Metz Citadelle

Construit en 1559, le magasin aux vivres de Metz témoigne de l’organisation de l’intendance des garnisons militaires sous l’Ancien Régime. Avec l’unique bastion non enfoui situé dans les jardins du Palais du Gouverneur, il est le dernier vestige de la citadelle, construite vers 1556 par François de Scépeaux, maréchal de Vieilleville, afin de conserver la place de Metz, nouvellement conquise par le roi de France Henri II, en 1552. Le bâtiment de 125 mètres de long pour 38 mètres de large, est à l’époque à l’intérieur même de la citadelle militaire. Il offre alors 6 000 m2 de stockage.
L’édifice sert aujourd’hui d’hôtel de luxe et de restaurant gastronomique.

Le Palais du Gouverneur (style néo-Renaissance rhénane) appelé autrefois General-Kommando, est une résidence édifiée à Metz, entre 1902 et 1905, pour servir de pied-à-terre à l’empereur Guillaume II. Il est situé square Giraud au sud-ouest du quartier de Metz-Centre, mais reste historiquement lié au quartier impérial plus à l’est. Le palais compte 31 pièces habitables et 70 espaces annexes, dont des tourelles, 400 lampes et 5 pignons à degrés.

Stan by Jef Aérosol

Voici le texte recopié du panneau affiché à l’entrée du Parc Godron :
“Afin d’apporter un regard contemporain aux célébrations du 250e anniversaire de la réunion de la Lorraine à la France et à la disparition de Stanislas, la Ville de Nancy a confié à l’artiste urbain Jef Aérosol la réalisation d’une fresque monumentale.
Créée entièrement au pochoir et à la bombe aérosol, cette oeuvre éphémère est présentée sur le mur situé dans le jardin Godron, fondé par Stanislas en 1758 et à proximité de la porte Sainte-Catherine élevée en l’honneur de Catherine Opalinska, femme du roi Stanislas.
Pour représenter la figure de Stanislas, Jef Aérosol a choisi l’image la plus emblématique du Duc de Lorraine pour les Nancéiens : sa statue place Stanislas. Il a conçu des pochoirs à partir de photos, un passage de la 3D à la 2D puis de nouveau mis en perspective et en relief au coeur de l’espace urbain.
Jef Aérosol est un artiste pochoiriste français issu de la première vague du street art dans les années 80. Il est l’un des précurseurs et chefs de file de cet art éphémère. Il créé souvent à partir de portraits de personnalités (Gandhi, Basquiat, Dylan, Mandela, Gainsbourg…). L’artiste réalise des fresques dans le monde entier avec la volonté permanente de partage et d’échange avec la population.”

Aujourd’hui, les travaux de Jef Aérosol sont indissociables de sa fameuse flèche rouge, présente sur toutes ses peintures, à la manière d’une seconde signature. Apparue au milieu des années 1980 (elle n’apparaît pas sur ses premiers travaux), elle est devenue de plus en plus récurrente dans le travail de Jef jusqu’à devenir sa marque de fabrique. Le sens de cette flèche demeure mystérieux, même si de nombreuses explications et interprétations en ont été données par les uns et les autres.

Dijon, le Puits de Moïse

Le Puits de Moïse est le vestige d’un calvaire situé au milieu d’un puits autrefois au centre du grand cloître de la Chartreuse de Champmol. Il n’en subsiste plus que la partie basse, constituée d’une pile hexagonale surmontée de six statues de prophètes, et protégée aujourd’hui par un édicule, malheureusement fermé, donc impossible de voir l’intérieur.

Comme souvent dans les monastères, le grand cloître de la Chartreuse, entouré de galeries formant un carré, comprend en son centre un point d’eau, la Fontaine de vie, symbole de la vie physique et spirituelle. Mais le vaste espace alentour étant affecté au cimetière des moines, ceux-ci ont l’idée, pour évoquer la mort et l’espérance de la vie éternelle, de placer au-dessus du puits ou de la fontaine une grande croix de pierre, portant le Christ mourant, avec à ses pieds, conformément au récit évangélique, la Vierge, Marie Madeleine et l’apôtre Saint-Jean. Le soubassement de ce calvaire est réservé à d’autres statues de personnages bibliques : des prophètes ayant prédit d’une façon ou d’une autre la Passion et la mort du Sauveur.

