Linderhof

Posé dans l’une des sauvages vallées des Alpes dont les souverains de Bavière se réservaient l’usage comme domaine de chasse, le précieux palais de Linderhof n’est que luxe et brillance : or et miroirs, cristal, lapis-lazuli, malachite et porcelaines.

Louis II fit élever sa villa royale dans un style mariant la seconde renaissance italienne et le baroque en hommage à Louis XIV. L’homogénéité dans l’outrance décorative laisse une certaine impression d’harmonie. Les pièces les plus remarquables sont garnies de tissus des Gobelins, de cristal de Bohême. La chambre à coucher de parade surpasse en luxe Versailles, ainsi que le cabinet des glaces aux 94 vases, lieu de travail du roi.

Un parc à l’italienne entour le château avec des bassins, cascades et jardins en terrasse.

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Neuschwangstein

Hérissée de tours et de pinacles en calcaire gris, dressée sur un éperon rocheux haut de 200m (qu’il faut gravir à pied), la forteresse tout droit sortie de la fantaisie du roi oLuis II de Bavière ressemble vraiment à un château de conte de fées. Disney le prit en effet pour modèle du château de la Belle au Bois dormant de son premier parc d’attraction. C’est en face du château de son père à Hohenschwangau, où il a passé une partie de son enfance, que louis II trouve le site idéal pour bâtir le plus célèbre de ses châteaux.

L’ouvrage reste d’une unité surprenante si l’on considère que 3 architectes se sont succédé sur le chantier (de 1874 à 1886), chacun d’eux devant se plier aux goûts du souverain. A l’intérieur, les lambris dorés et les peintures murales sont dispensés à profusion et crée une impression d’irréalité. Fervent admirateur de Wagner, Louis II voulut reconstituer l’univers romantique de ses opéras Tannhäuser et Lohengrin.

Quelques photos de l’intérieur à voir sur ce lien

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Hohenschwangau

De 1932 à 1836, Maximillien II de Bavière, alors Prince héritier, fit élever cette construction à partir d’importantes ruines féodales de 12è siècle. Le style néogothique adopté, fortement influencé par la formule du manoir anglais, répondait au goût de l’époque. Louis II lui même, rêva dans ce décor une grande partie de sa jeunesse. Les photos sont malheureusement interdites à l’intérieur du château, comme dans tous les châteaux royaux de la Bavière. Des fresques murales sur tous les murs relatent les batailles et l’histoire de cet ancien château fort. Le mobilier est de style Biedermeier et s’intègre dans le style chevaleresque de ce château. Décoration chargée, ambiance assez sombre. C’est à découvrir !

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Füssen

A la fois proche des Alpes et des Châteaux de Louis II, Füssen est la ville la plus haute de Bavière (808 m au-dessus du niveau de la mer). Les célèbres châteaux du Roi de Bavière Louis II, Neuschwanstein et de Hohenschwangau sont situés non loin de la ville. La vieille ville au caractère tout autant méridional que médiéval, fut la résidence des princes-évêques d’Augburg de 1313 à 1803.

Le château (Hohes Schloss), ancienne résidence d’été de ces princes-évêques depuis la fin du XVe siècle, est un des châteaux gothiques parmi les plus grands et les mieux conservés en Souabe (région faisant partie de la Bavière). Non loin du château se trouve le complexe baroque (1697 – 1726) de l’ancien monastère bénédictin de Saint-Magne fondé au VIIIe siècle.

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Col de la Croix de Fer en juin

Appelé autrefois col d’Olle car situé dans la combe d’Olle, lieu de la source de l’Eau d’Olle, le chemin muletier qui emprunta le col durant plusieurs siècles a finalement été transformé en route, d’abord en 1900 de Saint-Sorlin-d’Arves jusqu’au col (2065m), puis en 1912 pour son prolongement jusqu’au col du Glandon (inauguration le 14 juillet 1912).

Emprunté 20 fois par le Tour de France (classé hors catégorie), le versant sud-ouest est long de 31kms, avec des pentes de fort pourcentage.

Le col de la Croix-de-Fer fait géologiquement partie du massif des Grandes Rousses, qu’il délimite sur l’est, et relie les communes de Saint-Jean-de-Maurienne au nord-est et du Bourg-d’Oisans au sud.

Le col longe le barrage de Grand’Maison situé sur l’Eau d’Olle. Le lac est le réservoir supérieur de la STEP de Grand’Maison, centrale de pompage-turbinage la plus importante et la plus puissante de France tous types confondus avec une puissance installée de 1 800 MW, soit 9% du parc hydroélectrique exploité par EDF en France.

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Col de la Sarenne

“Le Col de Sarenne – 1999 m – est un col resté confidentiel malgré le passage du Tour de France en 2013 à l’occasion de la 18ème étape. Il est vrai que la célèbre ascension de l’Alpe d’Huez l’éclipse totalement. C’est aussi une montée très difficile autant pour son versant Ouest où il faut avoir grimpé auparavant les fameux lacets de l’Alpe d’Huez, et autant pour son versant Sud-Est où le final est un des plus difficiles des cols alpins. C’est aussi l’un des plus beaux avec une route pastorale, tranquille, presque vierge de toute circulation et traversant une zone naturelle protégée”

Extrait de ce site qui le décrit bien

Les grands paysages… à admirer… rien à dire de plus !

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Vue sur la Plaine de Bourg d’Oisans et le village d’Huez

En bas le village de Clavans, le Plateau d’Emparis, à l’horizon à gauche les Aiguilles d’Arves et à droite les Ecrins et la Meije.

La Bérarde

C’est un vallon dont j’ai déjà parlé en 2021. Avec la route on s’enfonce dans le Massif des Ecrins. Par le creusement de sa vallée, le Vénéon a provoqué le défoncement interne du massif cristallin de l’Oisans, en formant la grande vallée centrale du massif de l’Oisans, qui fait partie de ces minuscules cellules habitables par l’homme que la nature a aménagées. Après 25kms, on atteint normalement le hameau de la Bérarde.

Le 21 juin 2024, la vidange probable d’un lac supraglaciaire a provoqué un torrent de boue et enseveli le hameau. Les maisons, les arbres sont figés dans un lit de cailloux et de boue séchée. La partie finale de la route d’accès a été détruite, il faut y aller à pied.

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E.D.F. exploite un barrage sur le Vénéon juste à l’aval du secteur du Plan du Lac

Auris en Oisans

Me voilà en Oisans ! Première journée grise mais qui n’a pas découragé mon envie de balade 🙂 Un petit tour depuis Bourg d’Oisans, par Le Freney d’Oisans, Auris, et retour par la route de la Roche en surplomb au dessus de la plaine du Bourg. arrivée avec une belle averse !

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Vue vers le Freyney en contrebas, le barrage du Chambon, la combe de Malaval et le col du Lautaret

Le Vénéon, affluent de la Romanche au pied de l’Aiguille du midi (Ecrins) 2742m