Col de l’Izoard

Le premier tracé de la route du Col de l’Izoard (2361m) daterait de l’époque de Vauban : elle apparaît en 1710 sur les cartes de l’ingénieur ordinaire du roi La Blottière, collaborateur de Vauban, qui réalisa une étude approfondie des massifs alpins du Dauphiné, de la Savoie et du Piémont et les premières cartes détaillées (au 1/72.000e)
La route a été ensuite rendue carrossable entre 1893 et 1897 par les troupes conduites par le Général Baron Berge (Bataillons de Chasseurs Alpins, Régiments d’infanterie Alpine, régiment du Génie notamment de Chateau-Queyras).
C’était donc d’abord une route militaire stratégique, facilitant le mouvement des troupes pour protéger la frontière franco-italienne. La priorité était de rendre carrossable les anciens chemins d’alpage, afin que les troupes puissent rapidement passer d’une vallée à l’autre.
Par le versant Sud, la Casse Déserte, zone extrêmement rocailleuse (pitons de cargneules), est décrite par certains comme lunaire. La présence d’éboulis et de crêtes rocheuses résultent de l’érosion différentielle affectant les roches.
Inscrit à la Route des Grandes Alpes, c’est une ascension mythique du Tour de France. Dernier passage en 2014, et futur passage en 2017 !
Le col est l’une des porte d’entrée dans la vallée et le Parc Naturel Régional du Queyras, et marque la séparation entre le Briançonnais et le Queyras.
Sur le versant Nord, un refuge Napoléon identique à celui déjà vu dans le Col de Vars, et dont je vous ai déjà parlé.

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