La Méouge

Les Gorges de la Méouge, site Natura 2000
Situées à 5 km au sud de Laragne, les Gorges de la Méouge sont classées réserve biologique et représentent un véritable joyau pour le département. Désignées comme une Merveille des Hautes Alpes, les Gorges de la Méouge sont baignées de chaleur et de lumière et sont un lieu réputé pour les baignades et promenades. Elles font partie du Parc régional des Baronnies provençales.
Les gorges sont profondes et sinueuses et entourent un torrent fougueux qui bondit en cascade, forme 
des tourbillons, des trous d’eau, des plages de galets polis, des réservoirs naturels…
Même les amoureux des vieilles pierres seront contents, en admirant un vieux pont roman à trois arches, encore en très bon état, ainsi que les vestiges d’un moulin qui fut emporté par une crue en 1901.
Car il faut faire attention. J’ai pu le constater le lendemain d’un gros jour de pluie. Les 2 photos suivantes se passent de commentaire !
Ceci dit, c’est un lieu charmant quand il fait beau !

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Mont-Dauphin

Bon, pour une fois, je ne vais pas trop me fouler… le site de Mont-Dauphin explique très bien le lieu ! Et aussi cette page.

Extraits :
La place-forte Vauban de Mont-Dauphin a été créée de toutes pièces par le Maréchal Vauban sur ordre de Louis XIV à la suite d’une invasion des troupes du duché de Savoie en 1692. Construite en étoile sur les à-pics d’un plateau désertique dit des “mille vents”, elle défendait Provence et Dauphiné en verrouillant l’accès à la vallée de la Durance depuis l’Italie.
La frontière ayant été reportée vers l’est en 1713, la forteresse perdit de son utilité. A l’image de son église, la ville que Vauban avait projetée resta inachevée. Peu à peu abandonnée par l’armée, la place forte est devenue monument historique en 1966. Parangon de l’architecture militaire du Grand Siècle, le site est géré par le Centre des monuments nationaux (CMN).
Remparts et bastions sont renforcés par des falaises abruptes du côté de la Durance et du Guil, par des fossés et une fortification avancée du côté du glacis d’Eygliers.
N’ayant pas connu la bataille, remparts en pierre rose et bâtiments militaires sont parfaitement conservés et offrent une plongée unique dans la vie militaire du XVIIIe siècle. Au milieu vit un village insolite, entouré de montagnes de tous côtés, préservé par les remparts de l’agitation et des bruits des vallées, baigné du soleil du midi, étincelant de neige l’hiver.
Mont-Dauphin et 12 autres sites fortifiés par Vauban forment le Réseau des sites majeurs de Vauban, inscrit en 2008 au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Parmi eux, Mont-Louis jumelée avec Mont-Dauphin pour former les jumelles du roi Soleil.

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Chianale

Le versant italien du Col Agnel, nous conduit au premier village italien, Chianale. C’était la première étape après le col, pour tous les transferts marchands entre la France et l’Italie.
Ce village entièrement construit en pierre (murs de pierre et toitures en lauzes), garde la trace de l’identité française d’avant le Traité d’Utrecht en 1713. Sur certaines maisons, il y a encore des poutres gravées en langue française.
Agréables déambulations dans ce lieu.

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Col Agnel

Situé à 2744 mètres d’altitude sur le territoire de la commune de Molines, le Col Agnel l’une des 3 portes d’entrée du Queyras, mais la seule depuis l’Italie, et quelle porte !
Un haut lieu d’échange entre France et Italie, et même théâtre de faits historiques majeurs, qui a acquis au XXème siècle de la notoriété via le passage des plus grandes courses cyclistes.
Il matérialise la ligne de partage des eaux entre deux fleuves : la Durance côté français et le Pô côté italien.

Un peu d’histoire (informations extraites de l’excellent site dont vous avez le lien plus haut).

  • Le Col est un col d’accès ancestral entre France (Queyras) et Italie (Val Varaita). Italiens et Français ont échangé pendant de nombreux siècles des marchandises, du bétail, des denrées agricoles, des minerais, etc.
  • En 1499 Louis XII envahit, avec l’aide de mercenaires suisses, le duché de Milan, alors fief du Saint-Empire Germanique. Suite au non respect d’une promesse, les suisses changèrent de camp et aidèrent le pape et l’ancien Duc de Milan à chasser les français, ce qui fut fait en décembre 1512. Louis XII tenta jusqu’à sa mort de reprendre ce duché, en vain. Il fallut attendre la fougue du jeune François 1er tout juste monté sur le trône pour que le duché revienne dans le royaume de France. Le col Agnel a ainsi facilité l’épisode de la traversée des Alpes par les troupes de François 1er, ce qui permis la victoire de Marignan.
  • Suite à la mort de l’empereur d’Autriche Charles VI en 1740, les rois de France, de Prusse, d’Espagne, de Naples, de Pologne et de Sardaigne se disputent l’héritage. Le roi de France s’allie avec l’Espagne. Les “Gallispans”, troupes franco-espagnoles, s’opposent aux Anglo-Sardes. Louis XV, roi de France, déclare la guerre à Charles Emmanuel III Roi de Sardaigne, avec l’intention de reprendre ce qu’il avait dû céder au Piémont en vertu de l’article 4 du traité d’Utrecht de 1713. Cette armée mise en œuvre, va passer par le Col Agnel pour atteindre l’Italie.
  • Le Col Agnel vit aussi passer les Piémontais pilleurs pendant la révolution française.
  • Jusque dans les années 1970, la route n’était qu’un gros sentier muletier, quelque peu transformé suite au passage des troupes militaires du XVIIIème siècle. Sa transformation en route carrossable a été lancée sous l’impulsion du Général Guillaume, natif et maire de Guillestre (1959-1971), un des chefs militaires les plus brillants de la seconde guerre mondiale. En 1973, le chemin fait place à une vraie route : elle est baptisée “route du Général Guillaume”. Une stèle à son hommage est d’ailleurs érigée au rocher dit d’Hannibal, sur la route du Col.