Fin de la promenade le long de l’Ouche, issue du Lac Kir, espace de détente incontournable pour les Dijonnais, nommé ainsi en hommage à son créateur (Félix Kir). Outre l’intérêt de l’exploitation du plan d’eau en lui-même, Félix Kir y voit un moyen de réguler le cours de l’Ouche, évitant ainsi les crues dont elle est coutumière.

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Lavandes

Non, non… je n’ai pas trafiqué les couleurs avec Photoshop… Elles sont vraiment bleues comme çà ! et quel plaisir le matin de sentir le parfum en ouvrant la fenêtre au réveil !!!
Bon, le retour en lorraine est moins enthousiasmant…

Passiflore

Ma charmante propriétaire du gite dans lequel j’étais dans le Luberon (je suis rentrée, hélas !) m’a fait découvrir cette fleur nommée passiflore. Elle en connaissait l’histoire.
Je vais vous donner une partie ici, mais comme d’habitude, les informations complètes sont sur wikipedia.
Passiflora est un genre de plantes, les passiflores, de plus de 530 espèces de la famille des Passifloraceae, dont une produit le fruit de la passion.
Ici, c’est la la passiflore bleue (Passiflora caerulea), la passiflore ornementale la plus cultivée en France métropolitaine.
Le terme même de Passiflora fut créé par Federico Cesi, le fondateur de l’Accademia dei Lincei, dans une publication datée 1628 (mais sortie en 1651). En effet, les caractéristiques de la plante évoquent la Passion du Christ :

  • les 72 filaments suggèrent les 72 épines de la Sainte Couronne.
  • la trentaine de tâches rondes ornant l’intérieur de la fleur est associée aux 30 pièces d’argent que Judas reçut pour prix de la trahison.
  • les 5 étamines évoquent les 5 plaies du Christ.
  • les 3 pointes du pistil rappellent les 3 clous de la Croix.
  • les feuilles pointues suggèrent la lance ayant percé le flanc de Jésus.

Jamais je n’aurais pensé écrire autant à propos d’une fleur !

Carpentras

Encore une ville de fontaines ! C’est incroyable la variété des têtes sculptées et l’expression données à ces têtes !
Le pape Clément V établit sa curie à Carpentras en 1313. Lorsqu’il meurt en 1314, son successeur donne sa préférence à Avignon. Cependant, capitale du Comtat Venaissin en 1320, la ville profite de la munificence pontificale : gouvernée par ses évêques, elle s’étend et s’entoure d’une enceinte dont il ne reste plus que la porte d’Orange.
Spécialités de Carpentras : le fruit confit, la fraise, le melon, les bonbons berlingots et le raisin qui donne les fameux “Côtes du Ventoux”. Miam !

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Saignon

Saignon n’est pas encore très connu, du coup on profite vraiment de l’ambiance d’un vrai village perché provençal, qui s’allonge au sommet d’une colline derrière un immense rocher et domine toute la vallée.
Pour avoir une vue panoramique sur toute la plaine et les montagnes du Luberon, et en face, sa majesté le Mont Ventoux, il faut gravir des escaliers de pierre taillés dans la roche. La montée est récompensée !
Cela me fait penser que j’ai une série escaliers cliquez !

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Fleur d’artichaut

Petite pause botanique…
Il y a peu, j’ai appris que l’artichaut que l’on mangeait était le bouton de l’inflorescence de la plante.
Et aujourd’hui, heureux hasard, j’ai vu la fleur éclose. Étonnantes couleurs !

Voici une description détaillée trouvée sur wiki :
La partie comestible est un capitule, inflorescence récoltée avant que les fleurs ne se développent. Ce qu’on appelle fond d’artichaut est le réceptacle floral de cette inflorescence ; quant aux feuilles, dont on consomme la base, ce sont les bractées de l’involucre. Lorsqu’on laisse l’artichaut se développer, il se forme à son sommet une « fleur » dont la couleur varie du bleu au violet. Comme l’artichaut est une plante composée, il ne s’agit pas d’« une » fleur, mais d’un ensemble de fleurs (le capitule). Chaque fleur (ou fleuron) se présente sous forme d’une touffe de poils appelée aigrette ayant un minuscule ovaire (futur fruit) à sa base. C’est l’ensemble de ces fleurons qui constitue le foin— également appelé barbe — des artichauts que l’on consomme.

A noter que coupée à ce stade, la plante peut se conserver 6 mois sans arrosage et donc être utilisée comme élément décoratif !

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