Belvédère du Viso

Le chemin d’accès à ce point de vue était initialement une route qui a été amorcée dès 1864 par les habitants de Ristolas, puis améliorée et prolongée avec l’aide du Ministère de l’Agriculture, de l’Armée (Bataillons de Chasseurs Alpins), du Touring Club de France, du Syndicat d’initiative du Queyras et du CAF, et bien sûr de Michelin, avec une inauguration en 1931. Une borne Michelin matérialise son départ avant la Roche Ecroulée.

La route du Belvédère est fermée à la circulation depuis 1990, la commune ne pouvant subvenir à son entretien. Quelques années avant sa fermeture, elle était encore desservie par une navette, puis une calèche. Depuis, la Réserve Nationale Naturelle Ristolas Mont-Viso a été créée, limitant au strict minimum la circulation d’engins motorisés, afin de protéger ce biotope unique.

Plus de détails sur ce site : Envie de Queyras

On fait donc désormais ce chemin à pied, et c’est bien mieux…

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Le chemin du Belvédère

Le Viso

Le Guil

Borne Michelin

Vallon du Laverq

Le Vallon de Laverq est une ramification de la vallée de l’Ubaye. Il est entouré de montagnes, dont les plus emblématiques sont la Petite et la Grande Séolane à l’est (2 854 et 2 909 mètres), ainsi que la Tête de l’Estrop (2 961 mètres) au sud. Au centre du vallon on retrouve une petite chaîne montagneuse avec l’Aupillon et la Tête de Chabrière principalement.

Ces caractéristiques géographiques propres et son isolement en font un monde à part, une véritable entité naturelle, où le climat est d’ailleurs plus humide que dans les vallées voisines.

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La grande et la petite Séolane

Laverq

Les cascades de Tendon

Sur le petit ruisseau du Scouet, la grande cascade de Tendon est la plus haute (32m) et la plus importante cascade des Vosges. Plus bas, il forme aussi la petite cascade, plus sauvage et ramassée, elle est tout de même très chouette à voir, surtout en ce moment où l’eau coule en abondance. Ses eaux finiront dans la Vologne, puis la Moselle…

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La grande cascade

La grande cascade

La petite cascade

Zooming : Le ruisseau de la Hutte. Merci au petit sapin qui m’a servi de support pour ce cliché…

Pierre Percée

Le barrage de Pierre-Percée ou barrage de Vieux-Pré est un ouvrage d’art sur la commune de Pierre-Percée, en Meurthe-et-Moselle, barrant le ruisseau du Vieux-Pré. Construit par EDF entre 1981 et 1985, il est mis en service en 1993.

Son bassin versant propre étant insuffisant, il est alimenté par pompage. L’eau du lac est déversée dans la Plaine puis dans la Meurthe lorsque le débit de la Moselle est trop faible, pour compenser le prélèvement d’eau effectué pour les besoins de la centrale nucléaire de Cattenom et garantir ainsi un débit minimum de la Moselle en période d’étiage, en coordination avec l’agence de l’eau Rhin-Meuse.

Haut de 78 mètres, le barrage (barrage poids) est en partie composé de trapp, la roche la plus dure d’Europe, qui ne gèle pas et n’est pas perméable. Le cœur du barrage est quant à lui composé d’argile et de grès. La largeur est de 355 mètres à la base et de 8 mètres à la crête, longue de 330 mètres. Le volume d’eau maximal est estimé à 61,6 millions de m3

Le château de Pierre-Percée qui a donné son nom au village, bâti au Moyen Âge, ne subsiste qu’à l’état de ruines sur un site exceptionnel constitué par un éperon rocheux.

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Le barrage

Le lac et le village sur la colline à droite

La fresque Sartorio a été réalisée en hommage aux combattants de la Grande Guerre. Il s’agit d’une oeuvre d’Antoine Sartorio, alors soldat du 363° Régiment d’Infanterie de Nice. Située à l’entrée du cimetière de Pierre Percée, elle fut classée Monument Historique en 1923

Au fil du Lot #4

Et voilà arrivée la fin du voyage.
Le lot est sorti de ses gorges et vallée étroite et entre dans la plaine. Il finit son cours en rejoignant la Garonne, dans le département du Lot et Garonne.

