Le Mont Lozère

Le Mont Lozère, massif granitique culminant au pic de Finiels à 1 699 m d’altitude, s’étend, comme un grand plateau, sur une trentaine de kilomètres du causse de Sauveterre à Villefort dans le sens ouest-est et du Pont-de-Montvert au Bleymard dans le sens sud-nord.

Les deux autres sommets de ce grand plateau sont le signal des Laubies à l’ouest et le pic Cassini à l’est. Le Tarn prend sa source sur le versant méridional du mont Lozère.

La partie sommitale est occupée par une pelouse subalpine, vaste de 6 000 ha, entretenue par le pâturage de plusieurs milliers d’ovins (et plus localement de bovins) qui transhument sur la montagne, entre les chaos granitiques disséminés

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Le Pic de Finiels (bien arrondi…)

Les chaos granitiques

Pont de Montvert et le Tarn. Le pont est inscrit au titre des monuments historiques en 1950

Le Puy en Velay

“Capitale historique du Velay dans la partie sud-est du Massif central, Le Puy en Velay est réputé pour sa fabrication de la dentelle du Puy, la culture de la lentille verte du Puy et la production de Verveine du Velay. Elle est aussi connue pour être le départ de la Via Podiensis, un des quatre chemins de Compostelle français.”

Entourée de plateaux volcaniques, la ville du Puy occupe le centre d’un bassin géologique complexe qui porte son nom. Ce bassin, où se rejoignent deux cours d’eau avant leur confluence avec la Loire toute proche, est ponctué de deux éminences volcaniques : le rocher d’Aiguilhe sur la commune du même nom, et le rocher Corneille contre lequel s’appuie le centre historique du Puy-en-Velay.

Première étape de mon voyage de juin. A suivre…

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A Gauche la Cathédrale, au centre la Statue de Notre Dame de France , à droite Saint Michel d’Aiguilhe

Place du Breuil et Fontaine Crozatier

Depuis le parvis, un des symbolique départ des chemins de Compostelle

Ronchamp

Notre-Dame du Haut

Après la destruction de la chapelle en 1944, Les propriétaires décident de la reconstruire dans un style moderne, et se tournent vers Le Corbusier. Le chantier dure de 1953 à 1955. Emu par les paysages, Le Corbusier décide de concevoir la chapelle comme “une parole adressée au lieu”.

Le Corbusier ne souhaite pas de cloches dans sa chapelle, mais un système électroacoustique qui n’a jamais vu le jour. Jean Prouvé réalise un portique en acier supportant 3 cloches dont les deux plus grosses proviennent de l’ancienne chapelle. La 3ème a été fondue à Annecy en 1974

La chapelle est inscrite aux monuments historiques en 1965 puis classée en 1967. Elle obtient en 1999 le label « Patrimoine du XXe siècle ».

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Liézey

Découverte insolite à Liézey. Au bout d’un chemin, à l’orée de la forêt, le lieu-dit Le Page. Une ferme et un petit bâtiment attenant : l’ancienne fabrique des tuyaux de fontaine en bois, en activité jusqu’en 1960. Voici le texte de l’association La Fougère de Liézey, découvert sur les lieux.

“Sur deux socles de garnit, on cale un troc d’épicéa d’environ 15 cm de diamètre et de 3m de long. Deux ouvriers se placent respectivement à chaque extrémité du tronc, et creusent le bois à l’aide d’une tarière (outil constitué d’un manche en bois articulé à une longue tige de fer, possédant à son extrémité une sorte de cuiller coupante se terminant par une mèche en fer).
La bonne orientation du travail est assurée par la présence d’un guide en bois évidé en son milieu, reposant à chacune de ses extrémités sur deux barres de fer fixes et parfaitement parallèles à l’axe du tron. L’ouvrier tourne la tarière qui pénètre dans le bois grâce à sa mèche, ce qui forme une “carotte de bois” que l’on retire de proche en proche. Il faudra répéter au moins vingt fois l’opération de chaque côté du tronc afin de réussir à l’évider sur toute sa longueur”.

Ici, une image (trouvée sur le net) d’un de ces tuyaux

Image – Bassin et tuyau en bois de fontaine à LIEZEY – Le village de Liézey (88) – Skyrock.com

No Description

 

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Ce qu’il reste de la fabrique

La forêt et ses “sapins” !

