Lac de la Ténine

Quand on va à La Bresse, on connait bien le Lac de Lispach, mais moins celui de la Ténine. Pourtant, il est tout aussi attractif et présente une très belle tourbière bombée.
Il s’agit d’un barrage artificiel construit en 1948 qui servait à alimenter les usines de la vallée en électricité jusqu’au début des années 1990.
L’intérêt écologique des tourbières de la Ténine et de Lispach leur vaut d’être inscrites, depuis 1995, à l’inventaire des Espaces Naturels Sensibles du Département des Vosges.
Dans le cadre de cette politique, la Communauté de Communes de la Haute Moselotte et la Commune de La Bresse ont initié la préservation des tourbières de Lispach et de la Ténine.
Ces 2 collectivités ont ainsi signé une convention de gestion avec le Parc naturel régional des Ballons des Vosges, l’ONF et le Conservatoire des Sites Lorrains pour la connaissance, la protection, la gestion et la valorisation de ce précieux patrimoine.

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La Roche des Vieux Chevaux

A partir du Lac de Lispach, après une belle balade dans la forêt où le soleil passait à travers les arbres, donnant de belles lumières sur les mousses et les troncs des sapins, me voilà arrivée à La Roche des Vieux Chevaux.
De roche, je n’en ai pas vu… mais de là, un point de vue inattendu sur le lac de Longemer qui se trouve en contrebas, finalement très près de Lispach à vol d’oiseau.
Pourquoi ” Vieux Chevaux ” ?
Une version parle celle de la chute dans le précipice d’un vieux cheval, appartenant au fermier de la chaume de Fachepremont. Depuis cet accident, le rocher se serait appelé en patois “lè reuche do vié chevau”, la roche du vieux cheval. En patois lorrain, au singulier, le cheval se disait “lo chevau”, mais pris pour un pluriel, les locuteurs français ont ajouté un “x”.

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La Boule du Diable

La Boule du Diable est un bloc de granit érodé d’environ 4m de diamètre.
Selon la légende, des joueurs de quilles se seraient laissés tenter par le diable à cet endroit. Ils furent punis et moururent dans l’année. Depuis, on les entend jouer aux boules “de feu” (éclairs) et “de granit” (tonnerre) les jours d’orage.
Elle est située sur la crête à l’Est de la chaume de Fachepremont, au dessus du Lac de Lispach (vosges) et proche de la Roche des Vieux Chevaux que vous allez bientôt voir.
L’accès à pied est un peu rude, surtout pour des jambes qui n’ont pas beaucoup marché pendant l’hiver. Mais çà va revenir !

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Bonneville

Le comte Pierre II de Savoie décide dans la première moitié du XIIIe siècle de construire une fortification sur la colline, la Bona Villa. Et en 1262, il fait construire la ville neuve de Toisinge.
Sa fille Béatrice de Faucigny (1237-1310) en fait sa résidence et dote en 1262 le bourg adjacent de franchises et de privilèges. En 1283, elle donne à la ville neuve le nom de Bonneville, qui devient progressivement la capitale administrative de la baronnie du Faucigny en 1310, remplaçant la cité de Cluses. Ce changement politique et stratégique entraînera un conflit entre les deux cités.
La ville médiévale est frappée par de violents incendies en 1442, en 1618 et le 17 juillet 1737. Les deux tours subsistantes du château sont réédifiées en pierre et le château est transformé en prison au XVIIIe siècle. Sous la Révolution française, la commune s’appelait Mont-Molez ou Mont-Mole.
La ville est traversée par l’Arve, affluent du Rhône à Genève, rivière déséquilibrée par des extractions massives de graviers dans les années 60, et présentant des crues impressionnantes, dont la dernière en mai 2015.
L’Arve dévastait les campagnes et les cultures. Le Roi Charles-Félix l’a contenue dans un lit régularisé par la construction de digues. En 1824, les Faucignerands élevèrent la colonne dédié à leur Prince “très bon et très sage”.
Sur la Place de l’Hôtel de Ville, la fontaine à repose seaux, a été restaurée et remise en eau en 2012. C’est une fontaine de style baroque. Trois de ses six pans sont ornés de mascarons de bronze à mufle de lion, prolongés par les tuyaux qui rendent l’eau.

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Mont-Saxonnex

Mont-Saxonnex (en Haute-Savoie on ne prononce par le x…) est une commune d’abord agricole mais également industrielle qui a, parmi les premières, profité de l’essor de l’industrie horlogère, au XVIIIe siècle. La plupart des habitants alliant activité agricole et industrielle fabriquaient tout au long du XIXe siècle et jusqu’à la Seconde Guerre mondiale pignons, axes et autres pièces de montres qui se vendaient aux assembleurs genevois. Il en a résulté un type d’habitat caractéristique encore aisément observable où l’on voit des bâtiments de ferme dont un des côtés est percé de baies vitrées, éclairant un plan de travail où étaient réalisées les opérations minutieuses de façonnage de petites pièces. Les ouvrants de ces fenêtres pivotent vers l’extérieur, car le plan de travail était surmonté de courroies de transmission reliant un arbre en position haute à diverses petites machines. Ces ouvertures permettaient également de faciliter le chargement des barres de matière première dans les machines qui réalisaient les pièces métalliques.
Aujourd’hui, la commune est une petite station familiale de sports d’hiver.

L’église (début XIXe siècle), consacrée à Notre-Dame de l’Assomption, est posée sur un piton rocheux qui domine la vallée de l’Arve et offre un point de vue exceptionnel répondant au nom de Belvédère du Faucigny.
La chapelle de Pincru, fondée en 1664 par un habitant ayant fait fortune en Allemagne, avec son clocher à bulbe, ses ardoises et son retable classé datant du XVIIe siècle (école italienne) est typiquement représentative du style de la région. Construite en rive droite du Bronze, près du Pont de la Villia, elle est le centre du hameau de Pincru, second pôle d’habitation de la commune.

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Mont-Saxonnex et le Mole

Mont-Saxonnex et le Haut Jura à l’horizon

Marignier vu du Belvédère de Faucigny

Plateau de Solaison

Outre la vue panoramique dont on y jouit sur les Alpes de Savoie, du Valais et la chaîne du Jura, le plateau de Solaison joue les alpages en été et le domaine skiable l´hiver dans un cadre sauvage préservé.
La première photo est celle, à droite, de la Pointe d’Andey 1878m, qui surplombe le plateau. De là-haut la vue doit être impressionnante. Sur la gauche, les Glières. J’espère aller découvrir ces lieux en rando cet été…
La deuxième nous montre la chaîne du Bargy (de gauche à droite : le Grand Bargy, 2301m, la pointe Blanche, le Jalouvre 2408m, et devant, les Rochers de Leschaux 1885m)

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