Cucuron et Ansouis

Deux villages du Luberon
Cucuron et son étonnant bassin de l’étang ombragé de platanes bicentenaires, autour duquel s’installe le marché. Belle ambiance provençale ! Ridley Scott a planté ici le décor de son film : Une grande année en 2006. Les cinéphiles apprécieront (je ne suis pas cinéphile…).

Ansouis, encore une village perché qui se dore au soleil à l’ombre de son château des Sabran Pontevès, l’une des nobles lignées du Luberon depuis le XIIIème siècle

Cliquer sur la photo pour voir la série

Cadenet

Aujourd’hui, versant sud de la montagne du Lubéron.

L’origine du nom Cadenet vient de Candellence les habitants d’un haut lieu… c’est en effet perché au coeur du Luberon, entre Pertuis et Lourmarin, que se situe Cadenet.
Le village possède un château féodal (site classé) d’où on a une une vue panoramique sur la Durance, le Luberon, la Sainte-Victoire et les Alpilles. C’est aujourd’hui un espace culturel ainsi qu’un lieu d’exposition.

Cadenet est aussi la patrie d’André Estienne, le célèbre Tambour d’Arcole : “au pont d’Arcole en novembre 1796, un combat acharné s’engage entre l’armée française et les Autrichiens. L’issue est incertaine lorsque soudain un jeune tambour traverse la rivière à la nage et bat la charge sur l’autre rive. Se croyant encerclés, les autrichiens reculent…”. Bon, l’histoire complète est un peu plus complexe et moins romancée…

Au dessus de la porte de l’église, on peut (difficilement) lire : République française, Liberté, Egalité, Fraternité. Mais c’est écrit !

Cliquer sur la photo pour voir la série


Cerises, cerises

Le ciel est bleu, la campagne est verte, pas encore grillée par le soleil d’été, mais elle est aussi bleue par les lavandes qui commencent à fleurir, et rouge avec les cerisiers chargés à craquer…

Cliquer sur la photo pour voir la série sur les arbres. Occasion d’y refaire un tour !

Pays de Forcalquier

Le pays de Forcalquier est une région naturelle de France située en Provence. Elle est naturellement délimitée par la Montagne de Lure au nord et le Luberon au sud. Elle correspond aux 39 communes des cantons de Banon, Forcalquier, Peyruis, Reillanne et de Saint-Étienne-les-Orgues, et ses habitants sont appelés les Forcalquiérois.
Bon, je “rassure” un peu les envieux… ce soir, il a fait un orage avec de la pluie ! mais demain, ce sera soleil !

Premier arrêt : le prieuré de Salagon
Durant le dernier quart du XIIème siècle, une église en style roman comportant deux nefs est reconstruite : il s’agit du bâtiment que l’on peut voir actuellement. Viennent s’y adjoindre du XIIIème au XVIIème siècle un logis prieural, une grange et un mur d’enceinte. Au XVIème siècle, le prieuré est donné en commende. La chapelle proprement dite fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 30 janvier 1922.
Cliquer sur la photo pour voir la série et les autres lieux non décrits dans cet article.

Deuxième arrêt : le moulin de Montfuron
Situé à quelques centaines de mètres du village de Montfuron, il domine la vallée de la Durance. Il date de 1640 sous le règne de Louis XIV. Il est entretenu par la commune depuis 1969. Il a été restauré sur la base du moulin de Fontvieille grâce au concours du Parc naturel régional du Luberon, inauguré en 1980. Il est complet et a conservé une partie de sa mécanique en bois d’origine et peut encore moudre.
Cliquer sur la photo pour voir la série et les autres lieux non décrits dans cet article.

Enfin, Forcalquier !
La petite ville a pour devise « Pus aut que leis Aups » (« plus haut que les Alpes ») et, pour surnoms, la « Cité des quatre reines » ou encore la « Cité comtale ». Ses monuments principaux sont la cathédrale Notre-Dame du Bourguet (XIIIème et XVIIème siècles), le couvent des Cordeliers (XIIIèmesiècle) et la chapelle Notre-Dame de Provence datant de 1875 et située à l’ancien emplacement de la citadelle d’où la vue domine sur la Haute-Provence. Forcalquier a la particularité d’avoir « le ciel et l’air les plus purs de France, si ce n’est d’Europe ».
Cliquer sur la photo pour voir la série et les autres lieux non décrits dans cet article.

Pernes les Fontaines

Situé entre Carpentras et l’Isle sur la Sorgue, Pernes les Fontaines comme son nom l’indique est la ville des fontaines…
Pas moins de 40 fontaines anciennes jalonnent la cité baptisée ainsi depuis 1936. Moussues, à mascarons, sculptées, colossales ou discrètes…
Elle se sont multipliées à partir de la seconde moitié du XVIIIème siècle. Les plus célèbres sont celles dites du Gigot près de la tour Ferrande et celle du Cormoran à côté de la halle couverte.
J’ai aussi découvert quelques beaux hôtels particuliers des XVIIème et XVIIIème, la porte Notre Dame vestige des portails des remparts, le donjon de l’ancien château des Comtes de Toulouse (en ruine), la halle couverte du XVII°.

Cliquer sur la photo pour voir la série.


Fort de Buoux

Au coeur du Luberon, sur un éperon rocheux unique, découverte de l’un des sites dit “parmi les plus remarquables de Provence”, le Fort de Buoux.
Il a été habité et fortifié de la protohistoire au XVIIème siècle, des celto-ligures aux Vaudois pourchassés. L’homme a vécu là et tout évoque son passage : tombes paléo-chrétiennes, habitats troglodites, silos rupestres taillés dans le roc, forteresse médiévale, église du XIIIème siècle, remparts, etc… Et cet impressionnant escalier secret creusé à même la falaise qui reste encore une énigme (je l’ai descendu, mais accompagnée !)
Les silos sont creusés dans la roche. A défaut d’analyse en laboratoire, il est difficile de les dater. D’après Jean Barruol, il s’agirait de silos protohistoriques d’origine celtoligurique. Ce qui est contesté par d’autres historiens du fort. Par exemple Michel Fixiot, chercheur au CNRS, professeur d’archéologie médiévale, les date du Moyen Age. A l’origine, ils étaient munis de couvercles en pierre dont les fragments ont été retrouvés. L’usage des silos était répandu en Provence du XIème au XIIIème siècle.

Cliquer sur la photo pour voir la série.

Oppède le Vieux

Et encore des marches et des escaliers… (aujourd’hui : repos !)
Etagé dans un site remarquable, sur un éperon rocheux, le vieux village a été abandonné en 1912 pour une installation dans la plaine. On peut en comprendre la raison, tellement le site est escarpé !
En partie ruiné, il a retrouvé vie grâce à l’intervention d’artistes et d’hommes de lettres, qui s”emploient, tout en le restaurant, à préserver sa rugueuse rusticité.
Et comme à Bonnieux, récompense des efforts fournis, par la belle vue depuis la terrasse de l’église, tout en haut du village.

Cliquer sur la photo pour voir la série.