In Extremis voilà des photos de notre belle Place Stanislas décorée pour Noël.
Le sapin est habillé de 4 000 mètres linéaires de guirlandes leds et de 140 bouquets lumineux, en rouge et blanc, en écho aux couleurs de la Pologne, pays invité cette année.
Et Stanislas coincé dans sa bulle, grosse boule de Noël, pour tenir compagnie au sapin vosgien de 57 ans.
Que dire d’autre ? c’est magnifique !
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Samoëns
Petite sortie dominicale un peu tard dans l’après-midi, il faisait -2° !
Découverte de Samoëns située au cœur des Préalpes du nord dans la vallée du Giffre.
“Cette commune de montagne est une des plus étendues du département de la Haute-Savoie. La vallée de Samoëns et ses neuf hameaux se distinguent par la richesse de son patrimoine et une activité continue tout au long de l’année, principalement emmenée par le tourisme hivernal et estival.”
Bon, çà c’est le descriptif de Wikipédia. Nous, on n’a pas vu grand monde… sauf peut être dans la maison de la Jaÿsinia, pâtisserie qui existe depuis 1880, et où opère Thierry Froissard, Champion du monde de pâtisserie en 1989 et meilleur ouvrier de France. Le Biscuit de Savoie y est excellent !
Fin de la sortie en observant les parapentistes qui ne devaient pas avoir bien chaud dans les airs, à la lumière de la lune.
Plateau d’Assy
Me voilà repartie à la recherche du soleil dans les hauteurs. Cette fois ci, c’est le Plateau d’Assy, au dessus de Passy et non loin de Sallanches.
Premier arrêt par le village pour y visiter l’église ND de Toutes les Grâces, qui doit sa célébrité à sa décoration, réalisée par les plus grands artistes de l’époque. Elle est considérée comme l’édifice clé du renouveau de l’art sacré au XXe siècle. Au moment de sa consécration, en 1950, cette église résolument tournée vers l’art moderne choqua une partie traditionaliste du clergé français, accoutumée à plus de classicisme.
En poursuivant la route, on arrive à la petite station familiale de Passy Plaine-Joux. Petit plateau à partir duquel la vue sur le Mont Blanc est saisissante. Les connaisseurs reconnaitront sans peine ci dessous de gauche à droite : le Mont Blanc du Tacul, (4248m), le Mont Maudit (4465m), le Mont Blanc (4810m), et un peu en avant, le refuge du goûter.
La deuxième photo ci dessous voit s’envoler un parapentiste au dessus de la vallée, où on devine Passy sous la pollution, surplombée par le Mont Joly, beaucoup moins élevé (2525m).
Avoriaz
Avoriaz est un toponyme provenant du nom des alpages où a été aménagée la station. Il s’agit d’anciennes terres ayant appartenu à la famille noble Rovéréa, originaire du Chablais savoyard qui ont donné, par syncope, Avoreaz, puis Avoriaz. On trouve ainsi la mention de l’alpage sous la forme Evoréa au XIIe siècle et Evorée au XIIe siècle. Le z final ne sert qu’à marquer le paroxytonisme et ne devrait pas être prononcé ; dans sa langue d’origine, il s’écrit Avoria. Et en patois, Avoriaz signifierait là ou il n’y a rien et cela s’écrivait Avoréaz, car avant il n’y avait que trois chalets et la terre n’était pas bonne pour être cultivée.
Ceci dit, hors saison, hormis l’architecture années 60 de ce lieu, il n’y a toujours rien…
Autant dire que je n’ai pas été emballée par ce lieu, sans doute parce que je ne fais pas de ski !
Taninges
Après avoir quitté la mer de nuage bloquée dans la vallée de l’Arve, me voici dans les hauteurs, au soleil, à Taninges dans une jolie petite vallée du Chablais.
