Le maquis à La Bresse

Un peu d’histoire… celle des résistants vosgiens de la Seconde Guerre Mondiale. Wikipedia résume mieux que moi l’histoire de ces organisations qui ont résisté et de ceux qui sont tombés.

En plus de l’imposant Monument aux Morts situé dans le cimetière, il y a 3 lieux de mémoire à la Bresse : La Piquante Pierre (83 noms sur le monument), Le Monument des Combes (27 stèles en granit furent offertes par les granitiers de La Bresse) et celui de La Brayotte (ci dessous).

Minute de silence !

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Le Moutier des fées

3 mois depuis ma dernière sortir balade nature… Me voilà dans les Vosges en toute légalité et liberté !

Les rochers du moutier des Fées se situent sur la Crête à l’Ouest du Col de Grosse Pierre à La Bresse. l’origine du nom (en patois lorrain) est : Mottei des Fées : l’église des Fées. Ces rochers sont en forme d’une vieille église. Les rochers voisins formaient “la sacristie” et c’est à cet endroit que les fées se réunissaient pour danser. Ce rocher constitue maintenant un site d’escalade. Pour les amateurs de légende, en voici une ICI

Le chemin en montant offre de belles échappées vers la Vallée du Chajoux et les carrières de granit de La Bresse.

Il passe également à travers “la montée impossible Internationale” (voir ce lien facebook qui présente des vidéos) qui oppose des prototypes (moto) aussi puissants qu’incroyables, sortis de l’imaginaire de passionnés. Le but est simple : aller le plus loin possible, le plus vite possible, dans une pente dont l’angle final d’inclinaison atteint 90 degrés !

Expo Rudy Morandini

Jusque ce dimanche a lieu le Festival Camille Claudel à La Bresse (sculptures sur bois). Il est encore temps de se prévoir une sortie…

A cette occasion, j’ai découvert l’exposition d’un artiste alsacien inattendu : Rudy Morandini

Ces œuvres sont d’une finesse et légèreté incroyable, et pourtant… il sculpte des corps de femme avec des écrous. Lire sa page Facebook qui en dit un peu sur la technique. Et en discutant avec lui, il m’a expliqué qu’un moulage en terre est le début de la création de la pièce. Ensuite il se sert d’un système (genre pantographe) pour reporter tous les points où seront soudés les écrous.

Chaque œuvre représente entre 150h et 500h de travail … et contient entre 1500 et jusqu’à 10 000 écrous soudés les uns aux autres, soit 5000 à 50 000 points de soudure … mais quand on aime, on ne compte pas n’est-ce pas ?

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Gemnaufaing

Sympathique boucle autour du Rongfaing, au départ de la Roche des Chats.
Découverte de la Tourbière de Gemnaufaing. Extrait du site du Grand Est : “Le site « Tourbière de Jemnaufaing » est une tête de vallée humide des Hautes-Vosges occupant une dépression qui s’allonge sur le versant nord-ouest de la crête séparant les vallées du Bouchot et de la Moselotte. Elle est fractionnée par des failles de plusieurs mètres de ressaut en replats favorables à l’installation de zones humides. Avec une altitude d’environ 1 000 m, c’est un site bien arrosé avec près de 2 000 mm de précipitations par an.”
Retour par la Pierre des 4 Communes à la lisière de la forêt. C’est une borne, ou plutôt une roche, qui marque la limite de la commune de La Bresse avec ses trois voisines, Basse-sur-le-Rupt, Cornimont et Rochesson. De là, très belle vue sur la chaîne des ballons, du Hohneck au Ballon d’Alsace.
Dans la forêt, le chemin passe à côté de la toute petite tourbière de Rondfaing. Son nom provient de sa forme ronde et du terme « faing » qualifiant les tourbières ou les marais en patois vosgien. La forêt alentour offre des conditions favorables pour certains oiseaux ou mammifères (Chouette de Tengmalm, Pic noir, cervidés…), tandis que la tourbière abrite les plantes typiques de ce milieu comme la Linaigrette vaginée ou le Rossolis à feuilles rondes. J’ai bien noté d’aller la revoir au printemps pour découvrir ces merveilles !

