L’Isle sur la Sorgue

Colorée de vert et d’eau, cette ville-île posée au pied du plateau du Vaucluse, dans la plaine du Comtat Venaissin, est traversée de plusieurs canaux alimentés par la Sorgue. Jadis, les habitants vivaient essentiellement de la pêche (jusqu’à 15 000 écrevisses par jour!), les grandes roues à aubes servaient de “moteur” à de nombreuses manufactures de soie du XVIII°, puis de papier au XIX°. Certaines roues fonctionnent toujours, mais pour le seul plaisir des passants…

Cliquer sur la photo pour voir la série


Goult

De grandes places ombragées de micocouliers centenaires m’ont accueillie pour me faire partager la douceur de vivre bien provençale qui règne à Goult. Après cette agréable pause, je suis repartie à la découverte du village … et j’ai visité les terrasses de cultures du Conservatoire des Terrasses.
Ces terrasses nommées par les provençaux « restanques » ou « bancau » (terme détourné de son sens premier, voir ici) ont été construites dans un amphithéâtre naturel, protégé du mistral et du gel par son exposition plein sud, à proximité du village. Elles étaient un appoint aux terres cultivées de la plaine, fertiles mais inondables.

J’ai aussi fait la rencontre d’un passionné du moulin du village, nommé moulin de Jérusalem en mémoire des croisades où les seigneurs du lieu sont allés guerroyer. Il m’a expliqué le fonctionnement de cet ouvrage qui pouvait moudre plusieurs tonnes de blé  par jour

Cliquer sur la photo pour voir la série


Saint Christol et environs

Saint Christol
Sa magnifique église romane classée monument historique, fondée en 1119 par les bénédictins de Saint André de Villeneuve les Avignon, possède un décor original : c’est un bestiaire végétal et animal remarquable, les colonnes sont décorées de serpents, lions et autres bêtes fabuleuses, le tout est imprégné d’une mystique divine…

Notre-Dame de l’Ortiguière est une chapelle rurale construite au XIIIème siècle, fut détruite par deux fois. De la chapelle romane initiale restent uniquement quatre consoles en forme de têtes d’atlante dans lesquelles des archéologues ont reconnu une influence de la mythologie scandinave. Ce lieu de culte servit, à partir du XVIIème siècle, de sanctuaire à répit.
De cet endroit, une vraie vue “carte postale” sur le Mont Ventoux.

Cliquer sur la photo pour voir la série


Saint Trinit et Aurel

Toujours dans le pays de Sault, découverte de deux villages
Saint-Trinit
Village fondé au moyen âge par les moines de l’abbaye de Villeneuve les Avignon. L’église est construite au début du XIème siècle et est un échantillon exemplaire de l’architecture romane de Provence.

Aurel
Aurel possède une très belle lumière et offre des panoramas sur toute la région à couper le souffle. Les peintres adorent venir travailler ici. René Seyssaud et Pierre Ambrigiani furent les premiers inspirés par les couleurs des lavandes, des champs de céréales et les ombres des contreforts du Mont Ventoux… depuis de nombreux autres peintres les ont suivi… célèbres ou non…

Cliquer sur la photo pour voir la série

Le pays de Sault

Un peu d’histoire ! Le 25 juin 1793, la convention crée le département du Vaucluse formé d’Avignon, de la Principauté d’Orange, du Comtat Venaissin et du Comté de Sault. Au cours de la seconde guerre mondiale, renouant avec une tradition millénaire, le Pays de Sault sert de refuge à de nombreux patriote et devient le Centre de Résistance du “Maquis-Ventoux”.
À partir de l’hiver 1942-1943, le plateau de Sault vit arriver les réfugiés d’Alsace-Lorraine. Déjà, en octobre 1942, dans les villages et hameaux de celui-ci, Philippe Beyne, son adjoint Maxime Fischer et leurs équipes avaient accueilli et installé plusieurs dizaines de réfractaires au S.T.O.. Ils les munirent de fausses cartes d’identité et de cartes d’alimentation. Pour faciliter leur approvisionnement ils avaient été regroupés près des villages d’Aurel, de Saint-Trinit et de Saint-Christol.
Agricole et touristique, telle est la double vocation du Pays de Sault, car se sont ses produits du terroir (lavande et les produits qui en sont issus, agneau, porc élevé en plain air, plates aromatiques, fromages), ses villages (patrimoine intéressant) et ses paysages qui contribuent à la renommée de ce pays.
La ville de Sault, ancienne capitale du Comté est posée sur un éperon rocheux et domine la vallée qui porte son nom. ‘altitude est plus élevée que dans la région d’Apt, et du coup, la lavande n’y est pas encore toute bleue !

Cliquer sur la photo pour voir la série


Vaugines

A l’entrée du village, au creux d’un vallon, dans un cadre romantique, l’église romane Saint-Pierre et Saint-Barthélémy, que borde le vieux cimetière, compose un tableau empreint d’une sérénité inouïe. J’y ai d’ailleurs paisiblement pris mon petit casse croûte !
Les cinéphiles (encore eux… donc, pas moi…) reconnaîtront sans peine l’église de Jean de Florette et de Manon des Sources de Claude Berri.

Cliquer sur la photo pour voir la série

Abbaye de Silvacane

Une forêt “sylva” de roseaux “cana” : au 11ème siècle, les moines de Saint Victor de Marseille choisirent ce lieu pour s’y établir. Sur la rive gauche de la Durance, l’Abbaye étage ses toitures rosées et son petit clocher carré, exemple admirable de sobriété cistercienne.

Pour en savoir plus, allez visiter la page de l’Abbaye sur le site Destination Lubéron.

Cliquer sur la photo pour voir la série

Lourmarin

Niché au pied du versant sud du Grand Luberon, ce beau village aux étroites ruelles caladées, que d’aucun trouveront un peu trop léché, est fier d’avoir compté parmi ses concitoyens, deux écrivains célèbres : Albert Camus et Henri Bosco.

Le château a été légué par son dernier propriétaire à l’Académie des arts et belles lettres d’Aix en Provence, afin qu’elle en fit une Villa Médicis de Provence… rien de moins !

Et toujours de belles fontaines sculptées !

Cliquer sur la photo pour voir la série