Wildenstein

Me voilà dans la vallée de la Thur (rivière de 53,3 km qui se jette dans l’Ill). Depuis 1964, un barrage édifié à Kruth régularise son débit lors de la fonte des neiges. La retenue générée est connue sous le nom de lac de Wildenstein. Cette année les niveaux sont très bas du fait de travaux visant à créer une seconde retenue dans le fond du lac et à vérifier l’étanchéité du barrage. Malgré tout, en amont la Thur est quasi sèche…

En arrière plan de la première photo, une “butte”, le Schlossberg. A son sommet un chemin escarpé mène aux ruines du Château de Wildenstein construit vers 1312. Un tunnel d’accès y est creusé à même le roc. Le château a été détruit en 1644. Depuis le haut, belle vue sur Kruth et sa vallée glaciaire.

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Le bout du lac à sec et le Schlossberg

Le tunnel d’accès au château

Kruth dans la vallée de la Thur vue depuis les ruines du château

Cascade du Heidenbad

La Thur prend sa source au pied du Rainkopf à 1200 m d’altitude. À la cascade du Heidenbad, la Thur se jette du haut de rochers (24m). La cascade du Heidenbad qui pourrait être traduit par la cascade du “bain des païens” tire son nom des marmites de géants présentes le long de la chute d’eau. Le débit est très faible, mais heureusement existe encore car une partie de la cascade est alimentée par des bassins à poissons en amont. Le Heidenbad signifie “Bain des païens”. Ce nom aurait été inspiré par l’existence de marmites de géants en haut de la cascade. Leur aspect insolite a certainement favorisé l’apparition de croyances et légendes dont on ne connait plus les origines. En chemin des rochers rabotés par les anciens glaciers de cette vallée, et une jolie fontaine dans un tronc de sapin.

Je reviendrai lorsqu’il y aura plus d’eau, car on devine bien les traces à gauche de la cascade

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Hartmannswillerkopf

Séquence “mémoire” au Vieil Armand, sur le site emblématique du Hartmannswillerkopf. Il est l’un des quatre monuments nationaux de la Première Guerre Mondiale, et un des mieux conservés de nos jours. Il relate une des batailles les plus meurtrières qui eut lieu en France.

Surnommé « la montagne de la mort » ou « la mangeuse d’hommes », ce site a été le théâtre de terribles combats. Sur ce promontoire qui s’avance à 956m d’altitude au-dessus de la plaine d’Alsace, 30 000 hommes – français et allemands – ont été broyés sous un orage d’acier. Des deux côtés des tranchées, on se disputait durement ce poste d’observation stratégique. Rien qu’en 1915, le sommet changea quatre fois de camp. Les combats continueront pendant toute la guerre.

De nombreux bâtiments, tranchées et installation de guerre sont toujours en place. La balade pour les découvrir est émouvante.

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Fort de Tamié

A 990m d’altitude, le col de Tamié présente un intérêt et une position stratégique, de surveillance de la vallée d’Albertville et la porte de la Tarentaise.

Le fort avait pour vocation à stopper les colonnes armées italiennes convergeant vers ce carrefour stratégique. Il contrôle une importante ligne de retraite et d’opérations vers les Bauges.

Il fut édifié par l’Etat en 6 ans à partir de 1872, par environ 600 ouvriers. Il est le plus grand fort du système Séré de Rivières avant celui de Dampierre à Langres.

Un casernement à l’épreuve des nouveaux obus sera construit dans la roche du piton rocheux en même temps que le magasin sous roc.

En 1914, le fort de Tamié est le plus moderne de la place car ses munitions et sa garnison sont protégés dans des locaux à l’épreuve.

Pour ceux qui voudraient approfondir le Système Séré de Rivière, voici le site Fortiff’Séré

Belle promenade en faisant le tour des 1.8 kms de l’enceinte. Belles vues sur la vallée, bien sûr !

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Conflans

Sur les hauteurs d’Albertville, voilà Conflans, bourg fortifié protégeant l’entrée de la Tarentaise, capitale de la province disparue de Haute-Savoie. Sympa de se balader dans les vieilles rues, et de découvrir la vue depuis ses remparts. Le repérage des ennemis français était facilité !

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La Place principale

Vieille rue

Eglise baroque St Grat

Avant Pays Savoyard

L’Avant-Pays Savoyard, anciennement Petit-Bugey ou Bugey savoyard voire Petit-Bugey savoyard, Jura savoyard, est une région située à l’extrême ouest du département de la Savoie, dans une zone délimitée par la chaîne de l’Épine, le mont du Chat et le nord du massif de la Chartreuse à l’est, le Guiers au sud et sud-ouest et le Rhône au nord et nord-ouest. C’est la fin méridionale du Jura.

Le Lac d’Aiguebelette est un lac naturel privé. Afin de préserver la qualité de ses eaux et de son environnement, les bateaux à moteur sont interdits sur le lac depuis un arrêté de 1967. Impossible d’y accéder sans banquer 🙁

C’est depuis une falaise de 500m de haut qu’on découvre les méandres du Rhône, sauvage et canalisé, au belvédère de Saint Maurice de Rotherens. En face de lui, le département de l’Ain.

Fin de la balade à Yenne, une des anciennes portes des États de Savoie. Quel contraste ente l’hôtel de ville et la rue principale bien restaurée, et les rues adjacentes et leurs magasins fermés… Pur les voir il faut cliquer sur une photo pour voir la série.

Le Lac d’Aiguebelette

Le Rhône au belvédère

L’Hôtel de Ville de Yenne

Croix du Nivolet

La Croix du Nivolet est une monumentale croix sommitale chrétienne dominant le Nivolet et surplombant Chambéry. On la voit de presque partout, comme un phare.

Je vous invite à lire wikipedia sur l’histoire de sa construction.

La balade pour y accéder est longue, mais sympa. Et au pied de cette croix monumentale (21m de haut), une vue splendide. Comme souvent, l’effort paie !

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La Croix et les randonneurs au pied. Ça donne une idée de la dimension

Mont du Chat

Le Mont du Chat, situé dans le département de la Savoie en France, est la partie centrale et culminante de l’anticlinal l’Épine/Le Chat appartenant au massif du Jura et culminant à 1 504 m d’altitude. Il borde le Lac du Bourget.

Après être arrivée au Signal du Mont du Chat en voiture (point culminant), petite balade sympa pour atteindre le Molard Noir et son belvédère 360° sur les montagnes environnantes (et le Mont Blanc !). Vue plongeante sur la Dent du Chat qu’on repère d’un peu partout lorsqu’on se balade dans la région.

La Dent du Chat doit son nom à deux particularités :

-Le pic a la forme d’une canine, d’où une éventuelle appellation s’y référant, bien qu’il ne s’agisse bien sûr pas forcément d’une canine de chat, mais d’un quelconque autre animal ;

-Plus vulgairement, le terme de « Chat » n’a rien à voir avec nos amis félins, mais a le sens très ancien de « passage » comme dans le « chas de l’aiguille ».

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Le Mont du Chat vu depuis Le Bourget du Lac

Vue Nord depuis le Molard Noir

Le Lac du Bourget, lac post-glaciaire du massif du Jura. Lire ICI plus d’infos sur ce lac (la partie “hydrologie” est intéressante !).