Vallée de l’Arve

Phénomène météo fantastique aujourd’hui. Une mer de nuage se baladait entre les montagnes des vallées de l’Arve et du Giffre. Au décours des montées et descentes des cols, je me suis trouvée en dessous ou au dessus ! Et j’ai vu la chaîne des Aravis côté Est, et de jolis villages accrochés à ses pentes.

Pour voir la série, cliquer sur les photos.



Aravis

Les Aravis (prononcer aravi) est une chaîne de montagne dont le plus haut sommet est la Pointe Percée à 2750m.
Ce massif préalpin offre une alternance de plateaux, de combes, de falaises, d’alpages et de sommets dépassant les 2 000 mètres. Au col des Aravis, à 1 486 mètres d’altitude, la vue sur la chaîne des Aravis et le massif du Mont-Blanc est superbe. Les balades y sont assez faciles et agréables. 16°C en haute montagne aujourd’hui !
C’est dans ce massif, et plus précisément dans les vallées de Thônes, qu’est fabriqué le reblochon fermier, célèbre fromage au lait cru. D’ailleurs, la propriétaire de l’endroit où j’habite est une fermière, et j’ai été accueillie avec un de ses reblochon fermier sur la table. Miam !
Pour voir la série, cliquer sur les photos.



Mont Blanc

Ultime voyage de 2015 ? l’avenir le dira…
Pour aller à Lyon, j’ai décidé de passer par des chemins de traverse. En l’occurrence, par le Jura, le col de la Faucille, Genève, les Aravis.
Voilà la première étape, et la première vue de la chaîne alpine, en descendant le Col de la Faucille (1323m), et en grimpant sur le Mont Salève (1295m). Deux façons de voir Genève (par le Nord, et par le Sud), depuis les hauteurs.
Une brume assez dense atténuait la beauté des paysages. Mais, bon, le soleil était là !
Pour voir la série, cliquer sur les photos



Canal de jonction de Nancy

Le canal de jonction de Nancy, est un petit canal (seulement 10kms), qui relie la canal de la Marne au Rhin et le canal des Vosges. Il commence à Messein, traverse Ludres, Fléville et Nancy pour arriver à Laneuveville-devant-Nancy à l’écluse 46.

Un peu de révision sur les canaux et le canal de l’Est en particulier. Il se divise en deux parties. Au Nord (au Nord du canal de la Marne au Rhin), il s’appelle le canal de la Meuse, et au sud, le canal des Vosges. Pour mieux comprendre, aller voir cette carte, ici, ou mieux encore, ICI, page 2.

Assez peu connu, mais très joli à parcourir à vélo, surtout en automne !

Pour voir la série, cliquer sur les photos


La véloroute Charles le Téméraire

Cette fois ci, balade vélo sur la Véloroute Charles le Téméraire.

Rappel historique ultra rapide : Charles le Téméraire est né au Palais des Ducs de Bourgogne à Dijon. Maître de l’Etat Bourguignon, son souhait le plus ardent sera de joindre en un royaume d’un seul tenant, ses terres des deux Bourgognes (ou « pays de par-delà ») et ses possessions du nord, Picardie, Artois, Boulonnais, Flandre et autres Pays-Bas bourguignons (ou « pays de par-deçà »).
Entre les deux, la Lorraine et le Duché de Bar ! qu’il essaie de conquérir à partir de 1475.
Après un siège d’un mois, Charles entre dans Nancy le 30 novembre. Le 18 décembre, il annonce aux Lorrains qu’il fera de cette ville sa capitale, laissant entendre qu’elle sera celle de son royaume.
En octobre 1476, avec une armée reconstituée vaille que vaille, Charles le Téméraire qui veut toujours sauver le trait d’union lorrain entre les Bourgognes et ses États du nord, remet le siège devant Nancy, reprise entre-temps par le duc René II de Lorraine. Là, refusant de se replier en son duché de Luxembourg, il trouve la mort le 5 janvier 1477 lors de la bataille se déroulant au sud de la ville.

Les véloroutes : par une Circulaire en date du 31 Mai 2001, intitulée “Mise en oeuvre des volets régionaux du schéma national”, l’Etat a incité les Régions à développer les Véloroutes et Voies Vertes (VVV) dans le cadre de schémas régionaux. Le schéma régional des VVV de Lorraine a retenu l’itinéraire européen “Charles le Téméraire” ou “Moselle-Saône”. De la Belgique vers la Bourgogne, ou du coeur de l’Allemagne vers le Sud de la France, en passant par la Lorraine : Sierck les Bains, Thionville, Metz, Pont à Mousson, Nancy, Epinal, puis le canal des Vosges vers la Franche Comté. Pour une bonne partie, les territoires de Charles le Téméraire…
Modestement, nous avons parcouru 10 kms de cette route, entre Metz et Corny, en passant par Jouy aux Arches, en bordure de la Moselle et des étangs d’Outre-Moselle.

Pour voir la série, cliquer sur les photos.


Metz médiévale

Balade en vélo, et découverte de belles promenades dans Metz. Passage par le Parc de la Seille et son obélisque. Oeuvre d’art de onze tonnes et vingt cinq mètres de haut qui porte le nom de “Flamme de la Liberté”. Cet obélisque a été offert à la France par une chaîne de télévision japonaise en signe d’amitié franco-japonaise. Le Japon possède le même.

Après une vue sur Plantières Queuleu, et le Centre Pompidou, nous voilà devant la Porte des Allemands. Véritable petite forteresse, avec ses tours, ses créneaux en mâchicoulis, elle doit son nom aux chevaliers teutoniques qui avaient fondé un hôpital à proximité. Sa construction fut entreprise en 1230, avec l’édification d’une première porte, orientée vers le centre ville et formée de deux tours relativement étroites. Elle fut encore renforcée par la construction en 1445 de deux nouvelles tours, plus imposantes, dotées de nombreux éléments d’architecture militaire afin de contrôler l’accès au pont qui enjambe la Seille. Exemple unique en rance de pont fortifié.

Nous poursuivons par le parcours qui emprunte le chemin des corporations en bordure de l’enceinte fortifiée du 13e siècle. L’enceinte médiévale de 7 kms comprenait 38 tours et 18 portes, entretenues chacune par des corporations de différents métiers.

On passe ensuite devant l’île du Petit Saulcy et le Temple de style néo roman rhénan, construit début du XXème siècle.
Fin du circuit par le sympathique Quai des Régates. Bonne promenade !

Pour voir la série complète, cliquer sur les photos.



Coblence

A l’origine camp romain établi en l’an 9 avant JC, au confluent du Rhin et de la Moselle, Coblence (du latin “confluentia”) a su tirer parti de sa situation géographique privilégiée pour s’enrichir et se développer. Gravement endommagée au cours de la seconde guerre mondiale, puis reconstruite, elle fait aujourd’hui figure de petite cité dynamique.
“Le Coin allemand” (“Deutches Eck”) est le lieu de confluence de la Moselle avec le Rhin. Du sommet du socle de la statue qui supporte Guillaume 1er (“Wilhem dem Grosse”), on a une belle vue sur la ville et la rive droite du Rhin, dominée par la forteresse d’Ehrenbreitstein. On peut atteindre celle ci par un téléphérique qui fait traverser le Rhin. Bien sympa !
La ville se parcourt à pied facilement, et on y découvre la juxtaposition d’architecture traditionnelle et moderne.

Cliquer sur les photos pour voir la série.