Molines est irriguée par l’Aigue Agnelle, descendant du col du même nom qui sert de frontière avec l’Italie, à une demi-heure de voiture. Aigue signifie “eau”. La végétation ligneuse à cette altitude est essentiellement résineuse. Elle est constituée principalement de mélèzes qui ont la particularité de roussir en automne avant de perdre leurs aiguilles en hiver. La flore est colorée pour s’adapter au climat de montagne: la plante emblématique car récurrente est l’épilobe, aux longues tiges dominées par une fleur fuchsia.
L’église Saint-Romain (ça ne s’invente pas…) de Molines, détruite pendant les guerres de religion, fut reconstruite entre 1628 et 1637 (et rénovée récemment). Les cloches sont apparentes en haut d’un clocher carré couvert d’une toiture en mélèze. Juste à côté le cimetière, dont des tombes du 19è siècle ont disparu. Seules subsistent d’émouvantes plaques émaillées en forme de coeur, accrochées au mur du clocher. L’intérieur est remarquable par sa profusion baroque.