Charleville-Mézières

Le 6 mai 1606, le 26è jour anniversaire de sa naissance, Charles de Gonzague, duc de Nevers et Rethel, décide la construction d’une ville nouvelle. Il la baptisera de son nom deux ans plus tard : Charles-ville. Fervent catholique, il veut cité monacale, base rapprochée contre les calvinistes de Sedan et de Montcornet en Ardenne. Pour se développer, la neuve cité se doit de gagner un statut de place commerciale. Bien que fortifiée, elle laissera le rôle militaire à son aînée et voisine, Mézières. Les premiers habitants viennent d’Arches et de sa principauté, ainsi que de Mézières, dont débute alors le dépeuplement (1400 familles déménagent sur 1600). Et pour compléter le peuplement de sa cité, Gonzague accorde le droit d’asile aux personnes recherchées en France. Sur 579 demandes, 294 émanent de mauvais payeurs, 218 d’assassins, et 2 sorcières ! (source de ce texte : panneau explicatif au musée de l’Ardenne).

Dans le même temps, Charles Gonzague commande à l’architecte Clément Métezeau, la conception d’une place. Le frère Louis Métezeauaura la charge de la création de la Place des Vosges à Paris, d’où la similitude deux places.

Pour ceux que la suite de l’histoire intéresse, je vous propose de lire cet article.

La ville est aussi connue pour le Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes. L’aventure commence en 1941, grâce à la rencontre de Jacques Felix (17ans) avec un artiste nancéien renommé, Géo Condé, artiste et surtout marionnettiste. Celui ci utilise la technique de fabrication des marionnettes dont les têtes sont brodées en laine. Jacques Felix va fonder une troupe d’amateurs. Ensuite il crée la compagnie des Petits Comédiens de Chiffons qui va prendre le virage du succès, et s’exporte hors des frontières.

C’est à Charleville qu’est né Arthur Rimbaud. Dans la ville, des murs de maison ou d’immeubles servent de support à l’illustration de poèmes de Rimbaud.

Belle balade en ville sous le soleil, qui a permis d’apprécier les couleurs de la pierre jaune des Ardennes, baptisée en référence à sa couleur ocre-jaune et également surnommée « pierre de soleil ».

Les habitants sont appelés les Carolomacériens ou plus couramment les Carolos

Cliquer sur une photo pour voir la série

La Place Ducale

L’hôtel de ville situé à Mézières

Marionnette à tête brodée en laine

Givet, fort de Charlemont

Son histoire est liée aux guerres franco espagnoles. En 1554 Henri II enlève Mariembourg (située aujourd’hui en Belgique, à une trentaine de kms). Devant cette menace, Charles Quint fait construire l’année suivante une citadelle sur un éperon calcaire et lui donne son nom : Charlemont.

Lorsqu’en 1680 Louis XIV se rend à Givet, il décide de renforcer l’ensemble et fait appel à Vauban.

De 1962 à 2009 le fort est utilisé par l’armée qui en a fait un centre d’entraînement commando.

En ce lieu, très intéressante visite libre (guidée par une appli bien faite sur le téléphone) et belle balade avec de superbes points de vue sur la ville.

Cliquer sur une photo pour voir la série

Dinant

Bâtie sur la partie la plus étroite et la plus spectaculaire de la Meuse, Dinant est symbolisée par sa citadelle perchée et le bulbe qui chapeaute le clocher de sa collégiale. Un château fort fut élevé là en 1051, détruit par les français en 1703. Sa physionomie actuelle date de l’occupation hollandaise (1818-1821).

La ville a donné son nom à la dinanderie, l’art de fondre, de battre et de repousser le laiton (cuivre jaune), pratiquée depuis le 12ème siècle, qui fit sa fortune et sa renommée.

Au Dinantais Adolphe Sax (1814-1865) on doit l’invention… du saxophone.

Cliquer sur une photo pour voir la série

La Meuse dans les Ardennes

La Meuse a creusé son sillon au coeur du vieux massif des Ardennes. Encaissée profondément dans la forêt, la rivière a permis à l’industrie métallurgique de prendre son essor. C’est ainsi qu’à Bogny-sur-Meuse, ville ouvrière, les usines semblent des îlots cernés de vert. Une singulière sculpture naturelle domine sur une crête la longue cité bordée de raides coteaux : on y reconnaît depuis des siècles les silhouettes des Quatre Fils Aymon. Toute une légende (ici) d’Ardenne en un coup d’œil.

De l’eau, de la verdure, du soleil ! tout va bien pour moi…

Cliquer sur une photo pour voir la série

Revin

Monthermé

Les quatre fils Aymon

Sedan

Pour les armées françaises, Sedan et sa région ont souvent été synonymes de drames militaire. Pourtant, aucune ville d’Europe ne possède de château fort plus vaste ! 35 000 m² sur 7 niveaux peuvent contenir 4 000 hommes.

Il est un des premiers exemples d’architecture bastionnée de France. Même Vauban ne jugea pas utile de le modifier. Situé à une position stratégique entre la France  et l’empire germanique, on ne cessa de renforcer ses défenses, en épaississant ses murailles, sans jamais rien détruire des constructions préexistantes.

Une très belle visite libre permet de découvrir tous les niveaux de cet incroyable château !

Cliquer sur une photo pour voir la série

Abbaye d’Orval

Petit tour par la Belgique pour aller découvrir l’Abbaye d’Orval.

La source du site qui sert aux Bénedictins à la fabrique la bière témoigne d’une occupation du site depuis la nuit des temps. Au 10ème siècle, un premier oratoire est érigé dans le Val d’Or (une petite légende sur l’histoire de la Comtesse Mathilde. pour comprendre l’appellation).

Quelques moines bénédictins s’y installent en 1070 et y bâtissent une première église. Le site prendra son essor en 1132 avec les frères envoyés par Saint Bernard.

L’abbaye cistercienne traversa l’histoire jusqu’au 18è siècle. En 1793, les révolutionnaires réduiront à néant cet ensemble. Elle ne fut reconstruite qu’en 1926.

Cliquer sur une photo pour voir la série.

Les ruines de la première abbaye du 11è siècle

Celle reconstruite en 1926.

La fontaine Mathilde

Avioth

Avioth, toute petite commune rurale meusienne (140h environ), possède une très belle Basilique Notre Dame.

Wikipedia nous dit :

“Initialement hameau dépendant de la paroisse du village disparu de Saint-Brice, Avioth doit son développement à l’extraordinaire découverte d’une statue en bois d’une Vierge à l’Enfant dans le courant du XIIe siècle. Dès lors le village fut un important lieu de pèlerinage en 1223. L’édification de la basilique Notre-Dame commence peu de temps après.

Notre-Dame d’Avioth est une des rares Vierges noires du Nord-Est de la France. La datation au carbone 14 de la statue en tilleul de Notre-Dame d’Avioth montre que le bois a été coupé vers l’an 1095 et confirme la tradition selon laquelle la statue a été découverte au XIIe siècle “.

Cliquer sur une photo pour voir la série.

La Recevresse. Une statue de la Vierge y prit place pour recevoir, les offrandes des pèlerins. On appela cette statue : la « Vierge Recevresse ».

Ajon, Miribel, Mont-Blanc

Cette fois ci, voici le Mont-Blanc “en majesté” au milieu des autres sommets, dans un paysage enneigé et sous le soleil. Nous sommes à Ajon, au pied de la Pointe de Miribel. Petite balade sympa. A refaire en été…

Cliquer sur une photo pour voir la série

Le Mont Blanc

Le Mont Blanc, les Aravis, la chaine du Bargy et le Môle

Arbre