Au pied des Albères, Le Boulou se situe sur la rive gauche du Tech, d’où l’on peut voir le Canigou. De son passé médiéval, la ville conserve à l’Est, on loin du Tech, une tour médiévale quadrangulaire, vestige de l’enceinte du XIVème siècle. De l’église Notre Dame du XIIème siècle ne subsiste que le beau portail roman en marbre blanc réalisé par le maître de Cabestany
Voyage
Fort de Bellegarde
Le Fort de Bellegarde est une fortification du XVIIe siècle située à la frontière entre la France et l’Espagne. Il sert alors au contrôle et à la défense du col du Perthus.
L’histoire de Bellegarde puise sa source dans le royaume de Majorque. En 1285, alors que ce royaume existait depuis moins de dix ans, Pierre III d’Aragon était une menace très sérieuse pour le jeune roi de Majorque Jacques II. Afin de se défendre, il fit bâtir une tour de surveillance au-dessus du Perthus, équipée pour se défendre de façon autonome. Mais elle restait une simple tour de surveillance.
En 1679, Vauban visite Bellegarde et approuve le plan d’agrandissement considérable que lui propose son ingénieur Christian Rousselot de Monceaux. Il y apporte des corrections, dotant notamment la place d’une fortification double. L’année suivante, Louvois accepte l’essentiel du projet. Les travaux sont engagés.
Le fort a une forme générale pentagonale. Le glacis qui l’entoure est assez important, de l’ordre de un km. Cinq bastions protègent l’enceinte principale, tous en relation les uns avec les autres. Derrière le rempart, un deuxième mur intérieur protège le cœur de la forteresse, marquant ainsi trois niveaux de protection : bastions, remparts, mur de protection. Le cœur de la forteresse, c’était les bâtiments de la garnison, pouvant contenir 600 hommes, une chapelle, un hôpital, une boulangerie et son moulin.
Du haut du fort, vues magnifiques sur le Col du Perthus, l’Espagne, la chaîne Pyrénéenne et le Canigou.
Côte Vermeille
Après les longues plages de sable des côtes languedociennes et roussillonnaises, voici un pays de rochers où viennent se briser les vagues. Cette portion de littoral très rocheux a été baptisée “Côte Vermeille” au 19° siècle. Aux premiers ou derniers rayons du soleil, la roche schisteuse prend une couleur rouge rosé.
Sur les crêtes une route en montée traverse les vignobles de Collioure, puis se poursuit en balcon au milieu des chênes lièges et des roches schisteuse. Elle traverse ensuite les vignobles de Banyuls, découpé en terrasses soutenues par 6 000 kms de murettes en pierre sèche.
Metz Citadelle
Construit en 1559, le magasin aux vivres de Metz témoigne de l’organisation de l’intendance des garnisons militaires sous l’Ancien Régime. Avec l’unique bastion non enfoui situé dans les jardins du Palais du Gouverneur, il est le dernier vestige de la citadelle, construite vers 1556 par François de Scépeaux, maréchal de Vieilleville, afin de conserver la place de Metz, nouvellement conquise par le roi de France Henri II, en 1552. Le bâtiment de 125 mètres de long pour 38 mètres de large, est à l’époque à l’intérieur même de la citadelle militaire. Il offre alors 6 000 m2 de stockage.
L’édifice sert aujourd’hui d’hôtel de luxe et de restaurant gastronomique.

Le Palais du Gouverneur (style néo-Renaissance rhénane) appelé autrefois General-Kommando, est une résidence édifiée à Metz, entre 1902 et 1905, pour servir de pied-à-terre à l’empereur Guillaume II. Il est situé square Giraud au sud-ouest du quartier de Metz-Centre, mais reste historiquement lié au quartier impérial plus à l’est. Le palais compte 31 pièces habitables et 70 espaces annexes, dont des tourelles, 400 lampes et 5 pignons à degrés.
Dijon, le Puits de Moïse
Le Puits de Moïse est le vestige d’un calvaire situé au milieu d’un puits autrefois au centre du grand cloître de la Chartreuse de Champmol. Il n’en subsiste plus que la partie basse, constituée d’une pile hexagonale surmontée de six statues de prophètes, et protégée aujourd’hui par un édicule, malheureusement fermé, donc impossible de voir l’intérieur.
Comme souvent dans les monastères, le grand cloître de la Chartreuse, entouré de galeries formant un carré, comprend en son centre un point d’eau, la Fontaine de vie, symbole de la vie physique et spirituelle. Mais le vaste espace alentour étant affecté au cimetière des moines, ceux-ci ont l’idée, pour évoquer la mort et l’espérance de la vie éternelle, de placer au-dessus du puits ou de la fontaine une grande croix de pierre, portant le Christ mourant, avec à ses pieds, conformément au récit évangélique, la Vierge, Marie Madeleine et l’apôtre Saint-Jean. Le soubassement de ce calvaire est réservé à d’autres statues de personnages bibliques : des prophètes ayant prédit d’une façon ou d’une autre la Passion et la mort du Sauveur.
Fin de la promenade le long de l’Ouche, issue du Lac Kir, espace de détente incontournable pour les Dijonnais, nommé ainsi en hommage à son créateur (Félix Kir). Outre l’intérêt de l’exploitation du plan d’eau en lui-même, Félix Kir y voit un moyen de réguler le cours de l’Ouche, évitant ainsi les crues dont elle est coutumière.
Carpentras
Encore une ville de fontaines ! C’est incroyable la variété des têtes sculptées et l’expression données à ces têtes !
Le pape Clément V établit sa curie à Carpentras en 1313. Lorsqu’il meurt en 1314, son successeur donne sa préférence à Avignon. Cependant, capitale du Comtat Venaissin en 1320, la ville profite de la munificence pontificale : gouvernée par ses évêques, elle s’étend et s’entoure d’une enceinte dont il ne reste plus que la porte d’Orange.
Spécialités de Carpentras : le fruit confit, la fraise, le melon, les bonbons berlingots et le raisin qui donne les fameux “Côtes du Ventoux”. Miam !
Saignon
Saignon n’est pas encore très connu, du coup on profite vraiment de l’ambiance d’un vrai village perché provençal, qui s’allonge au sommet d’une colline derrière un immense rocher et domine toute la vallée.
Pour avoir une vue panoramique sur toute la plaine et les montagnes du Luberon, et en face, sa majesté le Mont Ventoux, il faut gravir des escaliers de pierre taillés dans la roche. La montée est récompensée !
Cela me fait penser que j’ai une série escaliers cliquez !
L’Isle sur la Sorgue
Colorée de vert et d’eau, cette ville-île posée au pied du plateau du Vaucluse, dans la plaine du Comtat Venaissin, est traversée de plusieurs canaux alimentés par la Sorgue. Jadis, les habitants vivaient essentiellement de la pêche (jusqu’à 15 000 écrevisses par jour!), les grandes roues à aubes servaient de “moteur” à de nombreuses manufactures de soie du XVIII°, puis de papier au XIX°. Certaines roues fonctionnent toujours, mais pour le seul plaisir des passants…


















