Monastère de Brou

Le Monastère Royal de Brou est un ensemble architectural rare a été bâti à grands frais par la très puissante Marguerite d’Autriche duchesse de Savoie, gouvernante des Pays-Bas bourguignons, marraine et tante de Charles Quint. Elle fit édifier l’ensemble en mémoire de son troisième époux Philibert le beau et pour respecter le vœu fait par sa belle-mère Marguerite de Bourbon.
L’église du monastère fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1862 !
Thomas Riboud (1755-1835), avocat lyonnais, député de l’Ain et membre du conseil des Cinq-Cents sauve l’ensemble de Brou de la destruction en le faisant déclarer « Monument national » par la Convention. Des fourrages et bottes de paille y furent stockés pour l’armée et à l’hiver 1793-94, le cloître abrite aussi le 1er Régiment de Hussards.
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Abbaye de Valloires

L’abbaye de Valloires est une fondation cistercienne du XIIème siècle située dans la commune d’Argoules. Reconstruite au XVIIIème siècle, elle est particulièrement bien conservée.
L’abbaye et surtout l’abbatiale offrent un magnifique et rare exemple, en France, de décor baroque ou plutôt rocaille ou rococo dû au talent du baron autrichien Simon Pfaff de Pfaffenhoffen (1715-1784) dit Pfaff, exilé en France, à Saint-Riquier, où il s’adonne à la sculpture sur bois.
Si la règle édictée par Saint-Benoît enjoignait les moines à prier et méditer, ils devaient aussi travailler. La lecture, l’écriture, faisaient partie de leur quotidien. À Valloires, en silence, ils récoltaient les poires de l’arbre fruitier pour en faire une liqueur. C’est ainsi que le fruit bombé devint le symbole de l’abbaye. Le poirier actuel en espalier a au moins 200 ans.
L’allée des cerisiers (Prunus shirotae ‘Mont Fuji’) était fleurie. Quelle splendeur !

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Baie de Somme

Dans la Baie de Somme, comme au Mont Saint-Michel, la mer entre plus rapidement dans la baie qu’elle n’en sort. Elle dépose donc plus de sédiments qu’elle n’en reprend. La somme, dont le cours paresseux tarde à rejoindre la mer participe à cet ensablement (ainsi que l’homme : création du canal de la Somme, d’une digue, drainage des marais, extension des cultures). Au final, le fond de la baie s’élève de 1,8 cm par an. La navigation, encore active il y a 150 ans, est en déclin.
Ses lumières envoûtantes ont inspiré nombre de peintres et écrivains : Delacroix, Degas, Corot mais aussi Colette, Jules Verne, Victor Hugo, Alfred Manessier et bien d’autres…
C’est le domaine de la salicorne, ou cornichon de mer, qui nourrit les oiseaux l’hiver. Au fond de l’estuaire les alluvions épaississent les bancs de sables, formant des mollières où paissent les moutons. Leur viande savoureuse bénéficie du label “Pré salé de la Somme”.
La baie a toujours constitué une halte de prédilection pour les oiseaux migrateurs. Elle est aussi le refuge de la plus grande colonie de phoques veaux marins en France (392 en 2013).
Le Crotoy et Saint-Valéry-sur-Somme sont deux stations balnéaires phares de la baie, sans perdre de leur charme.

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La Baie vue depuis Le Crotoy

Saint-Valéry-sur-Somme

Le Crotoy

Etaples

La commune est située sur la Côte d’Opale. Elle est bordée par la Canche qui se jette dans la Manche à l’ouest. C’est un port de pêche, bien que les bateaux soient majoritairement rattachés au port de Boulogne_sur_Mer. Mais les pêcheurs étaplois font le trajet chaque jour pour rejoindre leurs bateaux.
La Réserve naturelle de la Baie de Canche, à cheval sur 3 communes dont Étaples, a été classée en 1987. Elle est aujourd’hui classée Réserve naturelle nationale ainsi que 2 autres sites de la région. Le territoire fait également partie du réseau Natura 2000, et sera probablement intégré dans le Parc naturel marin des Trois Estuaires (Somme, Authie, Canche).

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Le port sur la Canche

Le pont sur l’estuaire à marée basse

Monument aux marins péris en mer

Etaples militaire

Étaples est le siège d’une importante activité alliée durant la Première Guerre mondiale en raison de sa protection envers les attaques ennemies et l’existence de liaisons ferroviaires avec l’ensemble du front. La ville devient le siège de 16 hôpitaux et d’une maison de convalescence ainsi que d’un camp d’entraînement britannique. Sur plus de 11 500 soldats inhumés dans le cimetière militaire d’Étaples, plus de 10 000 de ces hommes sont morts à Étaples ou aux alentours. Ce cimetière est le plus grand cimetière du Commonwealth de France.
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Desvres

La ville de Desvres a construit sa renommée sur la production de faïence et de porcelaine. La première faïencerie fut créée sur le territoire de la cité en 1764 par Jean-François Sta. Les familles Boulongne, implantée à Desvres depuis le XVIIIème siècle, puis Level et enfin Martel, ainsi que les manufactures Fourmaintraux, conduite par une dynastie de céramistes acquit une notoriété nationale en reproduisant et en interprétant les décors traditionnels de Moustiers, Gien ou Quimper.
Dans la ville, on peut encore voir des devantures de magasin tout en faïence. Le musée offre un riche aperçu de plus de 300 ans de production céramique, du XVIIème à l’aube du XXIème siècle.
Dès 1748, les familles de potiers fabriquent des carreaux jusque dans les années 1900

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Montreuil-sur-mer

Bien que situé à plus de 10 km de la mer, Montreuil fut pendant longtemps un port maritime de première importance. Les bateaux naviguaient jusqu’au port sur la Canche, qui ne permet plus aujourd’hui que la navigation de barques de pêche et des kayaks. Cette particularité explique le nom usuel de Montreuil-sur-Mer. Ce fut même en 987 lors de l’accession au trône de France de Hugues Capet, le seul port de mer du domaine royal.
La citadelle est le réduit défensif de la ville. Elle est un éperon sur la rive gauche de la vallée de Canche, ancienne frontière des comtés du Ponthieu et du Boulonnais. Le site fortifié plaçait sous sa protection les infrastructures portuaires de la ville de Montreuil aujourd’hui disparues.
Et toujours de très belles maisons en brique…

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