Col de Cenise

Du fait de son patrimoine naturel remarquable et de son cadre paysager unique, le plateau de Cenise est inclus au sein du site Natura 2000 du massif du Bargy,

désigné pour protéger un certain nombre d’habitats et d’espèces représentatifs de la biodiversité européenne. Il est également en voie d’être labellisé Espace Naturel Sensible (ENS), un label décerné par le Département pour des sites ayant vocation à être préservés et mis en valeur auprès du grand public.

Chaine du Bargy. La pointe Blanche et le Jallouvre

La Croix des Frachets

Au Col

Les Saisies

Le nom Saisies dérive, par féminisation, des noms patois de saix, scex, sex, dérivant de l’ancien français saxe, qui désigne un « rocher », ou encore le « pays des rochers ».

Plus récemment, en lien avec le développement touristique, d’autres variantes se sont développées. Le col serait ainsi le lieu où l’on percevait des taxes diverses (taille, gabelle…). Une autre version, tenant plus de la légende, indique que le nom fait référence au commerce de contrebande, voire « à prendre au sens premier du mot, à savoir que, lorsque les paysans montaient là-haut pour une foire traditionnelle, les douaniers et gendarmes réclamaient des comptes aux mauvais payeurs et « saisissaient » leurs biens ». On fait reposer cette légende sur la période de l’après annexion de la Savoie, de 1860 à 1934, au cours de laquelle a été votée la création d’une zone franche, conservant des avantages fiscaux avec son voisin la Suisse et notamment Genève, et recouvrant la partie nord du duché de Savoie, soit le nouveau département de la Haute-Savoie, aurait permis à quelques alpagistes des environs de faire du commerce de contrebande.

Le Signal de Bisanne à 1 941 mètres d’altitude, point culminant d’un replat formant le col des Saisies. Son profil dissymétrique est caractérisé par de fortes pentes sur ses flancs nord-ouest au-dessus des gorges de l’Arly et sud au-dessus du Doron de Beaufort tandis qu’au nord-est, des pentes plus faibles descendent sur le col des Saisies.

Les Saisies depuis le télésiège La Legette. A droite le Charvin (Aravis)

Le Mont Blanc vu depuis le Mont Bisanne (1941m)

Beaufort et le Beaufortain vu depuis le Mont Bisanne

Pointe de Beauregard

Le Plateau de Beauregard offre un magnifique panorama sur la Chaîne des Aravis et le Mont-Blanc, ainsi que sur les massifs des Bornes et de la Tournette.

Ce site naturel de 413 hectares est classé Natura 2000. Il possède une faune et une flore remarquable à admirer ! En été, le Plateau est un alpage où les troupeaux vivent avant de redescendre l’hiver dans la vallée. En hiver, ce majestueux Plateau de Beauregard se transforme en domaine skiable nordique et alpin, accueillant piétons avec et sans raquettes, skieurs alpins et fondeurs.

La Grâce-Dieu et l’Audeux

Placée sous la titulature de Notre-Dame, est une ancienne abbaye cistercienne, située à Chaux-lès-Passavant, dans le Doubs. Elle occupe un vallon boisé, en bordure de la rivière l’Audeux. L’église, qui date du XIIe siècle, comporte quelques structures romanes de l’édifice d’origine. Le chœur néo-gothique a été reconstruit au XIXe siècle2. Les bâtiments conventuels datent du XVIIIe siècle.

L’Audeux est un cours d’eau de 24,2 km. L’Audeux naît sur le territoire d’Eysson, petite localité du Doubs proche d’Épenouse où il est aussi appelé La Creuse. Dans sa première partie, il s’écoule à pente faible dans des prairies et pâtures humides en direction du nord-ouest mais, à partir d’Orsans, il recoupe une série de plis transverses, se resserre en plusieurs canyons boisés en créant plusieurs cascades dont la grande cascade haute d’une dizaine de mètres. Il traverse ensuite le domaine de l’Abbaye de la Grâce-Dieu et s’écoule dans un secteur où le sous-sol est très faillé et subit alors plusieurs pertes, restant à sec la majeure partie de l’année. Cliquer sur une photo pour voir la série

Blois

Passage rapide par Blois, pour en découvrir le célèbre château.

