Val d’Escreins

La Vallée du Rif Bel, inaccessible 8 mois par an, est une réserve naturelle depuis 1964. Au bout de la vallée, les versants couverts de mélèzes cèdent la place à de hauts sommets dénudés, dont le Pic de la Font Sancte (3387m).
Une légende est attachée à ce nom qui signifie “Fontaine Sainte”. En suivant sa chèvre blanche qui disparaissait chaque jour dans le creux d’un rocher, une bergère découvrit une source et demanda a être enterrée à proximité. Par la suite, en cas de sécheresse, les Varsincs y partaient vers minuit en pèlerinage.
Au moyen âge, l’existence du hameau d’Escreins est attesté par un texte de 1432. C’était un habitat de pâtre et de forestiers. Il a été habité jusqu’en 1906. En 1916, un incendie ravage le village

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Col de Vars

A 2109m d’altitude, dans un paysage désolé de prairies et de blocs de grès, un monument commémore la restauration de la route par les troupes alpines.
un peu plus bas, le refuge Napoléon.
Les refuges Napoléon, au nombre de six, sont des refuges de montagne situés au passage ou à proximité de cols dans le département des Hautes-Alpes.
Leur construction a été ordonnée par l’empereur Napoléon Ier en remerciement à la population gapençaise et haut-alpine lors de son retour de l’île d’Elbe. Ils ont été édifiés sous Napoléon III au milieu du XIXe siècle.
Les six refuges prévus : Col de Manse, Col du Noyer, détruit puis reconstruit sur de nouveaux plans, Col de Vars, Col d’Izoard, Col Lacroix, détruit Col Agnel, détruit. La construction de deux autres refuges était programmée mais n’a pu être réalisée faute de crédits.

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Gap

Pas de monuments spectaculaires, mais la cité la plus animée des Alpes du Sud charme par l’atmosphère déjà méridionale de ses rues piétonnes, de ses places et de ses maisons colorées.
La Cathédrale est une parfaite copie 19è siècle du style roman provençal.
L’Hôtel de ville a conservé une jolie façade du 18è siècle.

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Briançon

Idéalement située, au carrefour des 5 vallées du Briançonnais, et sous le Col de Montgenèvre qui mène en Italie, Briançon a toujours été convoitée, jadis par les soldats, aujourd’hui, plus pacifiquement par les touristes et les skieurs.
A mille lieues de cette effervescence, la cité Vauban auréolée de ses fortifications classées au Patrimoine Mondial, conserve une délicieuse allure de village médiéval, avec son dédales de ruelles étroites et ses jardinets pimpants à 1326m d’altitude.

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Saint-Véran

Prenons de l’altitude ! Saint Véran est “la plus haute commune où se mange le pain de Dieu”, comme le rappelle l’un des 26 cadrans solaires de ce village.
La présence des hommes à 2040m d’altitude s’exprime notamment au travers de ses fameux chalets à fustes, granges faites de troncs d’arbres empilés et croisés aux angles (non jointifs, ils laissent passer l’air pour sécher le foin et le grain), et aux toits couverts de bardeaux en mélèze. On faisait entrer le foin par une porte profitant de la pente à l’arrière de la maison.
Les plus anciennes maisons datent du 16è siècle, et constituent un modèle d’architecture en Europe.
Dans ce village, le soleil est là 300 jours par an, mais l’hiver est long (7 mois et 200j de gel) et la neige est là de novembre à avril (de 1.5m à 7m).
Le village présente encore le four banal, où l’on cuisait le pain pour des mois.
Des Croix de Mission ont été érigées entre 1920 et 1928, surmontées d’un coq (le coq chantera 3 fois pour le reniement de Pierre), ce qui explique peut être aujourd’hui la devise “Saint Véran, là où le coq picore les étoiles”.

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Molines en Queyras

Molines est irriguée par l’Aigue Agnelle, descendant du col du même nom qui sert de frontière avec l’Italie, à une demi-heure de voiture. Aigue signifie “eau”. La végétation ligneuse à cette altitude est essentiellement résineuse. Elle est constituée principalement de mélèzes qui ont la particularité de roussir en automne avant de perdre leurs aiguilles en hiver. La flore est colorée pour s’adapter au climat de montagne: la plante emblématique car récurrente est l’épilobe, aux longues tiges dominées par une fleur fuchsia.
L’église Saint-Romain (ça ne s’invente pas…) de Molines, détruite pendant les guerres de religion, fut reconstruite entre 1628 et 1637 (et rénovée récemment). Les cloches sont apparentes en haut d’un clocher carré couvert d’une toiture en mélèze. Juste à côté le cimetière, dont des tombes du 19è siècle ont disparu. Seules subsistent d’émouvantes plaques émaillées en forme de coeur, accrochées au mur du clocher. L’intérieur est remarquable par sa profusion baroque.

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Chateau Queyras

Etonnante forteresse juchée sur un piton rocheux, dont la masse est si imposante qu’elle ne concède qu’un étroit goulet à l’entrée de la vallée.
Le fort : de son origine, on ne sait rien.Il fut bâti au moyen âge et subit des remaniements au cours des siècles suivants.
Il retrouve de l’intérêt au moment où les troupes du Duc de Savoie menacent la frontière à partir de 1690. Vauban est alors envoyé sur place pour inspecter les lieux et les renforcer. Il dote alors le fort de tout ce qu’il adore : escarpe, fossés, contrescarpe et demi lune.
La garnison du Roi Soleil, attendant dans l’ennui que le Duc de Savoir renouvelle une attaque (1692), en fit voir de toutes les couleurs aux habitants, dont les plaintes sont conservées dans l’armoire aux huit serrures, aux archives de la commune.
Les découvertes des villages environnants, donnent toujours une vue différente de ce site photogénique.

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