Dans la Baie de Somme, comme au Mont Saint-Michel, la mer entre plus rapidement dans la baie qu’elle n’en sort. Elle dépose donc plus de sédiments qu’elle n’en reprend. La somme, dont le cours paresseux tarde à rejoindre la mer participe à cet ensablement (ainsi que l’homme : création du canal de la Somme, d’une digue, drainage des marais, extension des cultures). Au final, le fond de la baie s’élève de 1,8 cm par an. La navigation, encore active il y a 150 ans, est en déclin.
Ses lumières envoûtantes ont inspiré nombre de peintres et écrivains : Delacroix, Degas, Corot mais aussi Colette, Jules Verne, Victor Hugo, Alfred Manessier et bien d’autres…
C’est le domaine de la salicorne, ou cornichon de mer, qui nourrit les oiseaux l’hiver. Au fond de l’estuaire les alluvions épaississent les bancs de sables, formant des mollières où paissent les moutons. Leur viande savoureuse bénéficie du label “Pré salé de la Somme”.
La baie a toujours constitué une halte de prédilection pour les oiseaux migrateurs. Elle est aussi le refuge de la plus grande colonie de phoques veaux marins en France (392 en 2013).
Le Crotoy et Saint-Valéry-sur-Somme sont deux stations balnéaires phares de la baie, sans perdre de leur charme.
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La Baie vue depuis Le Crotoy
Saint-Valéry-sur-Somme
Le Crotoy