Lispach

Le lac de Lispach à La Bresse, occupe une cuvette glaciaire d’altitude traversée par un affluent droit de la Moselotte, le Chajoux, de 7,7 km de longueur. Sa superficie est de 12,17 km2. Une grande partie de son emprise est occupée par une tourbière, sèche du côté amont et humide, voire submergée vers l’aval.
Xavier Thiriat, naturaliste vosgien, écrivait en 1882 : « Le lac recouvert d’une épaisse couche de végétation palustre, comme le lac de Blanchemer, finira par se transformer en tourbière.» L’activité humaine du XXème siècle allait inverser cette affirmation, par la construction de retenue d’eau au bénéfice des tissages et des scieries de la vallée du Chajoux.
Une tourbière, est une zone humide, colonisée par la végétation, dont les conditions écologiques particulières ont permis la formation d’un sol constitué d’un dépôt de tourbe.

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Blanchemer

Ce lac est la destination incontournable à chacun de mes séjours à La Bresse. Aujourd’hui n’a pas failli à la tradition. Le soleil et les feuilles d’automne ont fièrement accompagné la balade.
Le nom de Blanchemer viendrait du fait qu’en hiver, la neige se reflète dans le lac et lui donne l’apparence d’une « mer blanche ».
Situé à 984 mètres sur la commune de La Bresse au fond de la vallée de Vologne, le lac de Blanchemer est un cirque glaciaire appuyé sur une moraine. De la tourbe forme des radeaux flottants de sphaignes, flore que l’on retrouve aussi au col des Feignes et à l’étang de Machais.
Dès 1959, une centrale hydroélectrique de la Régie Municipale d’Électricité de La Bresse est construite en contrebas pour turbiner les eaux du lac.

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La Petite Pierre

Petite escapade dans le Parc Naturel des Vosges du Nord, avec des amis.
La Petite Pierre
Important carrefour entre plusieurs routes, La Petite Pierre s’est développée jusqu’au XIIème siècle le long d’un axe Nord/Sud. La construction du château à l’extrémité du piton rocheux entraîne le développement d’un nouveau quartier qui prend le nom de Staedtel (petite ville). Un rempart (détruit en 1870) assurait la protection des habitants.
On a visité l’étonnante maison des païens, le château, l’église simultanée, le musée des Sceaux et des Springerles.
Graufthal et ses Maisons des Rochers.
Aménagées en entrepôts de l’abbaye dès le Moyen-Age, les grottes de Graufthal furent progressivement transformées en maisons d’habitation. Leur occupation est attestée par l’inscription 1760 sur un linteau de porte. Catherine Ottermann en sera la dernière occupante jusqu’à son décès en 1985.

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La Maison des paiens

Musée du sceau

Graufthal

Louhans

Louhans est située au sud-est du département de Saône-et-Loire en Bresse à 25 kms de Lons-le-Saunier.
La Bresse louhannaise est une région à forte identité rurale, possédant un patois (le Bressan) très marqué et encore pratiqué, ainsi qu’une très forte culture gastronomique, autour, entre autres, du poulet de Bresse.
Le marché de Louhans est un des plus importants marchés agricoles de volailles de France, et c’est pour le voir que je m’y suis arrêtée (sur le retour de Lyon à Nancy…). Une centaine de petits éleveurs / producteurs vendent leur production vivante : volailles, volailles A.O.C, coqs, poussins, oies, pigeons, lapins, canards, chèvres (en fonction des saisons), quelques animaux de compagnie. Une ambiance très sympa, et des volailles magnifiques !

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Bordeaux

Bordeaux est la commune principale de la communauté urbaine de Bordeaux (ou CUB) et la 5ème métropole la plus peuplée de France derrière Paris, Lyon, Lille et Marseille.

Bordeaux est souvent qualifiée de «perle d’Aquitaine» mais elle traîne encore aujourd’hui le surnom de « belle endormie » en référence à son centre-ville historique et à ses monuments qui n’étaient, auparavant, pas suffisamment mis en valeur. Pourtant, Bordeaux s’est « réveillée » depuis maintenant plusieurs années et, en juin 2007, une partie de la ville, le port de la Lune, a été classée au patrimoine mondial de l’Unesco pour l’ensemble urbain exceptionnel qu’elle représente.

