Colorado provençal

Ocre, suite et fin…
Le Colorado Provençal est un site privé composé d’anciennes carrières d’ocre aux multiples couleurs, émouvant résultats de l’oeuvre conjointe de l’activité humaine (exploitation arrêtée en 1956) et de l’érosion. Ces lieux sont gérés par une association regroupant des propriétaires et des bénévoles, soucieux de préserver ce site historique.

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Gargas mine de Bruoux

Suite de la découverte de l’ocre…
On extrait encore l’ocre de nos jours à Gargas (dernière carrière d’Europe), mais rien à voir avec l’activité prospère du 19ème siècle où la production s’élevait à 40 000 tonnes !
La visite de la mine permet de découvrir 650m de galeries (le site en comporte 40kms), hautes de 40m creusées à la pioche par les ocriers.
L’ocre est un colorant minéral mêlé à des grains de sable que l’oxyde de fer colore en jaune, brun ou rouge. On en trouve des traces dans les grottes de Lascaux.
Elle servait de pigment pour les peintures et les badigeons (ne s’altèrent pas au soleil), mais entrait aussi dans la composition des caoutchoucs, chambres à air, élastiques, linoléum, peau des saucisses de Strasbourg, etc.
Visite étonnante et enrichissante !

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Roussillon

Avec ses ruelles étroites, ses maisons imbriquées dont les façades badigeonnées d’ocre rivalisent de couleur et d’harmonie, ses vues que l’on découvre au hasard d’une échappée, le village de Roussillon est un enchantement continuel !
C’est un des plus beaux villages de France, situé au coeur du plus important gisement d’ocre au monde. En 1952, l’ère de l’ocre pris fin avec l’arrivée des colorants synthétiques. Aujourd’hui l’ocre naturel demeure pourtant un produit inégalable dans certaines utilisations.
Véritable curiosité géologique, les carrières aux multiples couleurs naturelles, contribuent à faire de Roussillon un des sites le plus renommé du Luberon. On peut se promener au milieu de ce véritable labyrinthe multicolore en suivant le sentier de l’ocre et ses panneaux explicatifs sur la formation et l’exploitation de ces fameuses carrières d’ocre.

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Pont Julien

Cet ouvrage d’art de l’antique Via Domitia, franchissant le cours du Cavalon doit son nom à la cité antique d’Apt sur le territoire duquel il a été construit (Colonia Apta Julia Vulgientium)
Le pont de pierre, tel qu’on peut encore le voir aujourd’hui, a remplacé un premier pont romain construit en pierre et en bois, sans doute peu adapté au caractère torrentueux de la rivière.
Avec ses trois larges arches (16,20m pour la baie centrale, une des plus importante conservée en Gaule), ses ouïes percées dans les piles, et sa chaussée très élevée au dessus du cours d’eau, le nouveau pont permettait un meilleur écoulement des eaux et un franchissement sécurisé.
L’excellente conception et la construction robuste répondait au trafic intense, qui en toutes saisons et par tous les temps, caractérisait cet itinéraire majeur de l’Empire romain reliant Rome à la péninsule ibérique : la Via Domitia.

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Apt

Qui sont les Aptésiens ? les habitants d’Apt, sous-préfecture du Vaucluse, au coeur du Luberon (sans accent sur le e), dans la vallée du Calavon.
Située sur l’ancienne voie Domitienne, son centre-ville, groupé autour de la cathédrale Sainte-Anne, occupait jadis une île.
La commune a connu de 1982 à 2008 neuf inondations et coulées de boue, cinq mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols ainsi qu’une grosse tempête qui ont été reconnus catastrophes naturelles avec publication d’un arrêté de reconnaissance de catastrophe naturelle.
Bon, pour l’instant, les locaux se plaignent plutôt de la sécheresse, car les pluies du Nord n’ont pas atteint le Sud !
Capitale du Fruit Confit ! La conservation par confit apparaît en Provence au Moyen Âge. Au XIVe siècle, les Aptésiens fournissent la cour papale d’Avignon. Au XIXe siècle, les artisans confisent bigarreaux, abricots, poires, figues, prunes, chinois, mandarines, melons, angélique, violettes, pétales de rose, noix, etc. Vers 1830, le succès incite les plus entreprenants à passer au stade industriel : la première usine à vapeur est créée en 1864.
Aujourd’hui, les usines produisent annuellement 15 000 tonnes de fruits confits et autant de préparations pour produits laitiers frais (yaourts aux fruits).
J’ai déjà découvert de bonnes adresses !

D’autres articles suivront, si internet veut bien fonctionner…

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