Ancienne bastide royale du Lot-et-Garonne, fondée au 13ème siècle par Raymond VII alors comte de Toulouse, Tournon-d’Agenais prend place sur une colline, dominant la vallée. Ici les “arcades” s’appellent des “couverts”. Dans ce village, une horloge lunaire, un cadran solaire et un clocher château d’eau…

Fondée en 1253 par Alphonse de Poitiers, frère de Saint Louis, de part et d’autre des eaux du Lot, Villeneuve-sur-Lot fut autrefois, de par sa situation géographique privilégiée, une importante ville marchande, mais aussi une des plus puissantes bastides du Sud-Ouest. L’Eglise Sainte-Catherine, consacrée en 1937, revêtue de briques et de pierres, est de style romano-byzantin. La Chapelle du Bout du Pont est curieusement en surplomb au dessus du Lot. Ici c’est l’origine du pruneau d’Agen, fruit sec issu de la prune d’Ente.

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Tournon d’Agenais. L’église au clocher château d’eau

Eglise Sainte Catherine de Villeneuve sur Lot

Le Vieux Pont ou Pont des Cieutat à Villeneuve sur Lot

Le Quercy Blanc

La roche affleurante y est principalement une roche calcaire à couleur claire (d’où le nom de « Quercy Blanc » ou de « causse blanc » dans la région).
Le relief est doux, les sols cultivés sont gris et blanchâtres. La vigne sur les côtes arides, le blé sur les plateaux et le maïs dans les vallées sont les principales ressources économiques traditionnelles, Les cultures maraîchères et les vergers l’ont envahi au cours du 19ème siècle.
Les bastides, les « villes nouvelles » des 13ème et 14ème siècles répondent à un plan-type : une place centrale à couverts et arcades, une église excentrée et un plan parcellaire ou à damiers.
Les moulins sont la signature emblématique du Quercy blanc. A Boisse, il est du 11ème siècle, classé monument historique, et surtout en état de marche.

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A Flaugnac

Bastide de Castelnau-Montratier

Moulin à vent de Boisse

Cahors

Préfecture du Lot, Cahors est la capitale historique du Quercy. Ses habitants sont appelés les Cadurciens (autrefois les Cahorsins).
Lovée dans un méandre du Lot, entourée par des collines escarpées et les hauteurs arides des causses, la cité est riche d’une parure monumentale d’une grande diversité, héritée notamment de l’Antiquité et du Moyen Âge (centre historique aux ruelles tortueuses et aux riches hôtels particuliers, cathédrale Saint-Étienne et surtout le célèbre pont Valentré, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle). Pôle touristique majeur, célèbre pour son vignoble, ses parcs municipaux et sa gastronomie (truffes, foie gras), cette petite ville typiquement méridionale bénéficie du label « Villes d’art et d’histoire » (wiki)

Le Pont Valentré (symbole de la ville) est aussi classé aux Monuments Historiques depuis 1840. C’est le pont fortifié médiéval le plus complet et le plus représentatif en France.La première pierre est posée en 1308, sous le règne de Philippe Le Bel, et le pont est achevé vers 1380, en pleine guerre de cent ans. Une légende affirme que le diable aurait apporté son concours à l’architecte pour achever l’ouvrage.
La journée était grise. Les photos le sont un peu aussi. Mais vous pouvez aller voir celles que j’avais déjà fait en 2008 (lien), un jour de soleil !

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Vue depuis le mont Saint-Cyr

Moulin Saint-James sur le lot

Le Pont Valentré

Au fil du Lot #3

A l’Ouest de Cahors, changement de décor.

Les plaines fertiles des méandres sont couvertes de vigne. Le Cahors est un vin rouge français d’appellation d’origine protégée. Son vignoble produit exclusivement du vin rouge avec le cépage appelé aussi malbec ou auxerrois. Ce vignoble multiséculaire a connu une grande renommée du Moyen Âge jusqu’à la crise du phylloxera du dernier tiers du XIXe siècle.

C’est aussi le pays du Foie gras et du confit. J’ai eu l’occasion de le constater lors d’un arrêt dans un petit marché de village.

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Luzech

Albas

Le Puy-l-Eveque