L’Epargny

Petite balade dominicale sur les hauteurs de Bonneville, à la découverte d’un chemin qu’on n’a pas trouvé… Nous sommes montés jusqu’au monument de la résistance d’Ayze, ce qui nous a permis d’avoir un joli point de vue sur Bonneville, la vallée, et les montagnes environnantes. Dans le vieux village de l’Epargny, arrêt au lavoir et pensées pour les lavandières qui ont fréquenté ce lieu, dans des conditions climatiques rudes.

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Entre Montbéliard et la Suisse

Pour descendre en Haute-Savoie, j’essaie plusieurs itinéraires. Cette fois ci, direction Montbéliard, puis descente plein sud, pour atteindre la Chaux de Fonds en Suisse. Du coup, j’ai traversé le département du Doubs, en suivant un moment la rivière Doubs. Traversée et arrêt à Pont de Roide (et son fumoir, saucisses variées dont la Morteau, miam !), puis Saint Hippolyte (Couvent des Ursulines et collégiale au clocher de tuile typique de la région). En ce 28 avril, j’ai rencontré la neige sur les hauts, aux Breseux et jusqu’à la frontière que j’ai traversé sur le Pont du Doubs que j’avais quitté momentanément.
Joli trajet. Je referai !

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Le Doubs à Bief (et sa croix de chemin qui date de 1514, et classée au titre des monuments historiques depuis le 10 juin 1927)

La route, voie remarquable qui descend vers Saint Hippolyte

Rencontre avec la neige aux Breseux

Biaufond, le pont de la frontière avec la Suisse

Lac de la Cuve

Le Lac de la Cuve (parfois appelé étang) est un lac privé situé dans la vallée du Chajoux. De cette étendue d’eau de 1/2 hectare environ, sort la Goutte (ruisseau) de l’Etang de la Cuve qui se jette dans le Chajoux, 1,4 km en contrebas d’un bon dénivelé. Le calme de cet endroit m’a permis d’observer les crapauds qui se prélassaient au soleil. J’en ai d’ailleurs fait autant !

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Les 5 châteaux

Me voilà sur la petite route touristique des 5 châteaux qui dominent la Vallée de Munster et la Plaine d’Alsace autour de Colmar. Le massif entoure le sommet du Stauffen (900m).

Le premier château est celui du Pfilxbourg. Le site a été occupé très tôt, peut être depuis l’âge du bronze. Les premières bases du château apparaissent vers 1220. Il a été édifié en une seule fois. Situé à 425m d’altitude, il tient une place militaire importante, est un château de garnison et un verrou entre la plaine et la vallée de la Fecht. Il a une forme hexagonale et un chemin de ronde en continu.

Puis, le château du Hohlandsbourg. Construit aussi sur un lieu stratégique à fortifier, en 1279 et adapté à la défense par artillerie en 1563, puis démantelé lors de la guerre de 30 ans. Il a ensuite été restauré. Du haut de son chemin de ronde, vue à 360 degrés sur la plaine d’Alsace d’un côté, le Hohneck et les crêtes de l’autre. Fantastique.

Les trois donjons des châteaux d’Eguisheim, se profilant sur la colline du Schlossberg, dominent la plaine d’Alsace à 591m d’altitude. Ces trois châteaux ont été édifié entre le 11ème et le 12ème siècle. Au centre, se trouve le plus ancien, le Wahlenbourg, avec son logis seigneurial, propriété du comte d’Eguisheim, Hugues IV. Puis vint l’édification du château situé plus au nord appelé le Dagsbourg. Le troisième appelé Weckmund fut construit au 12ème siècle. Il ne reste aujourd’hui que trois donjons en grès rose qui formaient à l’époque un seul et même château, progressivement détruit puis abandonné à partir du 15ème siècle Les restes des châteaux se dressent sur une colline boisée d’où l’on observe une jolie vue sur la plaine d’Alsace et notamment sur Eguisheim, l’un des plus beaux villages de France.

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Les Champis

Belle journée ensoleillée, qui donnait envie de grimper sur “les hauts”. Je suis allée découvrir la Chaume des Champis. Partie de la Vallée du Chajoux, en face du Lac de la Ténine, et arrivée 1h plus tard, au point culminant. De là, une vue magnifique sur le Hohneck, les crêtes et le domaine skiable de La Bresse-Hohneck. Sur la chaume, un refuge, des petites fleurs, des oiseaux et… personne !
Un peu de neige encore sur les chemins à revers, et arrivée par le domaine skiable de Lispach, avec vue sur le Lac comme je ne l’avais jamais vu.

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Eguisheim

C’est un village circulaire, ce qui est peu courant en Alsace. Une double fortification avait été édifiée selon deux ellipses. La place n’avait pas de vocation militaire mais plutôt un rôle économique et financier de tout premier ordre, accueillant de nombreuses cours dîmières (lieux de vente, d’achat, d’échange, de mesure, de taxation…) à protéger.
Sous les fenêtres, toutes décorées pour les fêtes de Pâques qui arrivent, et sur les colombages, apparaissent des épigraphes. Il est de coutume qu’un couple appose ses initiales et la date de construction de son logis, et parfois une référence au divin pour implorer la protection de la maison.
Un personnage au destin illustre, Bruno d’Eguisheim, vit le jour le 21 juin 1002 dans le château de la ville. Il devint Pape sous le nom de Léon IX de 1049 à 1054. Une chapelle éclatante de contraste et de polychromie, lui est consacrée, dans l’enceinte du château.
L’église comporte une très belle vierge ouvrante du XIIIème siècle, en tilleul polychrome.
Eguisheim a été classé Village préféré des Français en 2013, et accueille les cigognes comme tous les villages alsaciens. Elles sont là, je les ai vues.
Fin de la balade par la plaine d’Alsace avec les cerisiers en fleurs.

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Lac de la Ténine

Quand on va à La Bresse, on connait bien le Lac de Lispach, mais moins celui de la Ténine. Pourtant, il est tout aussi attractif et présente une très belle tourbière bombée.
Il s’agit d’un barrage artificiel construit en 1948 qui servait à alimenter les usines de la vallée en électricité jusqu’au début des années 1990.
L’intérêt écologique des tourbières de la Ténine et de Lispach leur vaut d’être inscrites, depuis 1995, à l’inventaire des Espaces Naturels Sensibles du Département des Vosges.
Dans le cadre de cette politique, la Communauté de Communes de la Haute Moselotte et la Commune de La Bresse ont initié la préservation des tourbières de Lispach et de la Ténine.
Ces 2 collectivités ont ainsi signé une convention de gestion avec le Parc naturel régional des Ballons des Vosges, l’ONF et le Conservatoire des Sites Lorrains pour la connaissance, la protection, la gestion et la valorisation de ce précieux patrimoine.

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La Roche des Vieux Chevaux

A partir du Lac de Lispach, après une belle balade dans la forêt où le soleil passait à travers les arbres, donnant de belles lumières sur les mousses et les troncs des sapins, me voilà arrivée à La Roche des Vieux Chevaux.
De roche, je n’en ai pas vu… mais de là, un point de vue inattendu sur le lac de Longemer qui se trouve en contrebas, finalement très près de Lispach à vol d’oiseau.
Pourquoi ” Vieux Chevaux ” ?
Une version parle celle de la chute dans le précipice d’un vieux cheval, appartenant au fermier de la chaume de Fachepremont. Depuis cet accident, le rocher se serait appelé en patois “lè reuche do vié chevau”, la roche du vieux cheval. En patois lorrain, au singulier, le cheval se disait “lo chevau”, mais pris pour un pluriel, les locuteurs français ont ajouté un “x”.

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