Ajaccio

L’archipel des Sanguinaires se compose de quatre îlots de porphyre d’un rouge sombre à l’entrée du golfe d’Ajaccio. Le nom « Sanguinaires », donné à ces îlots, a plusieurs origines ; soit dû à la lumière pourpre qui ensanglante les roches, juste avant le coucher du soleil sur la mer, soit à la couleur des frankénies, petites plantes à fleurs roses dont les feuilles virent au rouge vif en automne, ou aux fleurs roses des nivéoles. D’autres hypothèses font référence au golfe de Sagone (îles « Sagonnaires »). Plus tard, des établissements de fortune accueillirent des pêcheurs de corail surnommés i sanguinari (les gens au sang noir), revenant d’Afrique et purgeant leur quarantaine.
En tout cas, quelque soit l’origine de leur nom, et qu’il soit vu depuis la côte ou depuis la mer, cet endroit est magique !

Ajaccio, cité impériale, patrie de Tino Rossi, mais “surtout” de Napoléon, pour lequel de nombreux monuments lui sont consacrés, est aussi connue pour être la première ville française libérée durant la seconde guerre mondiale.
La vieille ville et le Borgu sont typiquement méditerranéens avec leurs rues étroites et pittoresques.
La citadelle génoise fut construite au XVIème siècle (avant Vauban). Elle fut érigée à cet emplacement pour protéger la ville des attaques maritimes. Elle fait face à la Méditerranée avec sur son flanc gauche la jetée et sur sa droite la plage Saint-François. Elle appartient au domaine militaire et ne se visite pas.

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La Corse de l’intérieur

Les routes n’ont pas changé depuis la dernière fois que je les ai empruntées il y a environ 20 ans. Toujours aussi étroites, virages à gauche, virages à droite, sans ligne droite entre les deux. Et les paysages sont magnifiques.
La commune de Vivario est située sur un passage stratégique de l’intérieur de la Corse. Dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, le général français Comte de Vaux alors Gouverneur de Corse, fit bâtir par ses troupes des ouvrages de défense, dont le fortin de Pasciolo est construit en 1770 sur un piton rocheux à 792 m d’altitude pour surveiller la vallée du Vecchio. Sous la Convention le général Morand le fit transformer en prison pour y enfermer les rebelles du Fiumorbu.

Le double pont du Vecchio, intéressant ouvrage d’art, lancé sur le Vecchio en une seule arche de pierre, enjambe la rivière à 96 m de hauteur. Il fut construit entre 1825 et 1827 sur la grand-route Ajaccio-Bastia et est dominé par les hautes piles du viaduc métallique du chemin de fer construit par Gustave Eiffel vers 1888. La ligne de chemin de fer Ajaccio-Bastia fut entièrement terminée et ouverte au trafic en 1894.
La citadelle de Corte (surnommée nid d’aigle) est une citadelle du XVIIIème siècle construite autour d’un château du XVème siècle.

En 1769 après la défaite du 9 mai la Corse passe sous domination française. Le comte Noël de Jourda ordonne alors d’augmenter les fortifications de la ville par la construction de la citadelle actuelle, sur le principe des fortifications et constructions de Vauban. La construction de la caserne Padoue s’achève en 1776. Entre 1962 et 1983 la citadelle est occupée par la légion étrangère. En 1984 le site est ouvert au public (Musée de la Corse). Il offre une vue panoramique exceptionnelle sur les vallées de la Restonica et du Tavignano

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Le fortin de Pasciolo

Le double pont du Vecchio

La Restonica

Corte

La Piquante Pierre

La Piquante Pierre, un des plus hauts sommets de la commune de Basse-sur-le-Rupt, de par sa situation à la fois en altitude et entourée de forêts, abrita un maquis. Ce maquis fut détruit le 21 septembre 1944 par l’armée allemande.

La Piquante Pierre devint ensuite un monument aux morts en souvenir des 83 maquisards disparus. On ne connaît pas très bien l’origine de ce monolithe situé à 1 008 m d’altitude. Il est cependant remarquable car si on le regarde bien on peut constater qu’il est formé de 4 visages, un peu à l’image des statues de l’île de Pâques. Chacun de ces visages indique un point cardinal. Et du haut de ce sommet, la vue est panoramique.

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Colmar

Le site de la ville de Colmar s’exprime ainsi :
“Colmar : une ville à consommer sans modération !
Pour Georges Duhamel (qui l’écrivait en 1931), Colmar était la « plus belle ville du monde »… On a aussi souvent affirmé que c’était la plus alsacienne des villes d’Alsace !
Sans entrer dans la surenchère des superlatifs, Colmar reste sans aucun doute une cité tout à fait exceptionnelle par la richesse et la variété de son patrimoine historique et architectural.
Capitale du Centre Alsace, située à proximité de l’Allemagne et de la Suisse, entre les Vosges et le Rhin, Strasbourg et Mulhouse, la ville offre aux visiteurs un raccourci saisissant de plus de mille ans d’histoire européenne. Par ailleurs, Colmar garde, avec ses 67 000 habitants, un côté attachant d’une « ville à la campagne » qui fait tout son charme.”
Je ne saurais dire mieux. En tout cas, un petit circuit bien documenté et distribué par l’office du tourisme, m’a permis de découvrir cette ville incroyable !

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La Bresse

Eh oui ! me voilà (déjà) repartie en balade.
Les Vosges en été, c’est formidable et varié : La Bresse, Colmar, Lispach, Munster, voilà quelques lieux découverts et redécouverts. Des beaux paysages, du soleil, de belles rencontres.

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Paris intra

Encore d’autres vues de Paris intra muros.
Le Viaduc des Arts ou la promenade plantée, long espace vert qui suit le tracé de l’ancienne voie ferroviaire de la ligne de Vincennes. Débutant au niveau de l’opéra Bastille au début du viaduc des Arts, elle suit une bande de terrain de 4,7 km de long jusqu’au boulevard périphérique au niveau de la porte de Montempoivre.
L’Arc de Triomphe. Détail du Haut-relief “La Résistance de 1814 par Antoine Étex”.
Et une vue de Paris, vu de la colline Montmartre

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Paris

Voilà que j’arpente Paris depuis bientôt deux semaines. Que de facettes différentes pour cette ville où tout est démesuré, pour moi la provinciale…
J’ai découvert la Défense sous un aspect que je ne connaissais pas. Fascinant ce quartier !
Sculptures, statues, peintures, fresques, vitraux, ce sont plus de 70 œuvres d’art de tout genres, d’artistes les plus connus comme Calder, César, Mitoraj, Moretti, Deverne, aux moins connus. Depuis 1972, l’EPAD a eu une politique d’intégration d’œuvres en tout genre. La Défense est un véritable musée d’art contemporain gratuit et en plein air.
Et La Défense c’est le premier quartier d’affaires européen par l’étendue de son parc de bureaux. La statue, sculpture en bronze de Louis-Ernest Barrias, située sur ce qui était le rond-point de Courbevoie jusqu’en 1965, est toujours visible sur la place de la Défense. Elle a été érigée à la gloire des soldats ayant défendu la ville lors du siège qu’elle a subi au cours de la guerre franco-allemande de 1870.

J’ai aussi décidé de sortir un peu des sentiers battus, par la découverte du parc de Saint-Cloud, le château de Vincennes, la Grande Bibliothèque, l’expo Wolinski, le Musée d’Orsay, le défilé du 14 juillet sur les Champs Elysées. Et j’ai aussi eu la chance d’aller au concert de Madonna au Stade de France.

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