Dans cette commune se trouve l’ancienne Chartreuse de Mélan, qui a été transformée ensuite en petit séminaire,
Puis, en 1923, l’ensemble est transformé en Orphelinat départemental. Plus de mille enfants y vécurent, dans une discipline rigoureuse. Le 6 mars 1967, un incendie éclate, fait une vingtaine de victimes et détruit l’ensemble des bâtiments.
Le 22 septembre 2007, fut inauguré le Mémorial “Mes’anges”, à la mémoire des enfants disparus.
Seuls l’église, le cloître ainsi que des bâtiments extérieurs sont encore en l’état de nos jours. Malheureusement fermé ! je n’ai pas pu visiter.
Aujourd’hui, l’ancienne Chartreuse accueille un pôle départemental culturel.
La Méouge
Les Gorges de la Méouge, site Natura 2000
Situées à 5 km au sud de Laragne, les Gorges de la Méouge sont classées réserve biologique et représentent un véritable joyau pour le département. Désignées comme une Merveille des Hautes Alpes, les Gorges de la Méouge sont baignées de chaleur et de lumière et sont un lieu réputé pour les baignades et promenades. Elles font partie du Parc régional des Baronnies provençales.
Les gorges sont profondes et sinueuses et entourent un torrent fougueux qui bondit en cascade, forme
des tourbillons, des trous d’eau, des plages de galets polis, des réservoirs naturels…
Même les amoureux des vieilles pierres seront contents, en admirant un vieux pont roman à trois arches, encore en très bon état, ainsi que les vestiges d’un moulin qui fut emporté par une crue en 1901.
Car il faut faire attention. J’ai pu le constater le lendemain d’un gros jour de pluie. Les 2 photos suivantes se passent de commentaire !
Ceci dit, c’est un lieu charmant quand il fait beau !
Mont-Dauphin
Bon, pour une fois, je ne vais pas trop me fouler… le site de Mont-Dauphin explique très bien le lieu ! Et aussi cette page.
Extraits :
La place-forte Vauban de Mont-Dauphin a été créée de toutes pièces par le Maréchal Vauban sur ordre de Louis XIV à la suite d’une invasion des troupes du duché de Savoie en 1692. Construite en étoile sur les à-pics d’un plateau désertique dit des “mille vents”, elle défendait Provence et Dauphiné en verrouillant l’accès à la vallée de la Durance depuis l’Italie.
La frontière ayant été reportée vers l’est en 1713, la forteresse perdit de son utilité. A l’image de son église, la ville que Vauban avait projetée resta inachevée. Peu à peu abandonnée par l’armée, la place forte est devenue monument historique en 1966. Parangon de l’architecture militaire du Grand Siècle, le site est géré par le Centre des monuments nationaux (CMN).
Remparts et bastions sont renforcés par des falaises abruptes du côté de la Durance et du Guil, par des fossés et une fortification avancée du côté du glacis d’Eygliers.
N’ayant pas connu la bataille, remparts en pierre rose et bâtiments militaires sont parfaitement conservés et offrent une plongée unique dans la vie militaire du XVIIIe siècle. Au milieu vit un village insolite, entouré de montagnes de tous côtés, préservé par les remparts de l’agitation et des bruits des vallées, baigné du soleil du midi, étincelant de neige l’hiver.
Mont-Dauphin et 12 autres sites fortifiés par Vauban forment le Réseau des sites majeurs de Vauban, inscrit en 2008 au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Parmi eux, Mont-Louis jumelée avec Mont-Dauphin pour former les jumelles du roi Soleil.
Chianale
Le versant italien du Col Agnel, nous conduit au premier village italien, Chianale. C’était la première étape après le col, pour tous les transferts marchands entre la France et l’Italie.
Ce village entièrement construit en pierre (murs de pierre et toitures en lauzes), garde la trace de l’identité française d’avant le Traité d’Utrecht en 1713. Sur certaines maisons, il y a encore des poutres gravées en langue française.
Agréables déambulations dans ce lieu.


















