Entraygues-sur-Truyère

Entraygues (ses habitants : « les Entrayols » et le nom de la ville se dit “Entraille”) qui signifie « entre les eaux », à 219 m d’altitude, se situe au confluent du Lot et de la Truyère et aurait été fondée au milieu du 10ème siècle. Le 1er texte ancien signalant inter aguas est de 1097.

Notons que déjà au temps des romains, le village représentait une position stratégique au carrefour des voies de communication et au croisement des routes de l’Auvergne et de la Vallée du Lot. Le Lot était navigable à partir d’Entraygues jusque aiguillon, 4 à 5 mois par an jusqu’au 19ème siècle. Lire ici l’histoire de cette navigation, et lire ici la reconquête de la navigabilité depuis 1990.

C’est le Comte de Rodez, Henri II qui a construit le château et ses deux imposantes tours.

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Vue générale

Le Pont sur le Lot

La confluence. Le Lot reçoit la Truyère

 

Au fil du Lot #2

De méandres en villages accrochés à la falaise, entre Figeac et Cahors… que des lieux agréables et apaisants. On se sent dans le midi ici, surtout avec cette belle journée chaude ! Le Lot s’élargit, les ponts s’allongent !

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A Capdenac

A Carjac (résidence secondaire de Pompidou)

A Bouziès

Conques-en-Rouergue

En raison de sa vocation à l’accueil des pèlerins et au culte des reliques de sainte Foy, l’abbatiale Sainte-Foy de Conques est qualifiée d’église de pèlerinage et constitue même le prototype d’autres grandes églises de pèlerinages.

Considérée comme un chef-d’œuvre de l’art roman du sud de la France, elle reste surtout célèbre pour son tympan et son trésor comprenant des pièces d’art uniques de l’époque carolingienne, dont la statue-reliquaire de sainte Foy. Cette abbaye a été construite à partir de 1041 par l’abbé Odolric à l’emplacement de l’ancien ermitage de Dadon, datant de la fin du VIIIe siècle. Depuis 1994, l’intérieur est décoré avec des vitraux de Pierre Soulages, un enfant du pays.

L’abbatiale de Conques a fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840. Elle est également inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France depuis 1998.

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Au fil du Lot #1

Cette fois ci, je voyage avec l’idée de descendre la vallée du Lot, depuis sa source (ou presque), jusqu’à sa fin (ou presque…). C’est au nord du Mont Lozère, à 1214 m d’altitude que le Lot prend sa source, pour se jeter 481 km (300 km à vol d’oiseau) plus loin dans la Garonne, à Aiguillon. Il aura traversé 131 communes !

C’est la deuxième rivière la plus longue entièrement en France après la Marne. Il traverse les cinq départements de la Lozère, de l’Aveyron, du Cantal, du Lot, et de Lot-et-Garonne.

Voici comment je l’ai vu depuis le début de mon parcours. De tout petit à plus large, avec toujours des ponts qui paraissent démesurés, mais les crues peuvent être conséquentes. Il traverse de beaucoup de “Plus beaux villages de France” : Saint-Geniez d’Olt, Sainte-Eulalie d’Olt, Saint-Côme d’Olt, Espalion, Estaing, Entraygues… pour ceux en Aveyron (Olt = Lot).

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A Mende

Saint-Geniez d’Olt

Estaing et son château (de VGE)

La Truyère

Impossible de parler du Lot, sans parler de la Truyère.

La dénivellation importante de la Truyère et du Lot, en amont d’Entraygues-sur-Truyère, a permis de construire un ensemble de barrages dans des gorges profondes, reconnu d’intérêt national et fournissant 10 % de l’hydroélectricité produite en France.

Ce circuit m’a fait découvrir le Rouergue vallonné et vert, entaillé par les gorges de la Truyère en particulier.

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Le Pont sur la Truyère vu du Barrage de Cambeyrac

Les Gorges de la Truyère à Bez Bedene

A Montezic Barrage de l’Etang

Mende

Mende est la préfecture du département le moins peuplé de France (la Lozère). La ville compte 12 000 habitants, les Mendois. Elle est située dans la Haute Vallée du Lot, au sein de la région des Grands Causses.

Par sa position géographique entre Causses et montagne, Languedoc et Auvergne, Mende devient dès le Moyen-âge une ville d’échanges. Les paysans des Causses descendent à Mende vendre blé, moutons et brebis. Ils y achètent fourrage, bœufs et chevaux. On dit que les foires de Mende fournissent en chevaux et mulets tout le Midi et même l’Espagne ! Les gens de la montagne (Aubrac, Margeride) viennent vendre beurre, fromages et laitages. Ils y achètent le blé.

Parmi les personnalités liés à la ville, j’en retiens deux :

Urbain V (1310-1370), le 6ème pape d’Avignon, né sur la commune du Pont-de-Montvert mais fortement attaché à la capitale épiscopale du Gévaudan.

Jean-Antoine Chaptal (1756-1832), né dans les environs de Mende, il est cependant très lié à la ville. Il fut un chimiste, homme d’affaires et conseiller d’État sous Napoléon. Il est l’inventeur de la chaptalisation (procédé visant à améliorer la qualité du vin).

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L’Aubrac

L’Aubrac est un haut plateau volcanique et granitique français situé dans le centre-sud du Massif central et aux confins des trois départements de l’Aveyron, du Cantal et de la Lozère.

La cascade du Déroc est formée par l’exutoire du lac des Salhiens qui se précipite du haut d’une falaise basaltique (correspondant à une ancienne coulée de lave) et retombe 32 m plus bas. La cascade cache une petite grotte dont le plafond est formé de prismes basaltiques (ou orgues basaltiques). Elle constitue l’un des sites naturels les plus remarquables de l’Aubrac. Cette cascade nous rappelle l’origine volcanique des lieux, cachés majoritairement par les prairies fleuries.

L’Aubrac est aujourd’hui essentiellement une zone d’élevage extensif pour la viande (excellente !), ce qui n’était pas le cas par le passé (jusque dans les années 1960) où l’on fabriquait la fourme de Laguiole pendant l’été dans les mazucs (burons en français).

Une journée incroyable, dans ces espaces immenses presque occupés uniquement par des troupeaux.  Quelques rencontres tout de même des pèlerins de Compostelle, qui traversent le plateau.

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L’Aubrac

La Cascade du Déroc

La vache Aubrac

Le Mont Lozère

Le Mont Lozère, massif granitique culminant au pic de Finiels à 1 699 m d’altitude, s’étend, comme un grand plateau, sur une trentaine de kilomètres du causse de Sauveterre à Villefort dans le sens ouest-est et du Pont-de-Montvert au Bleymard dans le sens sud-nord.

Les deux autres sommets de ce grand plateau sont le signal des Laubies à l’ouest et le pic Cassini à l’est. Le Tarn prend sa source sur le versant méridional du mont Lozère.

La partie sommitale est occupée par une pelouse subalpine, vaste de 6 000 ha, entretenue par le pâturage de plusieurs milliers d’ovins (et plus localement de bovins) qui transhument sur la montagne, entre les chaos granitiques disséminés

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Le Pic de Finiels (bien arrondi…)

Les chaos granitiques

Pont de Montvert et le Tarn. Le pont est inscrit au titre des monuments historiques en 1950