Bordeaux

Bordeaux est la commune principale de la communauté urbaine de Bordeaux (ou CUB) et la 5ème métropole la plus peuplée de France derrière Paris, Lyon, Lille et Marseille.

Bordeaux est souvent qualifiée de «perle d’Aquitaine» mais elle traîne encore aujourd’hui le surnom de « belle endormie » en référence à son centre-ville historique et à ses monuments qui n’étaient, auparavant, pas suffisamment mis en valeur. Pourtant, Bordeaux s’est « réveillée » depuis maintenant plusieurs années et, en juin 2007, une partie de la ville, le port de la Lune, a été classée au patrimoine mondial de l’Unesco pour l’ensemble urbain exceptionnel qu’elle représente.

La ville est connue dans le monde entier pour son vignoble, surtout depuis le XVIIIème siècle, qui fut un véritable âge d’or.

J’ai fait la visite du centre ville à vélo, avec les explications très intéressantes d’un guide. Oubliée donc, la problématique de l’itinéraire, pour se consacrer uniquement à la découverte des endroits typiques : le Pont de Pierre, la Porte Saint Eloi et la Grosse Cloche, la Cathédrale, la Mairie, le Palais de Justice, la Place de la Bourse, la Place des Quinconces, le nouveau pont Chaban Delmas avec sa vue sur la Garonne et ses quais, et bien d’autres lieux encore. Le soleil nous a fait faux bond en cours de balade. Avez vous remarqué ?
C’était le 28 août, jour du 70ème anniversaire de la Libération de la ville, et ce jour là, la Grosse Cloche a sonné. Séquence émotion.

Cliquer sur les photos pour voir la série.





Talais

Talais est une petite commune au bord de la Gironde, estuaire de la Garonne et de la Dordogne, long de 75 kms et large de 12 kms à son embouchure (le plus vaste d’Europe occidentale).

Le port de Talais s’inscrit dans l’histoire des “mattes” du Bas Médoc et dans celle de l’ostréiculture. Les “mattes” sont des polders réalisés à partir du 17ème siècle, avec l’aide des hollandais, pour assainir et mettre en exploitation les terres alluviales qui bordaient la Gironde.

Un digue de protection et un réseau hydraulique complexe draine les terres intérieures avec un chenal principal d’évacuation vers le fleuve. Les “callups” (petits bateaux) transportaient les huitres vers Arcachon. Après une période d’abandon de la récolte d’huitres (industrialisation de la zone, pollution), la commune de Talais recrée l’activité et réhabilite le petit port avec ses cabanes.

Si le chenal est un lieu privilégié pour les adeptes de la pêche à la ligne, les berges de l’estuaire sont le paradis de la pêche au carrelet ou au lancer. Dans les eaux limoneuses, mules, carrelets, anguilles y prolifèrent parmi de nombreuses autres espèces de poissons.

Depuis ces berges, on mesure aisément les 12 kms de large de l’estuaire. C’est énorme…

Cliquer sur les photos pour voir la série.





La Pointe de Grave

La pointe de Grave est un cap marquant l’extrémité septentrionale du Médoc, du département de la Gironde et de la région Aquitaine. Elle fait partie d’un ensemble géographique (et touristique) plus vaste, baptisé pointe du Médoc.

Elle est composée d’écosystèmes variés, qui lui valent d’être intégrée à plusieurs zones protégées dans le cadre du réseau de protection des sites naturels ou semi-naturels de l’Union européenne ayant une grande valeur patrimoniale (Natura 2000).
Depuis le bout de la Pointe, on peut observer Royan, 12 kms au delà, de l’autre côté de la Gironde.

La piste cyclable EuroVelo 1 (EV1) serpente au cœur de la forêt domaniale de la pointe, vaste pinède appartenant à la forêt des Landes.
Cette EV1, également dénommée « route du littoral Atlantique » ou « Vélodyssée » dans sa partie française, est une véloroute faisant partie d’un programme d’aménagement de voie cyclable à l’échelle européenne.
Longue de 8 186 km elle relie le Cap Nord en Norvège à Sagres au Portugal. L’itinéraire traverse ainsi l’Europe de l’Ouest du nord au sud en longeant le littoral de l’océan Atlantique en passant successivement par six pays, la Norvège, le Royaume-Uni, l’Irlande, la France, l’Espagne et le Portugal. J’en ai parcouru quelques kilomètres très agréables !

Cliquer sur les photos pour voir la série.





Les soulacaises

Après de longues périodes perturbées par l’ensablement, et avec l’arrivée du train en 1874, Soulac-sur-Mer peut penser à se construire. Cela va durer un siècle environ, et les villas vont alors beaucoup se ressembler.
Elles sont construites en briquettes rouges, en retrait du mur, possèdent un pignon, souvent surmonté par un “œil de bœuf, quatre feuilles” ou une lucarne, une toiture en tuile plate de Marseille et sont décorées de lambrequins (véritables dentelles de toit). Toutes ces maisons portent un nom, noté sur des plaques en céramique.
Cette architecture est désormais protégée en ZPPAUP.

Cliquer sur les photos pour voir la série.




Soulac-sur-Mer

Avec ses 7 kilomètres de plages de sable fin et ses 3 plages, Soulac-sur-Mer est la station balnéaire familiale par excellence.