 

Liézey, les Croix de chemin

Extrait du blog de Liézey autour de l’auberge :

Aux temps reculés, les brigands peuplaient les forêts vosgiennes à proximité des chemins de commerce. L´Eglise essaya par plusieurs moyens de maintenir la paix et de protéger ses fidèles. Il fut ainsi décidé que toute personne qui trouverait refuge auprès d´une croix serait aussi protégée que si elle avait trouvé refuge dans une église. Les gens de l´époque ayant une peur affreuse de l´enfer, ce “droit d´asile” était en général bien respecté. Les calvaires devenaient des lieux sacrés, comme les églises et les chapelles. En hiver et par forte neige, la croix des chemins, de par sa taille, servait d´indicateur, elle était généralement placée aux carrefours. A Liézey, les croix des chemins étaient essentiellement des croix de dévotion (piété privée)

Un circuit découverte m’a permis d’en découvrir quelques unes

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Croix en grès intégrée à l’enceinte du cimetière lors de la,création de celui-ci en 1795.

Croix de Saucefaing, calvaire érigé en 1804 par le prêtre Georgel, à l’intention des âmes du purgatoire

Croix du page. Elle a été faite en 1807 pour la Gloire de Dieu.

Aulnois-sur-Seille

De 1790 à 2015, Aulnois-sur-Seille était une commune de l’ex-canton de Delme.

L’accès à ce village par la route venant de Létricourt, donne une vue étonnante sur le parc éolien situé derrière, sorte de chapeau au dessus du village.

Le Château, initialement dépendance de l’Evêché de Metz au XIVe siècle, était une place forte médiévale. A l’arrière du château, se trouvent les tours des XIVe et XVe siècles.

Charles des Armoises (+1728), gouverneur des enfants du duc Léopold de Lorraine, seigneur du village créé comte d’Aulnois puis marquis en 1726, fit reconstruire le château au XVIIIe siècle. L’architecte Germain Boffrand, premier architecte du duc, décide d’utiliser la terrasse naturelle qui surplombe la Seille. La façade est conçue en 1726.

Par la suite, proche de la zone des combats, le château connaît d’importants dommages lors de la Première Guerre mondiale mais sera progressivement reconstruit à partir de 1920 et classé Monument Historique en 1926. En 1934, les frères Maristes rachètent le château et y installent une école et un internat.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, il est occupé par les jeunesses hitlériennes et subit de nouveaux dommages lors des combats de la Libération. De 1946 à 1979, diverses campagnes de travaux restaurent partiellement le château qui est ensuite laissé à l’abandon.

Il abrite désormais une école primaire publique, baptisée école des Armoises, de plus de 150 élèves ainsi qu’une association (foyer rural des Armoises) qui gère le périscolaire et la cantine sur place et y propose de nombreuses activités culturelles et sportives ainsi que diverses manifestations.

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La Pissoire

Encore une belle cascade. Déjà vue en septembre, avec un tout petit filet d’eau. Aujourd’hui c’était plus fourni et c’est pourtant un petit ruisseau (La Pissoire) qui l’alimente. Vous pouvez comparer en allant visionner la série. Cliquer sur une photo.

Gérardmer

Me voici aujourd’hui à Gérardmer. Balade par le Pont des Fées, puis les iles Marie Louise et le Saut des Cuves. Pour les amateurs, voici la légende du Pont :

Il y avait un jeune chasseur si beau, si séduisant et si admirablement fait, que les femmes et les filles en étaient toutes folles. Mais lui, ne les regardait pas. Une fée sa marraine avait assuré à sa naissance qu’il arriverait aux plus hautes distinctions s’il ne se laissait séduire par aucune femme. Un jour, il s’endormit au pied du torrent à proximité d’un vieux pont construit depuis des siècles par des fées. Il fut réveillé par un baiser sur la joue. Devant lui une femme magnifique. Séduit, il s’abandonne. Elle l’embrasse. Enlacés ils roulent sur la mousse jusqu’au bord du torrent. Puis en riant aux éclats, l’ondine le précipite avec elle dans l’eau profonde. Depuis, on ne passe plus à cet endroit qu’en tremblant.

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Le Pont des Fées

Les iles Marie Louise tiennent leur nom d’une Duchesse de Lorraine. A cet endroit on pêchait des perles d’huitres d’eau douce. En 1737, les habitants auraient offert des perles aux Princesses Adélaïde et Victoire, filles de Louis XV, de passage à cet endroit.