Le Mont Faron

Le site du Faron, classé depuis 1991, reste la montagne phare des Toulonnais. Son nom viendrait de farots : anciennes tours de guet d’où l’on émettait des signaux lumineux pour prévenir d’un danger. Les autres monts toulonnais, Caume, Baou, Coudon et Gros Cerveau l’entourent comme pour mieux le mettre en valeur. Il domine la ville de ses 584 m d’altitude, et la route pour y accéder est fantastique !
La vue est prodigieuse sur la rade et toute l’agglomération de Toulon. Un mémorial sur le débarquement en Provence présente un bel intérêt historique.
La pinède du Mont Faron est caractérisée par ses arbres collés par deux qui semblent pousser dans des petites dépressions. Certains ont été plantés par les bagnards de la prison de Toulon.
De là-haut, j’ai pu repérer tous les lieux que j’avais découvert lors de ma semaine de balade. Ce fut donc une belle conclusion pour mon séjour !

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Depuis le fort de Six-Fours

Le fort de Six-Fours est un ouvrage militaire construit en 1875, interdit au public, et bâti sur une colline surplombant la ville de ses 210m et sur les ruines du village primitif que les habitants ont progressivement abandonné au 18ème siècle pour aller s’installer dans la plaine.
Du vieux village, il ne reste plus que la collégiale, dont l’origine attestée remonte au IVème et Vème siècle.
De cette colline, on a une vue magnifique sur Toulon et son Mont Faron, d’un côté, et de l’autre, sur la baie de Sanary, jusque La Ciotat et même l’ile de Riou en face de Marseille.

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Cassis, la route des crêtes

La dénomination route des Crêtes est reprise dans de nombreuses régions pour désigner une route touristique offrant de nombreux points de vues.

Véritable itinéraire bis pour amoureux de grands panoramas, de liberté et de vertige, celle-ci relie Cassis à La Ciotat, en parcourant le Cap Canaille. De nombreux points de vue permettent d’admirer la côte découpée par les falaises des calanques.
Il parait que deux fois par an, en février et en octobre, le coucher de soleil laisse apparaître le Mont Canigou, pourtant 260 km plus loin.

A Cassis, je suis allée me balader sur le Chemin du Petit Prince, et j’ai atteint le Cap Cable par le haut et sa Chapelle du Bon Voyage, d’où on peut admirer la calanque de Portmiou. “Chemin du Petit Prince”, car c’est ici que Saint-Exupéry a achevé “sa marche vers Dieu” en 1944.

Les falaises de la calanque ont été exploitées pour le calcaire (fabrication de la chaux), par Solvay de 1900 a 1981 mais aussi pour la “Pierre de Cassis” utilisée en construction pour sa qualité. Elle a été choisi pour le socle de la statue de la liberté à New York.

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Les calanques

Les calanques sont désormais protégées par le Parc National des Calanques, créé le 18 avril 2012.
Il est le 10ème parc national de France et s’étend sur les trois communes de Marseille, Cassis et La Ciotat, sur environ 8 500 ha terrestres et 43 500 ha marins.
Ce vaste espace inclut la plus haute falaise maritime d’Europe, le cap Canaille (363m, tout de même !)
Sa roche qui tire vers le rouge est composée de calcaires détritiques, contrairement au reste de la côté et des calanques creusées dans un massif calcaire.
“Canaille” provient du latin “Canalis mons”, autrement dit “montagne des eaux, des aqueducs”, ou de “Cap naïo”, du provençal, “montagne qui nage, qui avance sur la mer”.
Du côté de La Ciotat, le Bec de l’Aigle (appelé aussi rocher du Cap de l’Aigle) plonge tel un bec de rapace dans le bleu de la Méditerranée. Il est composé de poudingues de galets gréseux, mêlés de quelques galets calcaires. L’érosion différentielle, localement appelée “parpelle”, en raison de la ressemblance avec des paupières (les couches plus résistantes sont en fort relief), constitue un spectacle fascinant.