Une fois ouverte à la circulation, la route du Col Agnel est fortement empruntée, car elle permet d’accéder côté Italie à la vallée de Sanpeyre, puis à Cunéo, porte du Piémont. Elle est fermée l’hiver.

Et lorsqu’il fait beau, en haut du col, la vue est grandiose sur les Alpes françaises et italiennes

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Col de l’Izoard

Le premier tracé de la route du Col de l’Izoard (2361m) daterait de l’époque de Vauban : elle apparaît en 1710 sur les cartes de l’ingénieur ordinaire du roi La Blottière, collaborateur de Vauban, qui réalisa une étude approfondie des massifs alpins du Dauphiné, de la Savoie et du Piémont et les premières cartes détaillées (au 1/72.000e)
La route a été ensuite rendue carrossable entre 1893 et 1897 par les troupes conduites par le Général Baron Berge (Bataillons de Chasseurs Alpins, Régiments d’infanterie Alpine, régiment du Génie notamment de Chateau-Queyras).
C’était donc d’abord une route militaire stratégique, facilitant le mouvement des troupes pour protéger la frontière franco-italienne. La priorité était de rendre carrossable les anciens chemins d’alpage, afin que les troupes puissent rapidement passer d’une vallée à l’autre.
Par le versant Sud, la Casse Déserte, zone extrêmement rocailleuse (pitons de cargneules), est décrite par certains comme lunaire. La présence d’éboulis et de crêtes rocheuses résultent de l’érosion différentielle affectant les roches.
Inscrit à la Route des Grandes Alpes, c’est une ascension mythique du Tour de France. Dernier passage en 2014, et futur passage en 2017 !
Le col est l’une des porte d’entrée dans la vallée et le Parc Naturel Régional du Queyras, et marque la séparation entre le Briançonnais et le Queyras.
Sur le versant Nord, un refuge Napoléon identique à celui déjà vu dans le Col de Vars, et dont je vous ai déjà parlé.

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Le Galibier

Petit retour arrière sur le dernier séjour, avec quelques articles encore.
Aujourd’hui, parlons du Galibier. Sujet que certains d’entre vous aurons peut être vu hier soir à la télé.
Le Grand Galibier est un sommet des Alpes françaises à la limite des départements de la Savoie et des Hautes-Alpes. Abrupt talus de pierrailles, il culmine à 3 228 m d’altitude et surplombe le fameux col du Galibier.
Ce col, situé à 2 642 m d’altitude, est le cinquième plus haut col routier des Alpes françaises. La route est construite à partir de 1880, et est achevée par le percement du tunnel sommital en 1891.
Avant 1976, le tunnel était le seul point de passage au sommet, à une altitude de 2 556 m. À cause de sa vétusté, le tunnel a été fermé en 1976 (réouvert en 2002, mais interdit aux cyclistes). Un nouveau tracé a alors été construit, franchissant le col topographique et ajoutant sur chaque versant 1 km de route nouvelle à près de 10 % de moyenne.
Le col du Galibier a été franchi au total à 59 reprises par le Tour de France, ce qui en fait le col alpestre le plus souvent emprunté par l’épreuve.
Il fait partie de la Route des Grandes Alpes, itinéraire qui relie Thonon Les Bains à Nice.
La montée a été un enchantement, la vue à 360° depuis la table d’orientation, permet de mesurer l’altitude où l’on se trouve par rapport aux chaînes environnantes. On est tout petit dans la nature…

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Cadrans solaires

Cadran solaire : instrument immobile et silencieux, qui mesure le temps solaire…

C’est la définition de wiki. Encore faut il qu’il y ait du soleil !
Dans les Alpes où j’étais en vacances, le soleil luit 300 jours par an… donc, c’est un moyen idéal pour lire l’heure.
9500 cadrans solaires sont répertoriés en France. Entre 1860 et 1960 ils furent laissés à l’abandon. Depuis, c’est le renouveau, et des artistes les rendent célèbres. Il sont gravés dans la pierre, ou peints, ou utilisent des matériaux comme de la céramique ou des carreaux.
En général, un cadran comporte une devise ou un proverbe, en lien avec le temps qui passe, souvent en latin, “Carpe Diem”, en français ou en langue locale : “Je croque les heures, croquez des pommes”, “Tant que tu vis, vis”, “La vie est comme l’ombre, insensible en son cours, elle semble immobile, mais avance toujours”, “Toutes les heures blessent, la dernière tue”.
Il y en avait un à Nancy, sur l’Hôtel Jacquet. Qui s’en souvient ?

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