Lac de Roue

Départ de la randonnée juste au dessus du village où se trouve le gîte. 200m de dénivelé. L’arrivée au lac est une belle récompense. Les eaux sont claires, les feuilles des plantes aquatiques tapissent en partie la surface du lac. Les sommets environnants se reflètent dans l’eau.
En automne les mélèzes changent de couleur avant de perdre leurs aiguilles. Les habitants disent alors que le Queyras est un petit “Canada”… cela donne l’eau à la bouche !
Au cours de la balade, belles vues sur les petits villages accrochés à la montagne.

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Haut Queyras

4 jours déjà que le début de ce nouveau voyage a eu lieu, et je suis un peu en retard dans les publications.
Prenons l’histoire en route.
Le Queyras (on se prononce pas le “s”) est un Parc Naturel Régional grandiose, dans son cirque supérieur dominé par le Mont Viso (3841m, point culminant italien). Ses villages sont parmi les plus hauts d’Europe, et son altitude moyenne est de 2200m.
La journée d’hier nous a conduit dans le Haut Queyras.
Premier arrêt à Aiguilles, traversé par Le Guil, dont des habitants enrichis aux Amériques, construisirent des villas de style inspiré de l’émigration sud-américaine.
Puis Abriès, pionnière de l’alpinisme. Le village fut plusieurs fois victime d’incendies et d’inondations. La crue de 1728 emporta le cimetière et le porche de l’église.
Enfin l’Echalp, détruit par une avalanche en 1948, point de départ d’une randonnée qui nous mena au belvédère du Viso.

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La Vierge du Chastelat

le 13 septembre 1914, le curé de La Bresse et ses paroissiens forment le voeu d’élever une statue dédiée à la Vierge, si la commune est épargnée par la guerre. La statue fut érigée le 17 mai 1924.
De cet endroit, belle vue sur la Bresse, le col du Brabant et la vallée vers Cornimont.

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La Roche sur Foron

Description trouvée sur le site de la ville : “…La Cité Médiévale de La Roche-sur-Foron est aujourd’hui considérée comme la deuxième cité historique de Haute-Savoie. Grâce à un important patrimoine très bien restauré et un fleurissement magnifique, La Roche a su mettre en valeur cet extraordinaire héritage du temps passé. Ajoutez-y une longue tradition de “petits commerces” , tous situés au cœur de la vieille ville, et vous obtenez une Cité Médiévale, riche et vivante, qui vous lance une invitation permanente…”
La cité, 1ère ville électrifiée d’Europe, est située dans une zone géographique au carrefour du Genevois et du Faucigny et au débouché de l’industrieuse et dynamique moyenne vallée de l’Arve.
En fondant, les glaciers de l’ère quaternaire ont laissé au pied du Foron ce gros bloc de roche, donnant son nom “La Roche” à la ville. Le “sur Foron” a été ajouté en 1961. La tour des comtes de Genève est le dernier vestige d’un ancien château fort, du XIIIème siècle, bâti à cet endroit.
Si vous voulez en savoir plus, aller sur la page très complète de wiki.

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Saint-Genis des Fontaines

Comme l’abbaye voisine de Saint-André, la fondation de l’abbaye de Saint-Genis s’inscrit dans la période de l reconquête de l’Espagne musulmane par les Carolingiens (VII-IXè siècle). En encourageant l’installation de monastères bénédictins en catalogne, Charlemagne souhaite développer politiquement et économiquement la région. L’Abbaye devient rapidement prospère. Elle décline au XVIè siècle car elle est rattachées à l’abbaye de Montserrat. Les moines ne sont plus que 7 lorsque l’abbaye est vendue comme bien national à la Révolution.
Alors que l’église redevient paroissiale au XIXème siècle, le cloître est démantelé et vendu en 1924. Un antiquaire parisien en achète les 3/4 et les revend à différents clients. En réalité, l’antiquaire est aussi faussaire et a vendu l’équivalent de 2 cloîtres ! Ces éléments ont été récupérés entre 1988 et 1995, et le cloitre est aujourd’hui reconstitué (sauf 4 colonnes).

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Saint-André

Le remploi ou la récup à la mode médiévale.
L’église primitive de Saint-André est détruite à plusieurs reprises avant l’An Mil. Les bas des murs du Xème siècle ont été utilisés pour la construction de la nouvelle église au XIème puis au XIIème siècle. Facilement reconnaissables, ils sont maçonnés avec de gros galets de rivière assemblés par endroits en arête de poissons. Les pierres de taille sont aussi souvent remployées dans la construction, comme ici, un magnifique bloc de marbre sculpté placé au dessus de la porte de l’église.
Par goût et peut être aussi par économie, les remplois ont permis la conservation des premières sculptures romanes du Roussillon.

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Céret

Céret, connue pour son musée d’art moderne, ses cerises et sa tradition tauromachique. Les rues et places sont bordées de platanes gigantesques et le vieux village est composé de vieilles petites rues très étroites, qui laissent une impression étrange de vie dans un autre siècle.
A l’entrée de la ville se trouve le Pont du Diable. Il a été construit au 14ème siècle et comporte une seule arche de 45 mètres d’ouverture au dessus du Tech qu’il surplombe de 22 mètres. Il a cessé d’être utilisé pour la circulation en 1939.
La fontaine des Neuf Jets est la principale fontaine de la ville, construite en 1313 sur la place du même nom et remodelée plusieurs fois au fil du temps. Le lion situé à son sommet est rajouté en 1479. Dégradé lors de la féria 2011, il est remplacé en août 2013.

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Le Racou

Le mot “Racou” signifie le recoin en catalan. Installé à la charnière de la côte rocheuse et de la plage de sable, c’est un des lieux les plus typiques du littoral argelésien.
Au début du XXè siècle, il n’y avait que quelques cabines de bain et des cabanes de pêcheurs en roseau construites sur le sable. Les premières maisons en dur apparaissent dans les années 30. Mais le hameau du Racou ne se développe vraiment qu’à partir de la Seconde Guerre Mondiale.
Dans les années soixante, les habitants décrètent l’indépendance du hameau. “La commune libre” du Racou n’a bien sûr jamais été reconnue, mais cette action d’éclat a permis quelques réalisations dont l’attribution de noms catalans aux rues.
Aujourd’hui, l’approche de la rentrée scolaire nous a montré une plage libre de toute son effervescence estivale !

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