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Bandol, Cassis

Départ pour la route des crêtes et la découverte des calanques de Cassis
Et paf ! trop de vent, route fermée…
Je me suis donc baladée dans Cassis village, ai visité le musée du savon, et me suis arrêtée sur la plage de Bandol.
Retour par la pointe de la Cride de Sanary, sorte de finistère dont les militaires ont su tirer parti dès 1695. De là, belle vue sur La Ciotat reconnaissable par le Cap de l’Aigle.

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Ollioulles

Bâti sur du basalte noir, Ollioules l’exploita dès 1 100 ans av. J.-C. en fabriquant meules, mortiers et auges.
Vers le XIème siècle, le village tire sa richesse de la culture de l’olivier (d’où son nom), ainsi que du raisin, de l’amande, des figues.
Au XIXème siècle, la ville se spécialise dans la culture florale qu’elle expédie dans toute l’Europe.
Elle devient la capitale de l’immortelle jaune. La petite ville vit encore de la culture florale aujourd’hui.
Fin de la balade en passant par Le Castellet, charmant village médiéval d’où on a une belle vue sur La Cadière d’Azur et la baie de Marseille

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La Sainte-Baume

La Sainte-Baume est un massif provençal du Sud-Est de la France, dont les sommets culminent à 1 148 mètres. Il comprend également sur son flanc ouest le point culminant des Bouches-du-Rhône, le pic de Bertagne (1 042 mètres).
Le caractère exceptionnel du site tient à la présence d’une hêtraie développée, préservée depuis des siècles, et de la grotte de Sainte Marie-Madeleine, lieu de pèlerinage majeur au Moyen Âge.
Belle balade, avec des vues magnifiques, et des virages non moins plaisants.

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Cap Sicié

Balade agitée par le vent… A Six-Fours les plages, les palmiers étaient coiffés, et les drapeaux en lambeaux attestent que cela doit souffler souvent et fort !

Le massif du Cap-Sicié (360m), enclave de la Provence cristalline en Provence calcaire, fait partie des Monts toulonnais. Il est situé entre les communes de La Seyne-sur-Mer et Six-Fours-les-Plages et représente l’un des points le plus au sud de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Son sommet culmine à 352 mètres, à la chapelle de Notre-Dame-du-Mai, et celui-ci se trouve être aussi le point culminant d’une des falaises de bord de mer les plus hautes d’Europe.
Vers le début du XIVème siècle, la présence d’un feu de Garde ou « farot », destiné à prévenir les habitants de la région de la présence de navires suspects susceptibles de menacer la côte d’incursions de pirates ou barbaresques, est attestée au sommet de la « Montagne de Sicié ». Les feux allumés indiquaient que des navires étaient en vue et prévenaient ainsi les habitants de Toulon et sa région des dangers qui les menaçaient. La tour est construite en 1589 et une cabane destinée à protéger les gardiens est accolée à la tour.

En 1625, la foudre frappe la cabane du gardien, et touche aussi partiellement la tour, le gardien est miraculeusement épargné. Cet événement affecte la confrérie des pénitents gris qui décide de mettre la montagne sous la protection du Seigneur en y faisant implanter une croix puis une première chapelle sous le titre de Notre-Dame de Bonne Garde.
George Sand en a dit : “Au pied de la chapelle le précipice est vertigineux. On plonge à pic et parfois en encorbellement sur la mer. La paroi est très belle… C’est un spectacle désordonné, une fantaisie grandiose…”. De juin à septembre, l’accès est interdit aux véhicules à cause du risque d’incendie.

J’ai terminé la balade à la chapelle de Pépiole datée autour du IIème ou VIème siècle. Impressionnante !

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Vent fort !

Au Cap Sicié

Le feu de garde

Toulon vu du Cap Sicié

Chapelle de Pépiole

Chapelle de Pépiole