, sur le principe des fortifications et constructions de Vauban. La construction de la caserne Padoue s’achève en 1776. Entre 1962 et 1983 la citadelle est occupée par la légion étrangère. En 1984 le site est ouvert au public (Musée de la Corse). Il offre une vue panoramique exceptionnelle sur les vallées de la Restonica et du Tavignano

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Le fortin de Pasciolo

Le double pont du Vecchio

La Restonica

Corte