La Basilique Notre Dame : cette vaste église de pèlerinage est édifiée dans le courant du XIIème siècle sous l’impulsion des moines bénédictins. Très marquée par les styles roman saintongeais et poitevins, elle doit être remaniée à plusieurs reprises au cours de son histoire, le déplacement constant des dunes entamant régulièrement sa structure.
À partir du XVIème siècle, les assauts des éléments se font plus pressants, et les efforts des hommes pour préserver l’édifice de plus en plus vains. En 1741, la progression des dunes est telle que les habitants du village doivent se résoudre à l’évacuer : en quelques années, le sanctuaire est presque totalement enseveli sous les sables. Il faut attendre l’année 1842 pour que l’on envisage de dégager l’édifice, presque entièrement ruiné. Sa restauration est mise en œuvre de 1859 à 1905, alors que Soulac entame sa reconversion en station balnéaire.

La fontaine de la place Clemenceau, œuvre des artistes Mathurin Moreau (concepteur) et Michel Joseph Napoléon Liénard (sculptures), est une des deux fontaines monumentales créées en 1857 et 1858, sous le mandat du maire Antoine Gautier, afin d’orner les célèbres allées de Tourny de Bordeaux, une des grandes artères de la métropole girondine. Illuminées à partir de 1929, représentées sur de nombreuses cartes postales, elles font pourtant les frais de la politique de modernisation voulue par le maire de Bordeaux Jacques Chaban-Delmas : déboulonnées dans les années 1960, elles sont déplacées à Soulac pour la première, à Saint-Germain-de-la-Rivière, puis à Québec pour la seconde.

En Gironde, les dunes sont de plus en plus attaquées par l’océan. A Soulac, la mer avance, jusqu’à menacer un immeuble entier. Cette situation a été médiatisée lors de la dernière tempête.

Cliquer sur les photos pour voir la série.






La Rochefoucault

Après être passée au château de Saint-Germain de Confolens, je poursuis ma route vers l’aquitaine.

Arrêt à La Rochefoucauld et le château de cette célèbre famille.
Un cadet des vicomtes de Limoges fait construire, vers 1030, les premiers 16 mètres du donjon.
François Ier de la Rochefoucauld est, en 1494, le parrain de François de Valois-Angoulême. En 1515, ce François deviendra roi sous le nom de François Ier. En reconnaissance, François Ier érige les terres de La Rochefoucauld en comté (et l’Angoumois en duché). C’est à partir de cette date que les fils aînés de la famille ont porté le prénom de François.

C’est François II de La Rochefoucauld, compagnon de François Ier, qui a construit la plus grande partie du château : deux corps de logis, des galeries superposées, la chapelle et un grand escalier en colimaçon dont certains disent qu’il a peut-être dessiné par Léonard de Vinci. En réalité, cet escalier est du même dessin que celui du château de Bonnivet en Poitou.

François XII (Alexandre-Frédéric) duc de La Rochefoucauld-Liancourt, 7ème duc de La Rochefoucauld (1747-1827). Philanthrope, créateur de l’École des Arts et Métiers, propagateur de la vaccine en France. Il est celui qui, le 12 juillet 1789, répondit à Louis XVI demandant « C’est une révolte ? » : « Non, Sire, c’est une Révolution ».

En 2014, après presque mille ans d’occupation, le château appartient toujours aux La Rochefoucauld en la personne de François, 19ème du nom.Le château dispose de très importantes bibliothèques. Aux quelques 18.000 volumes conservés avec soin, s’ajoutent une collection d’environ 300 cartes ou estampes.

Cliquer sur les photos pour voir la série.





Argenton sur Creuse

Cité dynamique du sud du département de l’Indre, surnommée la ” Venise du Berry “, Argenton-sur-Creuse est riche d’un patrimoine très apprécié qui a fait l’objet récemment d’un effort important de revalorisation. Situé aux portes de la vallée de la Creuse, non loin du Parc Naturel Régional de la Brenne et du lac d’Eguzon (base nautique), Argenton livre aux promeneurs le charme de ses maisons à “vieilles galeries” qui se mirent dans la Creuse, d’anciennes demeures et de beaux panoramas (esplanade de la Bonne-Dame).

Argenton-sur-Creuse fut réputée durant les XIXème et XXème siècle pour son savoir-faire en matière de chemiserie. Aujourd’hui, la sous-traitance aéronautique, la mécanique de précision, l’industrie graphique et agroalimentaire constituent un solide tissu de PME/PMI.

Cliquer sur les photos pour voir la série.







Le Boischaut Sud

Le Boischaut Sud est une région naturelle de France, située dans les départements de l’Indre et du Cher, en région Centre et faisant partir du parc naturel de La Brenne.
La région est encore essentiellement rurale, tirant ses principales ressources de la polyculture, de l’élevage bovin, ovin et porcin, de la culture du tabac et des vignes.
De jolis petits villages recèlent des petits trésors d’architecture.

Chazelet et son château qui fut construit vers le milieu du XVIème siècle par François Pot, seigneur de Chassingrimont. C’est un château fort entouré de douves, flanqué de cinq tours rondes et d’une tour carrée avec meurtrières et mâchicoulis.

Roussines et son église Saint-Sulpice, du XIIIème siècle. La voûte s’orne d’un Christ en majesté entouré du tétramorphe, et de la représentation des sept péchés capitaux, personnages chevauchant des animaux fantastiques. À côté de lui, dans les compartiments de la voûte, les quatre évangélistes et quatre anges, jouant de la harpe, de la trompette et de la vielle.

Saint-Benoît du Sault : l’histoire du village est aussi liée aux vicomtes de Brosse, d’où l’aspect toujours médiéval perché sur une butte rocheuse (site inscrit), les maisons XVème siècle et XVIème siècle et autres ruelles et places pittoresques.

Brosse, justement, où une forteresse a été construite au Xème siècle !

Retour dans le Berry par Chateauguillaume et son château, construit par Guillaume IX, grand père d’Aliénor d’Aquitaine.

Cliquer sur les photos pour voir la série.



Chazelet

Roussines

Chateauguillaume

Brosse