Abbaye de Boscodon

Fondée à 1150m d’altitude, entourée de montagnes et de forêt, l’Abbaye a enfin retrouvé son vrai visage, après 40 ans d’une restauration acharnée gérée par l’Association des amis de l’abbaye.
L’Abbatiale, dont la construction commença en 1140, fut à son époque la plus grande de la région.
Elle est proche de l’art cistercien primitif. Son architecture de pierre blonde frappe par son dépouillement, sa pureté, la luminosité et la simplicité de sa nef unique.
Le cloître, presque entièrement détruit a été restauré.
Retour par le château de Crots et la belle vue sur la vallée de la Durance.

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Embrun

On l’appelait déjà la Nice des Alpes pour son soleil… il ne manquait pus que la mer, qui est arrivée avec l’une des plus importantes retenue d’Europe, l’immense lac de Serre Ponçon.
La belle Cathédrale, jadis Bergère de la Durance, est juchée sur le Roc, promontoire de 80m de haut.
Ancienne cité archiépiscopale, Embrun s’étale le long de la vallée de la Durance, et plusieurs montagnes et cols, à l’ouest de la ville, culminent à plus de 2 000 mètres.

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Vars

La commune de Vars est composée de quatre hameaux : Saint-Marcelin (altitude : 1 500 m), Sainte-Marie (altitude : 1 650 m), Sainte-Catherine (altitude : 1 750 m) et les Claux. Ce dernier hameau, qui constitue le cœur de la station de ski actuelle, s’étage entre 1 800 m et 1 950 m.
Le hameau ancien de Saint Marcellin-de-Vars a conservé son aspect montagnard. Il était dominé autrefois par un château. Surveillant la vallée et les passages vers l’Italie, il génait donc les troupes du Duc de Savoie, qui l’ont démoli.
L’église date vraisemblablement du XIIIe siècle, mais fut maintes fois détruite par les invasions et les guerres. Son portail comporte, comme à Guillestre, deux lions « stylophores » qui soutenaient autrefois des piliers.
Sur la porte on y voit une rosace, un des emblèmes du Queyras. On la retrouve en effet partout : sur les plats, les pétrins, mais aussi les lits, les armoires, les coffres, ou encore les portes des maisons, les boites aux lettres…
La rosace figure le soleil et symbolise l’homme. Elle s’entoure parfois d’une spirale : le serpent lunaire, symbole de la femme, source de vie et gardienne de l’immortalité. Cette évocation universelle dans l’art populaire du Queyras apparaît dès la préhistoire.
A la sortie du village, le skieur en bois annonce les activités principales de cette grande station des Alpes du Sud. Ensoleillement, environnement intact de la réserve du Val D’Escreins et équipements dernier cri : un tiercé gagnant en toute saison !

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Le Rabioux

La vallée du Rabioux permet d´accéder au coeur du parc national des Écrins. En fond de vallée, cet impétueux torrent a taillé son lit dans les moraines de glaciers disparus, en un long travail d´érosion qui a ciselé les délicates Demoiselles coiffées, avant de rejoindre la Durance.
Les Demoiselles Coiffées, plus communément appelées “cheminée de fées”, sont des formations originales dues au travail de l’érosion. Elles se présentent sous forme d’une colonne de conglomérat divers supportant un rocher plus ou moins volumineux.
La balade se termine par la Cascade de la Pisse. Une bonne grimpette (bien accompagnée) a permis de faire la photo depuis l’arrière de la cascade. Magnifique !
Demain, changement de gite ! à bientôt !

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Val d’Escreins

La Vallée du Rif Bel, inaccessible 8 mois par an, est une réserve naturelle depuis 1964. Au bout de la vallée, les versants couverts de mélèzes cèdent la place à de hauts sommets dénudés, dont le Pic de la Font Sancte (3387m).
Une légende est attachée à ce nom qui signifie “Fontaine Sainte”. En suivant sa chèvre blanche qui disparaissait chaque jour dans le creux d’un rocher, une bergère découvrit une source et demanda a être enterrée à proximité. Par la suite, en cas de sécheresse, les Varsincs y partaient vers minuit en pèlerinage.
Au moyen âge, l’existence du hameau d’Escreins est attesté par un texte de 1432. C’était un habitat de pâtre et de forestiers. Il a été habité jusqu’en 1906. En 1916, un incendie ravage le village

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Col de Vars

A 2109m d’altitude, dans un paysage désolé de prairies et de blocs de grès, un monument commémore la restauration de la route par les troupes alpines.
un peu plus bas, le refuge Napoléon.
Les refuges Napoléon, au nombre de six, sont des refuges de montagne situés au passage ou à proximité de cols dans le département des Hautes-Alpes.
Leur construction a été ordonnée par l’empereur Napoléon Ier en remerciement à la population gapençaise et haut-alpine lors de son retour de l’île d’Elbe. Ils ont été édifiés sous Napoléon III au milieu du XIXe siècle.
Les six refuges prévus : Col de Manse, Col du Noyer, détruit puis reconstruit sur de nouveaux plans, Col de Vars, Col d’Izoard, Col Lacroix, détruit Col Agnel, détruit. La construction de deux autres refuges était programmée mais n’a pu être réalisée faute de crédits.

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