Aujourd’hui, j’ai cherché les “points hauts” pour les vues d’ensemble sur les vallées précédemment parcourues par le bas. La Meuse comme la Semoy, son affluent, ont creusé le Massif de l’Ardenne (point culminant, le Mont Malgré tout à 450m, une petite légende ici…) en formant des méandres.
Une fois n’est pas coutume… la suite est écrite en regard des photos. Bonne lecture !
Cliquer sur une photo pour voir la série
Château Regnault vu de la roche de l’Hermitage qui aurait abrité l’ermite Maugis.
Les Hautes Rivières vu de la Croix de Fer. Ici, ce n’est pas la Meuse, mais la Semoy. Le tissu industriel des Hautes-Rivières, avec des entreprises essentiellement tournées vers la forge et l’estampage, constitue le principal bassin d’emploi de la vallée (1000 employés).
Le Roc de La Tour (l’oeuvre du diable).
Les géologues ont une explication scientifique convaincante pour expliquer cet enchevêtrement de blocs de quartzite qui remonterait à une époque où la mer couvrait encore l’Ardenne.
Mais une autre légende se raconte plus volontiers : Un jeune homme fort épris mais désargenté souhaitait construire un château pour sa belle. Le Malin flairant le bon coup lui promit de construire ce château en une nuit avant le chant du coq, en échange de son âme. L’accord fut conclu. Toute une troupe de sorcières et de pie-pie-van-van se mit alors en branle. Mais dans un vacarme tel que le coq se réveilla et chanta bien avant le jour. Fou furieux, le Diable détruisit le château d’un coup de sabot, ne laissant sur place que des ruines.
La Roche de sept heures, éperons rocheux abrupts surplombant la Meuse et la petite ville de Monthermé. Le nom de Roche à Sept Heures aurait selon certains une origine très banale : il viendrait du fait qu’à sept heures, le soleil éclairant cet éperon rocheux, lui donnerait un éclat très visible. En effet, il est constitué de quartzites, roches siliceuses compactes, riches en quartz, qui reflètent la lumière.
Un excellent hôtel (un château !) : la Ferroniere à Bouillon.