La ville est connue dans le monde entier pour son vignoble, surtout depuis le XVIIIème siècle, qui fut un véritable âge d’or.

J’ai fait la visite du centre ville à vélo, avec les explications très intéressantes d’un guide. Oubliée donc, la problématique de l’itinéraire, pour se consacrer uniquement à la découverte des endroits typiques : le Pont de Pierre, la Porte Saint Eloi et la Grosse Cloche, la Cathédrale, la Mairie, le Palais de Justice, la Place de la Bourse, la Place des Quinconces, le nouveau pont Chaban Delmas avec sa vue sur la Garonne et ses quais, et bien d’autres lieux encore. Le soleil nous a fait faux bond en cours de balade. Avez vous remarqué ?
C’était le 28 août, jour du 70ème anniversaire de la Libération de la ville, et ce jour là, la Grosse Cloche a sonné. Séquence émotion.

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Talais

Talais est une petite commune au bord de la Gironde, estuaire de la Garonne et de la Dordogne, long de 75 kms et large de 12 kms à son embouchure (le plus vaste d’Europe occidentale).

Le port de Talais s’inscrit dans l’histoire des “mattes” du Bas Médoc et dans celle de l’ostréiculture. Les “mattes” sont des polders réalisés à partir du 17ème siècle, avec l’aide des hollandais, pour assainir et mettre en exploitation les terres alluviales qui bordaient la Gironde.

Un digue de protection et un réseau hydraulique complexe draine les terres intérieures avec un chenal principal d’évacuation vers le fleuve. Les “callups” (petits bateaux) transportaient les huitres vers Arcachon. Après une période d’abandon de la récolte d’huitres (industrialisation de la zone, pollution), la commune de Talais recrée l’activité et réhabilite le petit port avec ses cabanes.

Si le chenal est un lieu privilégié pour les adeptes de la pêche à la ligne, les berges de l’estuaire sont le paradis de la pêche au carrelet ou au lancer. Dans les eaux limoneuses, mules, carrelets, anguilles y prolifèrent parmi de nombreuses autres espèces de poissons.

Depuis ces berges, on mesure aisément les 12 kms de large de l’estuaire. C’est énorme…

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La Pointe de Grave

La pointe de Grave est un cap marquant l’extrémité septentrionale du Médoc, du département de la Gironde et de la région Aquitaine. Elle fait partie d’un ensemble géographique (et touristique) plus vaste, baptisé pointe du Médoc.

Elle est composée d’écosystèmes variés, qui lui valent d’être intégrée à plusieurs zones protégées dans le cadre du réseau de protection des sites naturels ou semi-naturels de l’Union européenne ayant une grande valeur patrimoniale (Natura 2000).
Depuis le bout de la Pointe, on peut observer Royan, 12 kms au delà, de l’autre côté de la Gironde.

La piste cyclable EuroVelo 1 (EV1) serpente au cœur de la forêt domaniale de la pointe, vaste pinède appartenant à la forêt des Landes.
Cette EV1, également dénommée « route du littoral Atlantique » ou « Vélodyssée » dans sa partie française, est une véloroute faisant partie d’un programme d’aménagement de voie cyclable à l’échelle européenne.
Longue de 8 186 km elle relie le Cap Nord en Norvège à Sagres au Portugal. L’itinéraire traverse ainsi l’Europe de l’Ouest du nord au sud en longeant le littoral de l’océan Atlantique en passant successivement par six pays, la Norvège, le Royaume-Uni, l’Irlande, la France, l’Espagne et le Portugal. J’en ai parcouru quelques kilomètres très agréables !

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Les soulacaises

Après de longues périodes perturbées par l’ensablement, et avec l’arrivée du train en 1874, Soulac-sur-Mer peut penser à se construire. Cela va durer un siècle environ, et les villas vont alors beaucoup se ressembler.
Elles sont construites en briquettes rouges, en retrait du mur, possèdent un pignon, souvent surmonté par un “œil de bœuf, quatre feuilles” ou une lucarne, une toiture en tuile plate de Marseille et sont décorées de lambrequins (véritables dentelles de toit). Toutes ces maisons portent un nom, noté sur des plaques en céramique.
Cette architecture est désormais protégée en ZPPAUP.

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