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La Tourbière de Gemnaufaing

La Pierre des 4 communes

La Bresse et les ballons

La tourbière de Rondfaing, dans l’ombre…

Tête de Merelle

Petite balade sympa, histoire de se changer les idées
Sur la tête de Merelle à 897 mètres d’altitude, se trouve un observatoire construit par les Scouts de France en 1964. 89 marches nous emmènent 15 mètres au dessus du sommet. De là, vue 360° aux alentours : Le Tholy, Gérardmer et le lac, les pistes de ski, Le Gazon du Faing, Le Tanet et même le Hohneck et son chalet.
Retour après avoir pris un bon bol d’air “pur” !

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Grand Ventron

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, en 1940, la crête secondaire qui passe par le Grand Ventron, le Felsach et le col d’Oderen est souvent citée comme un itinéraire privilégié par les soldats français qui fuyaient du nord vers la zone libre. À cette occasion, à la chaume du Grand Ventron, le chalet du Club alpin français cachait, restaurait, habillait cette armée en fuite avec la complicité du village.
Le massif est l’un des derniers refuges du Grand Tétras. Je l’ai entendu (mais pas vu, hélas !). Le loup a été photographié à proximité de Ventron en 2011.
La réserve naturelle nationale du Massif du Grand Ventron, créée en 1989, abrite l’une des rares forêts du massif vosgien à avoir conservé son caractère originel ainsi qu’un vaste réseau de clairières tourbeuses.
A cette saison, la chaume, entièrement recouverte de “brimbelliers”, est rouge de leurs feuilles grillées par le soleil de l’été.
Dans la forêt découverte d’un mur païen (empilement de pierres). Les origines des murs païens sont longtemps restées obscures et controversées, tenant plus des contes et légendes que de faits historiques incontestables. Le qualificatif de « païen » a été donné par Léon IX, et laisse entendre que ces empilements de pierres seraient antérieures à l’ère chrétienne.

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Le Grand Ventron

Le mur païen

Sentier des crêtes

En sortant de La Bresse par la route des Américains, on débouche sur la route des crêtes, au pied du Rothenbachkopf (1316m). Cette montagne borde la route des Crêtes et se caractérise par un sommet en tête de corne, assez rare dans les Vosges où ce sont plutôt les formes arrondies qui dominent. La crête est sillonnée de chemins que je m’étais toujours promis de découvrir. Voilà, c’est fait !
Le Rainkopf voisin a été ma première halte. On y a une vue sur le Kastelberg, le lac Altenweiher et le début de la vallée de Munster.
Descente puis remontée sur le sommet du Rothen (comme disent les locaux). Vue 360° sur les Vosges. Le Rainkopf en avant du Kastelberg, de l’autre côté La Bresse, le Haut du Roc, et au Sud, le Batteriekopf.
Pour attendre le Batteriekopf, c’est plus doux. On marche presque à plat sur la crête. A l’arrivée, la vue est vraiment dégagée sur la vallée de Munster. Au Sud on voit le Schweisel et la Vallée de la Thur et le Lac de Kruth, et au Nord les ballons qu’on vient de franchir.
Retour par le sentier qui longe la route des crêtes en surplomb.
Magnifique balade !

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Au Rainkopf, vue sur le Kastelberg, le lac Altenweiher et le début de la vallée de Munster

Le Rothenbachkopf

Au Rothenbachkopf, vue sur le Batteriekopf

Au Batteriekopf, vue sur le Schweisel et la vallée de la Thur

Le Haut du Roc

Culminant à 1013 m d’altitude, sur un massif de granite recouvert de grès vosgien, ce sommet rocheux domine le secteur et offre une belle vue sur la vallée de Rupt, Vagney et Remiremont.
Ce plateau de grès est parsemé d’un grand nombre de blocs erratiques transportés par les anciens glaciers. De pareils phénomènes sont assez fréquents dans les montagnes, témoins de la glaciation. Le Haut-du-Roc, point le plus élevé où l’on trouve le grès vosgien, est par ailleurs un site naturel classé par la Direction régionale de l’Environnement de Lorraine.
Outre le large panorama qu’il offre sur la vallée de Basse-sur-le-Rupt et de la Moselotte, le Haut du Roc possède des poudingues, dalles de grès renfermant des galets, de plusieurs mètres d’épaisseur, appelées « Tables de Charlemagne ». Un calvaire érigé en 1933 se trouve sur la plateforme sommitale.

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Tables de Charlemagne

Poudingues