Pays de Forcalquier

Le pays de Forcalquier est une région naturelle de France située en Provence. Elle est naturellement délimitée par la Montagne de Lure au nord et le Luberon au sud. Elle correspond aux 39 communes des cantons de Banon, Forcalquier, Peyruis, Reillanne et de Saint-Étienne-les-Orgues, et ses habitants sont appelés les Forcalquiérois.
Bon, je “rassure” un peu les envieux… ce soir, il a fait un orage avec de la pluie ! mais demain, ce sera soleil !

Premier arrêt : le prieuré de Salagon
Durant le dernier quart du XIIème siècle, une église en style roman comportant deux nefs est reconstruite : il s’agit du bâtiment que l’on peut voir actuellement. Viennent s’y adjoindre du XIIIème au XVIIème siècle un logis prieural, une grange et un mur d’enceinte. Au XVIème siècle, le prieuré est donné en commende. La chapelle proprement dite fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 30 janvier 1922.
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Deuxième arrêt : le moulin de Montfuron
Situé à quelques centaines de mètres du village de Montfuron, il domine la vallée de la Durance. Il date de 1640 sous le règne de Louis XIV. Il est entretenu par la commune depuis 1969. Il a été restauré sur la base du moulin de Fontvieille grâce au concours du Parc naturel régional du Luberon, inauguré en 1980. Il est complet et a conservé une partie de sa mécanique en bois d’origine et peut encore moudre.
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Enfin, Forcalquier !
La petite ville a pour devise « Pus aut que leis Aups » (« plus haut que les Alpes ») et, pour surnoms, la « Cité des quatre reines » ou encore la « Cité comtale ». Ses monuments principaux sont la cathédrale Notre-Dame du Bourguet (XIIIème et XVIIème siècles), le couvent des Cordeliers (XIIIèmesiècle) et la chapelle Notre-Dame de Provence datant de 1875 et située à l’ancien emplacement de la citadelle d’où la vue domine sur la Haute-Provence. Forcalquier a la particularité d’avoir « le ciel et l’air les plus purs de France, si ce n’est d’Europe ».
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Pernes les Fontaines

Situé entre Carpentras et l’Isle sur la Sorgue, Pernes les Fontaines comme son nom l’indique est la ville des fontaines…
Pas moins de 40 fontaines anciennes jalonnent la cité baptisée ainsi depuis 1936. Moussues, à mascarons, sculptées, colossales ou discrètes…
Elle se sont multipliées à partir de la seconde moitié du XVIIIème siècle. Les plus célèbres sont celles dites du Gigot près de la tour Ferrande et celle du Cormoran à côté de la halle couverte.
J’ai aussi découvert quelques beaux hôtels particuliers des XVIIème et XVIIIème, la porte Notre Dame vestige des portails des remparts, le donjon de l’ancien château des Comtes de Toulouse (en ruine), la halle couverte du XVII°.

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Fort de Buoux

Au coeur du Luberon, sur un éperon rocheux unique, découverte de l’un des sites dit “parmi les plus remarquables de Provence”, le Fort de Buoux.
Il a été habité et fortifié de la protohistoire au XVIIème siècle, des celto-ligures aux Vaudois pourchassés. L’homme a vécu là et tout évoque son passage : tombes paléo-chrétiennes, habitats troglodites, silos rupestres taillés dans le roc, forteresse médiévale, église du XIIIème siècle, remparts, etc… Et cet impressionnant escalier secret creusé à même la falaise qui reste encore une énigme (je l’ai descendu, mais accompagnée !)
Les silos sont creusés dans la roche. A défaut d’analyse en laboratoire, il est difficile de les dater. D’après Jean Barruol, il s’agirait de silos protohistoriques d’origine celtoligurique. Ce qui est contesté par d’autres historiens du fort. Par exemple Michel Fixiot, chercheur au CNRS, professeur d’archéologie médiévale, les date du Moyen Age. A l’origine, ils étaient munis de couvercles en pierre dont les fragments ont été retrouvés. L’usage des silos était répandu en Provence du XIème au XIIIème siècle.

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Oppède le Vieux

Et encore des marches et des escaliers… (aujourd’hui : repos !)
Etagé dans un site remarquable, sur un éperon rocheux, le vieux village a été abandonné en 1912 pour une installation dans la plaine. On peut en comprendre la raison, tellement le site est escarpé !
En partie ruiné, il a retrouvé vie grâce à l’intervention d’artistes et d’hommes de lettres, qui s”emploient, tout en le restaurant, à préserver sa rugueuse rusticité.
Et comme à Bonnieux, récompense des efforts fournis, par la belle vue depuis la terrasse de l’église, tout en haut du village.

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Bonnieux

Il ne faut compter ni les marches ni les efforts pour explorer les recoins de ce village perché, appartenant au domaine pontifical, de la fin du XIIIème siècle. Il parait qu’à cet endroit se trouvait la résidence secondaire du Pape.
La récompense : le charme des ruelles entortillées, les escaliers pierreux, la vue sur la vallée du Cavalon une fois arrivée en haut sur la terrasse de le vieille église entourée de cèdres magnifiques.
Jolie fontaine aux dauphins au détour d’une rue.

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Gordes

Il y a fort longtemps, avant de devenir le “village des villages”, l’un des plus fréquenté du Luberon au XXIème siècle, Gordes était habité par une tribu celto-ligure, les Vordenses. Vorda (qui signifiait village perché) se prononçait à peu près “gworda”, d’où l’évolution du nom en “Gorda”.
A l’extrémité du plateau de Vaucluse, qui domine les vallées de l’Imergue et du Calavon, face au Luberon, Gordes offre au soleil ses pierres dorées par le temps, ses panoramas sur la plaine en contrebas, ses calades, ses maisons et son château. Pas étonnant qu’il soit classé parmi les plus beaux villages de France !
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Saint-Pantaléon Sénanque

Saint Pantaléon
Minuscule église romane dans ce petit village. Construite à même le roc. Des tombes l’entourent creusées dans la roche ; beaucoup ont la taille d’un enfant : s’agissait il d’un de ces “sanctuaires de répit” dont on trouve quelques exemples en Provence ? on y amenait les enfants morts avant le baptême : ils semblaient ressusciter le temps d’une messe au cours de laquelle on les baptisait, avant de les inhumer sur place.
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Sénanque
La rivière qui passe par là, se nomme Sénancole. Elle a donné son nom à Sénanque, après avoir tiré le sien de la racine sin-, “montagne”, d’où dérive également le nom du mont Sinaï. Patronage de choix pour cette abbaye cistercienne nichée dans un petit vallon, construite avec les belles pierres du pays. Comme toutes les abbayes cisterciennes, elle est dépouillée de toute ornementation qui risquait de détourner les moines de l’essentiel.
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