Saint-André

Le remploi ou la récup à la mode médiévale.
L’église primitive de Saint-André est détruite à plusieurs reprises avant l’An Mil. Les bas des murs du Xème siècle ont été utilisés pour la construction de la nouvelle église au XIème puis au XIIème siècle. Facilement reconnaissables, ils sont maçonnés avec de gros galets de rivière assemblés par endroits en arête de poissons. Les pierres de taille sont aussi souvent remployées dans la construction, comme ici, un magnifique bloc de marbre sculpté placé au dessus de la porte de l’église.
Par goût et peut être aussi par économie, les remplois ont permis la conservation des premières sculptures romanes du Roussillon.

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Céret

Céret, connue pour son musée d’art moderne, ses cerises et sa tradition tauromachique. Les rues et places sont bordées de platanes gigantesques et le vieux village est composé de vieilles petites rues très étroites, qui laissent une impression étrange de vie dans un autre siècle.
A l’entrée de la ville se trouve le Pont du Diable. Il a été construit au 14ème siècle et comporte une seule arche de 45 mètres d’ouverture au dessus du Tech qu’il surplombe de 22 mètres. Il a cessé d’être utilisé pour la circulation en 1939.
La fontaine des Neuf Jets est la principale fontaine de la ville, construite en 1313 sur la place du même nom et remodelée plusieurs fois au fil du temps. Le lion situé à son sommet est rajouté en 1479. Dégradé lors de la féria 2011, il est remplacé en août 2013.

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Le Racou

Le mot “Racou” signifie le recoin en catalan. Installé à la charnière de la côte rocheuse et de la plage de sable, c’est un des lieux les plus typiques du littoral argelésien.
Au début du XXè siècle, il n’y avait que quelques cabines de bain et des cabanes de pêcheurs en roseau construites sur le sable. Les premières maisons en dur apparaissent dans les années 30. Mais le hameau du Racou ne se développe vraiment qu’à partir de la Seconde Guerre Mondiale.
Dans les années soixante, les habitants décrètent l’indépendance du hameau. “La commune libre” du Racou n’a bien sûr jamais été reconnue, mais cette action d’éclat a permis quelques réalisations dont l’attribution de noms catalans aux rues.
Aujourd’hui, l’approche de la rentrée scolaire nous a montré une plage libre de toute son effervescence estivale !

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Le Boulou

Au pied des Albères, Le Boulou se situe sur la rive gauche du Tech, d’où l’on peut voir le Canigou. De son passé médiéval, la ville conserve à l’Est, on loin du Tech, une tour médiévale quadrangulaire, vestige de l’enceinte du XIVème siècle. De l’église Notre Dame du XIIème siècle ne subsiste que le beau portail roman en marbre blanc réalisé par le maître de Cabestany

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Fort de Bellegarde

Le Fort de Bellegarde est une fortification du XVIIe siècle située à la frontière entre la France et l’Espagne. Il sert alors au contrôle et à la défense du col du Perthus.
L’histoire de Bellegarde puise sa source dans le royaume de Majorque. En 1285, alors que ce royaume existait depuis moins de dix ans, Pierre III d’Aragon était une menace très sérieuse pour le jeune roi de Majorque Jacques II. Afin de se défendre, il fit bâtir une tour de surveillance au-dessus du Perthus, équipée pour se défendre de façon autonome. Mais elle restait une simple tour de surveillance.
En 1679, Vauban visite Bellegarde et approuve le plan d’agrandissement considérable que lui propose son ingénieur Christian Rousselot de Monceaux. Il y apporte des corrections, dotant notamment la place d’une fortification double. L’année suivante, Louvois accepte l’essentiel du projet. Les travaux sont engagés.
Le fort a une forme générale pentagonale. Le glacis qui l’entoure est assez important, de l’ordre de un km. Cinq bastions protègent l’enceinte principale, tous en relation les uns avec les autres. Derrière le rempart, un deuxième mur intérieur protège le cœur de la forteresse, marquant ainsi trois niveaux de protection : bastions, remparts, mur de protection. Le cœur de la forteresse, c’était les bâtiments de la garnison, pouvant contenir 600 hommes, une chapelle, un hôpital, une boulangerie et son moulin.
Du haut du fort, vues magnifiques sur le Col du Perthus, l’Espagne, la chaîne Pyrénéenne et le Canigou.

