Etonnante forteresse juchée sur un piton rocheux, dont la masse est si imposante qu’elle ne concède qu’un étroit goulet à l’entrée de la vallée.
Le fort : de son origine, on ne sait rien.Il fut bâti au moyen âge et subit des remaniements au cours des siècles suivants.
Il retrouve de l’intérêt au moment où les troupes du Duc de Savoie menacent la frontière à partir de 1690. Vauban est alors envoyé sur place pour inspecter les lieux et les renforcer. Il dote alors le fort de tout ce qu’il adore : escarpe, fossés, contrescarpe et demi lune.
La garnison du Roi Soleil, attendant dans l’ennui que le Duc de Savoir renouvelle une attaque (1692), en fit voir de toutes les couleurs aux habitants, dont les plaintes sont conservées dans l’armoire aux huit serrures, aux archives de la commune.
Les découvertes des villages environnants, donnent toujours une vue différente de ce site photogénique.
Voyage
Ceillac et le vallon du Mélezet
Après avoir descendu la Combe du Queyras, où la route se dispute la place avec le Guil, paradis des kayakistes, nous voilà en vue de Ceillac, joli village blotti au pied du Pic de la Font Sancte (3385m). Le guide Michelin dit que ce village est le phénix du Queyras.
L’église est dominée par un curieux clocher ouvert, du XVIème siècle, comprenant 6 cloches, sous un abat-son.
Les troupeaux de moutons broutent en liberté parmi les mélèzes jusqu’au fond du vallon du Mélezet, parsemé de hameaux.
Une promenade paradisiaque !
Lac de Roue
Départ de la randonnée juste au dessus du village où se trouve le gîte. 200m de dénivelé. L’arrivée au lac est une belle récompense. Les eaux sont claires, les feuilles des plantes aquatiques tapissent en partie la surface du lac. Les sommets environnants se reflètent dans l’eau.
En automne les mélèzes changent de couleur avant de perdre leurs aiguilles. Les habitants disent alors que le Queyras est un petit “Canada”… cela donne l’eau à la bouche !
Au cours de la balade, belles vues sur les petits villages accrochés à la montagne.
Haut Queyras
4 jours déjà que le début de ce nouveau voyage a eu lieu, et je suis un peu en retard dans les publications.
Prenons l’histoire en route.
Le Queyras (on se prononce pas le “s”) est un Parc Naturel Régional grandiose, dans son cirque supérieur dominé par le Mont Viso (3841m, point culminant italien). Ses villages sont parmi les plus hauts d’Europe, et son altitude moyenne est de 2200m.
La journée d’hier nous a conduit dans le Haut Queyras.
Premier arrêt à Aiguilles, traversé par Le Guil, dont des habitants enrichis aux Amériques, construisirent des villas de style inspiré de l’émigration sud-américaine.
Puis Abriès, pionnière de l’alpinisme. Le village fut plusieurs fois victime d’incendies et d’inondations. La crue de 1728 emporta le cimetière et le porche de l’église.
Enfin l’Echalp, détruit par une avalanche en 1948, point de départ d’une randonnée qui nous mena au belvédère du Viso.
La Vierge du Chastelat
le 13 septembre 1914, le curé de La Bresse et ses paroissiens forment le voeu d’élever une statue dédiée à la Vierge, si la commune est épargnée par la guerre. La statue fut érigée le 17 mai 1924.
De cet endroit, belle vue sur la Bresse, le col du Brabant et la vallée vers Cornimont.
La Roche sur Foron
Description trouvée sur le site de la ville : “…La Cité Médiévale de La Roche-sur-Foron est aujourd’hui considérée comme la deuxième cité historique de Haute-Savoie. Grâce à un important patrimoine très bien restauré et un fleurissement magnifique, La Roche a su mettre en valeur cet extraordinaire héritage du temps passé. Ajoutez-y une longue tradition de “petits commerces” , tous situés au cœur de la vieille ville, et vous obtenez une Cité Médiévale, riche et vivante, qui vous lance une invitation permanente…”
La cité, 1ère ville électrifiée d’Europe, est située dans une zone géographique au carrefour du Genevois et du Faucigny et au débouché de l’industrieuse et dynamique moyenne vallée de l’Arve.
En fondant, les glaciers de l’ère quaternaire ont laissé au pied du Foron ce gros bloc de roche, donnant son nom “La Roche” à la ville. Le “sur Foron” a été ajouté en 1961. La tour des comtes de Genève est le dernier vestige d’un ancien château fort, du XIIIème siècle, bâti à cet endroit.
Si vous voulez en savoir plus, aller sur la page très complète de wiki.
Saint-Genis des Fontaines
Comme l’abbaye voisine de Saint-André, la fondation de l’abbaye de Saint-Genis s’inscrit dans la période de l reconquête de l’Espagne musulmane par les Carolingiens (VII-IXè siècle). En encourageant l’installation de monastères bénédictins en catalogne, Charlemagne souhaite développer politiquement et économiquement la région. L’Abbaye devient rapidement prospère. Elle décline au XVIè siècle car elle est rattachées à l’abbaye de Montserrat. Les moines ne sont plus que 7 lorsque l’abbaye est vendue comme bien national à la Révolution.
Alors que l’église redevient paroissiale au XIXème siècle, le cloître est démantelé et vendu en 1924. Un antiquaire parisien en achète les 3/4 et les revend à différents clients. En réalité, l’antiquaire est aussi faussaire et a vendu l’équivalent de 2 cloîtres ! Ces éléments ont été récupérés entre 1988 et 1995, et le cloitre est aujourd’hui reconstitué (sauf 4 colonnes).