Arrêt à Orgelet lors de mon voyage vers la Haute-Savoie.
Cette commune du Jura, comportant une fruitière à Comté (miam!) est la patrie de Cadet Roussel (celui de la chanson qui a vraiment existé) et de Pierre-François-Xavier Bouchard, découvreur de la pierre de Rosette.
Juste vu l’église qui était fermée, et acheté du Comté, évidemment !
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Christiane BASTIEN
Hiver à Montpiton
Montpiton, petit village de Haute Savoie, non loin de La Roche sur Foron, avait une seule petite piste de ski. Mais la station, géré par des bénévoles, a été fermée cette année. La pente permet de faire quelques descente de luge, avec devant soi le Mont Salève, au delà, le Jura, et en contrebas, le Léman, lorsqu’il n’est pas trop producteur de nuages bas, qui rabattent la pollution dans la vallée. En tout cas, en traversant ces nuages , on peut y admirer la nature emprisonnée dans le givre.
Belles journée, beaux paysages !
Aravis en hiver
Déjà vus en automne, les Aravis en hiver. Bon, il faisait -10°, mais j’ai tout de même marché dans la neige pour prendre en photo ces paysages, devant lesquels je suis restée en admiration.
Place Stanislas
In Extremis voilà des photos de notre belle Place Stanislas décorée pour Noël.
Le sapin est habillé de 4 000 mètres linéaires de guirlandes leds et de 140 bouquets lumineux, en rouge et blanc, en écho aux couleurs de la Pologne, pays invité cette année.
Et Stanislas coincé dans sa bulle, grosse boule de Noël, pour tenir compagnie au sapin vosgien de 57 ans.
Que dire d’autre ? c’est magnifique !
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Samoëns
Petite sortie dominicale un peu tard dans l’après-midi, il faisait -2° !
Découverte de Samoëns située au cœur des Préalpes du nord dans la vallée du Giffre.
“Cette commune de montagne est une des plus étendues du département de la Haute-Savoie. La vallée de Samoëns et ses neuf hameaux se distinguent par la richesse de son patrimoine et une activité continue tout au long de l’année, principalement emmenée par le tourisme hivernal et estival.”
Bon, çà c’est le descriptif de Wikipédia. Nous, on n’a pas vu grand monde… sauf peut être dans la maison de la Jaÿsinia, pâtisserie qui existe depuis 1880, et où opère Thierry Froissard, Champion du monde de pâtisserie en 1989 et meilleur ouvrier de France. Le Biscuit de Savoie y est excellent !
Fin de la sortie en observant les parapentistes qui ne devaient pas avoir bien chaud dans les airs, à la lumière de la lune.
Plateau d’Assy
Me voilà repartie à la recherche du soleil dans les hauteurs. Cette fois ci, c’est le Plateau d’Assy, au dessus de Passy et non loin de Sallanches.
Premier arrêt par le village pour y visiter l’église ND de Toutes les Grâces, qui doit sa célébrité à sa décoration, réalisée par les plus grands artistes de l’époque. Elle est considérée comme l’édifice clé du renouveau de l’art sacré au XXe siècle. Au moment de sa consécration, en 1950, cette église résolument tournée vers l’art moderne choqua une partie traditionaliste du clergé français, accoutumée à plus de classicisme.
En poursuivant la route, on arrive à la petite station familiale de Passy Plaine-Joux. Petit plateau à partir duquel la vue sur le Mont Blanc est saisissante. Les connaisseurs reconnaitront sans peine ci dessous de gauche à droite : le Mont Blanc du Tacul, (4248m), le Mont Maudit (4465m), le Mont Blanc (4810m), et un peu en avant, le refuge du goûter.
La deuxième photo ci dessous voit s’envoler un parapentiste au dessus de la vallée, où on devine Passy sous la pollution, surplombée par le Mont Joly, beaucoup moins élevé (2525m).
Avoriaz
Avoriaz est un toponyme provenant du nom des alpages où a été aménagée la station. Il s’agit d’anciennes terres ayant appartenu à la famille noble Rovéréa, originaire du Chablais savoyard qui ont donné, par syncope, Avoreaz, puis Avoriaz. On trouve ainsi la mention de l’alpage sous la forme Evoréa au XIIe siècle et Evorée au XIIe siècle. Le z final ne sert qu’à marquer le paroxytonisme et ne devrait pas être prononcé ; dans sa langue d’origine, il s’écrit Avoria. Et en patois, Avoriaz signifierait là ou il n’y a rien et cela s’écrivait Avoréaz, car avant il n’y avait que trois chalets et la terre n’était pas bonne pour être cultivée.
Ceci dit, hors saison, hormis l’architecture années 60 de ce lieu, il n’y a toujours rien…
Autant dire que je n’ai pas été emballée par ce lieu, sans doute parce que je ne fais pas de ski !
Taninges
Après avoir quitté la mer de nuage bloquée dans la vallée de l’Arve, me voici dans les hauteurs, au soleil, à Taninges dans une jolie petite vallée du Chablais.
Dans cette commune se trouve l’ancienne Chartreuse de Mélan, qui a été transformée ensuite en petit séminaire,
Puis, en 1923, l’ensemble est transformé en Orphelinat départemental. Plus de mille enfants y vécurent, dans une discipline rigoureuse. Le 6 mars 1967, un incendie éclate, fait une vingtaine de victimes et détruit l’ensemble des bâtiments.
Le 22 septembre 2007, fut inauguré le Mémorial “Mes’anges”, à la mémoire des enfants disparus.
Seuls l’église, le cloître ainsi que des bâtiments extérieurs sont encore en l’état de nos jours. Malheureusement fermé ! je n’ai pas pu visiter.
Aujourd’hui, l’ancienne Chartreuse accueille un pôle départemental culturel.