Big Jam

Sur l’ancien site Alstom, c’est le Big Jam. 40 artistes venus de France et d’Europe font la promotion de leur art en réalisant des oeuvres sous les yeux du public. Ils termineront demain. Si vous avez le temps, allez y, c’est gratuit ! Ensuite, l’expo sera ouverte jusqu’au 12 juillet.
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Petit Ballon

Le Petit Ballon est un ballon des Vosges, pas si petit que cela : 1272m (Grand Ballon 1424m). La petite route qui y accède est très sympa avec ses montées et ses virages. Le tour de France est passé par là en 2014, et Alberto Contador y chuta dans la descente ! Du sommet, qu’il faut grimper à pied par une pente très raide, au milieu des troupeaux en liberté, on a une vue circulaire de la chaine du Hohneck au Nord, et celle du Grand Ballon au Sud. Un peu en contre bas, se trouve le Steinberg que j’irai explorer une prochaine fois. Il parait qu’il y a des mégalithes, d’où sont nom : “montagne de pierre”.

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Vallée de la Lauch

La vallée de la Lauch est aussi appelée Florival (Florigeravallis : vallée des fleurs). On l’atteint en descendant du Markstein vers Guebwiller.
La Lauch, appelée aussi “rivière la vieille thur”, ou “canal des douze moulins”, prend sa source sur les pentes du massif du Breitfirst et du Lauchenkopf vers 1 200 m d’altitude, est longue de 46 kms et se jette dans l’Ill.
On commence la descente de la vallée par le barrage et le lac de la Lauch. La réalisation de ce lac de barrage a été confiée à l’ingénieur Buhler choisi sous la responsabilité de l’ingénieur H. Fecht, membre du ministerium du Reichland Elsass-Lothringen (Alsace-Lorraine annexée) entre 1889 et 1893. Ce lac (800 000 m3), et le lac du Ballon (1 060 000 m3) sont des réserves naturelles qui garantissent l’approvisionnement en eau du Florival.
Après m’être arrêtée à Lautenbach (et sa magnifique collégiale) et Buhl (belle église), me voilà dans le vallon de Murbach.
Depuis ce site sont visibles les deux hautes tours de grès du XIIème siècle, vestiges d’une célèbre abbaye romane fondée en 728. Sur la clé de voûte du porche d’entrée figurent les armes du prince-abbé : le lévrier d’argent surnommé autrefois le « chien de Murbach » par les habitants de la région. L’abbaye comptait parmi les plus riches et les plus influentes du Saint-Empire romain germanique.
Fin de la balade à Guebwiller, ville très tôt industrielle (1804, usine de Bary, fabrique de rubans de soie), patrie de Théodore Deck (céramiste célèbre pour avoir redécouvert le secret de fabrication du bleu persan, aussi appelé “bleu Deck”), et des frères Schlumberger (inventions liées à la géophysique et au pétrole). L’église Saint-Léger construite de 1182 à 1235 est construite en grès rose, comme presque tous les bâtiments de la région.

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Monastère de Brou

Le Monastère Royal de Brou est un ensemble architectural rare a été bâti à grands frais par la très puissante Marguerite d’Autriche duchesse de Savoie, gouvernante des Pays-Bas bourguignons, marraine et tante de Charles Quint. Elle fit édifier l’ensemble en mémoire de son troisième époux Philibert le beau et pour respecter le vœu fait par sa belle-mère Marguerite de Bourbon.
L’église du monastère fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1862 !
Thomas Riboud (1755-1835), avocat lyonnais, député de l’Ain et membre du conseil des Cinq-Cents sauve l’ensemble de Brou de la destruction en le faisant déclarer « Monument national » par la Convention. Des fourrages et bottes de paille y furent stockés pour l’armée et à l’hiver 1793-94, le cloître abrite aussi le 1er Régiment de Hussards.
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Abbaye de Valloires

L’abbaye de Valloires est une fondation cistercienne du XIIème siècle située dans la commune d’Argoules. Reconstruite au XVIIIème siècle, elle est particulièrement bien conservée.
L’abbaye et surtout l’abbatiale offrent un magnifique et rare exemple, en France, de décor baroque ou plutôt rocaille ou rococo dû au talent du baron autrichien Simon Pfaff de Pfaffenhoffen (1715-1784) dit Pfaff, exilé en France, à Saint-Riquier, où il s’adonne à la sculpture sur bois.
Si la règle édictée par Saint-Benoît enjoignait les moines à prier et méditer, ils devaient aussi travailler. La lecture, l’écriture, faisaient partie de leur quotidien. À Valloires, en silence, ils récoltaient les poires de l’arbre fruitier pour en faire une liqueur. C’est ainsi que le fruit bombé devint le symbole de l’abbaye. Le poirier actuel en espalier a au moins 200 ans.
L’allée des cerisiers (Prunus shirotae ‘Mont Fuji’) était fleurie. Quelle splendeur !

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Baie de Somme

Dans la Baie de Somme, comme au Mont Saint-Michel, la mer entre plus rapidement dans la baie qu’elle n’en sort. Elle dépose donc plus de sédiments qu’elle n’en reprend. La somme, dont le cours paresseux tarde à rejoindre la mer participe à cet ensablement (ainsi que l’homme : création du canal de la Somme, d’une digue, drainage des marais, extension des cultures). Au final, le fond de la baie s’élève de 1,8 cm par an. La navigation, encore active il y a 150 ans, est en déclin.
Ses lumières envoûtantes ont inspiré nombre de peintres et écrivains : Delacroix, Degas, Corot mais aussi Colette, Jules Verne, Victor Hugo, Alfred Manessier et bien d’autres…
C’est le domaine de la salicorne, ou cornichon de mer, qui nourrit les oiseaux l’hiver. Au fond de l’estuaire les alluvions épaississent les bancs de sables, formant des mollières où paissent les moutons. Leur viande savoureuse bénéficie du label “Pré salé de la Somme”.
La baie a toujours constitué une halte de prédilection pour les oiseaux migrateurs. Elle est aussi le refuge de la plus grande colonie de phoques veaux marins en France (392 en 2013).
Le Crotoy et Saint-Valéry-sur-Somme sont deux stations balnéaires phares de la baie, sans perdre de leur charme.

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La Baie vue depuis Le Crotoy

Saint-Valéry-sur-Somme

Le Crotoy