Classé monument historique depuis 1845, le château royal de Blois présente un magnifique panorama de l’art et de l’histoire des châteaux de la Loire. Ses quatre ailes, entourant la cour, forment un exemple unique de l’évolution de l’architecture française du 13e au 17e siècles : forteresse médiévale, aile gothique Louis XII, aile Renaissance François Ier, aile classique Gaston d’Orléans.

L’édifice évoque, par sa diversité de styles, le destin de 7 rois et de 10 reines de France.

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Saumur

64 monuments historiques rappellent que Saumur fut une cité médiévale, une résidence princière, un bastion de la réforme protestante et aujourd’hui le centre névralgique de l’équitation française.

Possession des comtes d’Anjou puis des Plantagenêts, le château est transformé en forteresse royale au début du XIIIème siècle à l’époque du roi saint Louis. Pendant la seconde moitié du XIVème siècle, le duc Louis Ier d’Anjou (frère du roi Charles V) le transforme en château-palais fastueux. La miniature le représentant dans les fameuses « Très riches heures du duc de Berry » nous en donne une image précise. L’édifice est épargné par la Révolution. Il est sauvé de la destruction à laquelle le vouait son mauvais état par la décision de Napoléon 1er de le transformer en prison d’Etat.

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Les Sables d’Olonne L’ile Penotte

Trouvé sur le site de la Mairie des Sables :

Ce petit quartier était connu sous la Révolution sous le nom de «l’Ile Perdue». Le nom Penotte, dont l’origine reste mystérieuse, est apparu au XIXème siècle pour désigner une rue aujourd’hui disparue. Ce joli quartier piétonnier, pittoresque et amusant, porte un nom d’île, alors qu’il est niché en centre-ville, derrière le Remblai, au détour de ruelles étroites et biscornues. Au milieu des roses trémières, les maisons sont décorées de mosaïques constituées de coquillages multicolores. Tous ces décors sont l’œuvre d’une résidente et artiste locale Danièle Arnaud-Aubin : la «Dame aux coquillages». Elle s’inspire de la mythologie, des contes de fées, des contes fantastiques… Elle les réalise avec des coquillages : bulots et bigorneaux, huîtres, palourdes, coquilles St-Jacques, moules et coquillages exotiques.

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Les Sables d’Olonne

Visite de cette station, en compagnie de deux cousins attentionnés et attachés à me faire aimer leur ville d’adoption depuis de nombreuses années.

Bien sûr il y a l’immense plage de sable très fin, les vagues, les surfeurs…

Il y a aussi “le Remblai” bordé de nombreuses villas du XIXe siècle, faisant face à la mer et figurant à l’inventaire des monuments historiques.

Il y a évidemment ses trois ports : le port de pêche (4e port de France en valeur après ceux de Lorient, Boulogne-sur-Mer et Le Guilvinec) et sa criée, le port industriel de la Cabaude en bassin à flot, avec un passage de 943 811 tonnes de marchandises ayant transité en 2019, et enfin le mythique Port Olona, abritant le départ du Vendée Globe. J’ai pu découvrir ces impressionnants bateaux imoca aux mâts de 30m, car ils se préparaient à la prochaine course Vendée Globe Arctique qui a débuté le 12 juin.

J’ai vu enfin, l’ile Penotte, ruelles piétonnes et façades ornées de mosaïques de coquillages, qui fera l’objet d’un prochain article. Dernier passage dans la rue la plus étroite du monde : la rue de l’Enfer, 40cm de large, inscrite au Guiness des records en 1987.

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