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Côte Vermeille

Après les longues plages de sable des côtes languedociennes et roussillonnaises, voici un pays de rochers où viennent se briser les vagues. Cette portion de littoral très rocheux a été baptisée “Côte Vermeille” au 19° siècle. Aux premiers ou derniers rayons du soleil, la roche schisteuse prend une couleur rouge rosé.
Sur les crêtes une route en montée traverse les vignobles de Collioure, puis se poursuit en balcon au milieu des chênes lièges et des roches schisteuse. Elle traverse ensuite les vignobles de Banyuls, découpé en terrasses soutenues par 6 000 kms de murettes en pierre sèche.

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Metz Citadelle

Construit en 1559, le magasin aux vivres de Metz témoigne de l’organisation de l’intendance des garnisons militaires sous l’Ancien Régime. Avec l’unique bastion non enfoui situé dans les jardins du Palais du Gouverneur, il est le dernier vestige de la citadelle, construite vers 1556 par François de Scépeaux, maréchal de Vieilleville, afin de conserver la place de Metz, nouvellement conquise par le roi de France Henri II, en 1552. Le bâtiment de 125 mètres de long pour 38 mètres de large, est à l’époque à l’intérieur même de la citadelle militaire. Il offre alors 6 000 m2 de stockage.
L’édifice sert aujourd’hui d’hôtel de luxe et de restaurant gastronomique.

Le Palais du Gouverneur (style néo-Renaissance rhénane) appelé autrefois General-Kommando, est une résidence édifiée à Metz, entre 1902 et 1905, pour servir de pied-à-terre à l’empereur Guillaume II. Il est situé square Giraud au sud-ouest du quartier de Metz-Centre, mais reste historiquement lié au quartier impérial plus à l’est. Le palais compte 31 pièces habitables et 70 espaces annexes, dont des tourelles, 400 lampes et 5 pignons à degrés.

Dijon, le Puits de Moïse

Le Puits de Moïse est le vestige d’un calvaire situé au milieu d’un puits autrefois au centre du grand cloître de la Chartreuse de Champmol. Il n’en subsiste plus que la partie basse, constituée d’une pile hexagonale surmontée de six statues de prophètes, et protégée aujourd’hui par un édicule, malheureusement fermé, donc impossible de voir l’intérieur.

Comme souvent dans les monastères, le grand cloître de la Chartreuse, entouré de galeries formant un carré, comprend en son centre un point d’eau, la Fontaine de vie, symbole de la vie physique et spirituelle. Mais le vaste espace alentour étant affecté au cimetière des moines, ceux-ci ont l’idée, pour évoquer la mort et l’espérance de la vie éternelle, de placer au-dessus du puits ou de la fontaine une grande croix de pierre, portant le Christ mourant, avec à ses pieds, conformément au récit évangélique, la Vierge, Marie Madeleine et l’apôtre Saint-Jean. Le soubassement de ce calvaire est réservé à d’autres statues de personnages bibliques : des prophètes ayant prédit d’une façon ou d’une autre la Passion et la mort du Sauveur.

Fin de la promenade le long de l’Ouche, issue du Lac Kir, espace de détente incontournable pour les Dijonnais, nommé ainsi en hommage à son créateur (Félix Kir). Outre l’intérêt de l’exploitation du plan d’eau en lui-même, Félix Kir y voit un moyen de réguler le cours de l’Ouche, évitant ainsi les crues dont elle est coutumière.

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